Béoumi/ Œuvres sociales : Séraphin Oka, l’humaniste, au grand cœur

Béoumi/ Œuvres sociales : Séraphin Oka, l’humaniste, au grand cœur
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Le 5 avril dernier, le lundi de la Pâques, est le jour choisi par Séraphin Oka pour faire des dons aux populations de Béoumi.

Offrir en toute circonstance de quoi mener une excellente vie aux populations de Béoumi, est désormais un sacerdoce pour Séraphin Oka. Directeur de Cabinet du Ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, il a pour souhait de ne pas voir des couches de la population être dans le besoin. Les nombreux dons qu’il a faits à ses parents de ce département, ne semblent pas selon sa philosophie, suffire à leur donner les moyens pour mener une meilleure existence. C’est pourquoi à l’occasion de la fête pascale, il a encore fait parler son cœur. Pour la mobilité des chefs de villages, Séraphin Oka est allé à Béoumi, pour leur remettre personnellement 28 motos. Il n’a cependant pas laissé dans les soucis les chefs de communautés et leurs administrés. Chaque communauté a reçu des vivres et des non-vivres de différents types. Ce, pour leur permettre de passer des moments paisibles. Quant à la communauté Gôdê, dont il est issu, le directeur de Cabinet a remis 30 sacs de riz pour la fête de la Pâques. La communauté malinké n’a pas été oubliée, son fils lui a octroyé 20 sacs de riz, de l’huile et du sucre pour passer un bon début de jeûne. Les populations venues des villages pour être témoin de cette cérémonie ne sont pas parties chez elles sans rien en main. Pour Séraphin Ok, le donateur, « les germes de la fraternité ne peuvent se semer qu’à travers le donner de ce que Dieu a permis à son enfant d’avoir. Ce moment choisi est certes la Pâques, mais j’ai aussi pensé à mes frères musulmans, afin qu’ils ne soient pas dans le besoin en début de jeûne qui va commencer dans quelques jours. ». Les populations reconnaissantes à ce geste en ce moment festif, lui ont témoigné leurs gratitudes et reconnaissance pour le regard bienfaiteur qu’il jette sur elles, lors de tous ses passages dans le département.

Sur les traces de son mentor Alassane Ouattara

A Béoumi, département du Centre de la Côte d’Ivoire, Séraphin Oka, fils du lieu, s’est taillé la réputation d’humaniste. Les nombreux gestes de bonté qu’il actionne ne sont pas sectaires. Ils sont dirigés vers toutes les communautés. Au sens propre de l’altruisme, il est le père et le frère de tous. Baoulé, son ethnie d’origine, Malinké, son peuple d’adoption, ainsi que les autres communautés de ce département, chantent sa bonté et ses gestes bienfaiteurs à l’encontre de tout le monde. Ayant grandi dans la souffrance extrême, Séraphin Oka ne peut que soulager les nécessiteux et les personnes dans le besoin. Faisant bonne pensée à l’endroit des chefs, il leur allège la tâche en leur permettant la mobilité. Ce qui est intéressant dans ses démarches, est qu’il oriente ses dons vers des personnes ou des endroits bien précis. Le cas des motos offertes aux chefs traditionnels, est le symbole qui confirme, qu’il suit à merveille les traces de son mentor, le président de la République, son excellence Alassane Ouattara. En effet, en grand penseur et soulageur des populations dans le besoin, le chef de l’Etat a instauré la dignité des rois et chefs de villages. Il leur a permis d’avoir un statut digne de leur rôle. Il a leur a donné l’importance qu’ils avaient dans la société et qui leur a été arraché avec l’occidentalisation des mœurs. Pour leur honneur, Alassane Ouattara  leur a donné des véhicules pour se déplacer, ainsi que des moyens financiers pour recevoir les visiteurs. C’est donc ce capital considération pour les chefs, que met en exergue Séraphin Oka. 

Les dons, ces gestes unificateurs des peuples

Le directeur de Cabinet du Ministère de la Fonction publique et de la Modernisation de l’Administration, ne passe pas inaperçu dans le département. En plus de faire des dons à longueur de temps, les communautés reconnaissent en lui, le mérite de fédérateur. C’est lui qui a réquisitionné toute la sagesse de ses pères pour mettre fin aux conflits intercommunautaires qui ont opposé autochtones baoulé et allogènes malinké. Ses sens de l’amour vrai du prochain et de la cohabitation pacifique lui font réussir là où personne ne peut envisager une réconciliation. Cela n’est pas fortuit. En effet, Séraphin Oka n’a jamais fait de choix de partisans ou de camp. Il est à l’aise dans toutes les communautés. Il a vécu dans les deux principales ethnies (baoulé et malinké) de Béoumi. Les patois de ces communautés ne lui sont pas étrangers. Mieux, il les parle à merveille. Sa capacité à convaincre aisément les belligérants réside dans le fait qu’il considère tout le monde avec respect et met toutes les populations sur le même diapason. De même qu’il est très respectueux des chefs baoulé, il l’est également des chefs malinké. Le respect faisant office de passeport pour entrer dans les cercles d’autorités traditionnelles, il lui est beaucoup facile de se faire accepter par toutes les communautés. Hormis cette attitude de bon fils, Séraphin Oka sait en son for intérieur que la fraternité s’arrose avec les dons et les égards bienveillants. Sur ce chapitre, il est un exemple que personne ne peut contester à Béoumi. Que ce soit les fêtes musulmanes, les fêtes chrétiennes, les fêtes culturelles ou traditionnelles, il ne se fait pas prier pour s’inviter à festoyer avec les populations. Ce sont ces attitudes qui lui permettent de marchander sa réputation de frère pour tous. C’est cette participation effective aux problèmes de son département, qui amène les cadres de la région à le coopter pour régler les différends qui opposent les populations. Comme, il aime à le dire : « je ne suis pas le cadre le plus valeureux de Béoumi. Je ne fais que suivre les autres qui souvent me mettent au-devant de certaines affaires pour les régler. Ce sont les aptitudes qu’ils trouvent en moi qui nous permettent de maintenir la bonne cohésion entre les communautés. ». Beaucoup d’événements sont à l’approche (le jeûne musulman, la fête des mères etc). Sans le dire, Séraphin Oka les prépare dans le secret et sans bruit, comme le dirait l’autre.

Clément Koffi

L K

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