Abobo/ Lutte contre la propagation du Covid-19: La police municipale aux trousses des commerçants indisciplinés

Deux maîtres-mots : « union sacrée et discipline », susceptibles de donner de bons résultats face au Covid-19. Le conseil municipal d’Abobo, avec à sa tête Hamed Bakayoko, les a si bien compris, qu’il a décidé d’appliquer la discipline à toutes les différentes couches de la population. En témoigne l’acte posé par la police municipale le 31 mars dernier aux quartiers Anonkoi-3 et Bocabo. Devant appliquer les mesures d’hygiène salvatrices à tous, en l’occurrence le lavage des mains et la distanciation d’un mètre entre personnes, de nombreux boutiquiers ont préféré faire la sourde oreille. La mairie ne voulant pas se faire complices de ces indélicats citoyens a dépêché ses équipes de contrôle sur ces lieux. Les éléments de la police municipale ont lors de leur opération fait savoir aux contrevenants aux deux mesures, de fermer boutique et ne les rouvrir que quand ils se seront à jour. Cette intimidation citoyenne a obtenu le même jour d’excellents résultats. La plupart des boutiquiers de ces quartiers ont fait mains et pieds pour aller s’acheter des seaux-robinets, du savon liquide et des gels, qu’ils ont installés à l’entrée de leur boutique. Mieux, ils sont devenus les conseillers-clients, pour le lavage des mains et l’observation de la distance d’un mètre entre clients et clients et entre client et boutiquier. Cette opération de la police municipale, qui a d’ailleurs multiplié ses actions, est à saluer. Elle va dans le cadre de l’union sacrée et de l’observation de la discipline, gages d’un frein à la pandémie. Personne quel que soit son statut social, n’est à l’abri du Covid-19. C’est pourquoi le maire d’Abobo et son équipe actionnent le levier de la bonne séance. En amont, cette mairie a depuis les premiers signes de la désormais pandémie, mis à la disposition des usagers de ses locaux, un système de lavage des mains obligatoire. Sans oublier que ses responsables ont fait des dons de plus d’une dizaine de francs Cfa, en nature et en espèces, pour lutter efficacement contre le Covid-19.
Clément KOFFI