Contrôle médical du Premier ministre en France : A qui profitent les rumeurs infondées ?

Contrôle médical du Premier ministre en France : A qui profitent les rumeurs infondées ?
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Hospitalisé pour contrôle médical à Paris, le premier ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly (Agc) fait l’objet de toutes les discussions. Pour certaines personnes, ‘’le lion’’ comme on l’appelle affectueusement, est parti pour l’hexagone sur une civière dans le coma et qu’il est décédé. Pour d’autres, le premier ministre a subi une opération cardiaque et est au repos pour plusieurs semaines. Que cessent les rumeurs en lieu et place des soutiens.

Les commentaires et points de vue divergent. Qu’à cela ne tienne ! Le mode opératoire exercé par les amateurs de rumeurs et alarmistes de tous bords ne doit pas être en action dans cette figure de cas. Qu’a le gouvernement à cacher le décès de l’illustre homme ? Ah les réseaux sociaux ! Un bien malin s’est même arrogé le titre de neveu d’Amadou Gon Coulibaly et a posté un message morbide, disant : « adieu mon oncle ». Au-delà des considérations politiques, il faut que nous cultivions notre attitude humaine. Dans toutes les religions et régions du monde, l’ennemi même s’il perd quelqu’un reçoit des visites et des condoléances de ses rivaux. L’exemple est suivi par des hommes en Côte d’Ivoire, qui ont le sens du savoir vivre. Malgré que Guillaume Soro et Amadou Gon soient à couteaux tirés, l’ex-président de l’Assemblée nationale a posté un message de prompt rétablissement et de bon retour au pays au premier ministre. Le chanteur Serges Kassi, opposant au bord politique de l’hospitalisé, a rendu un témoignage bienveillant rappelant leur hospitalisation d’alors dans le même hôpital. Sans oublier les nombreux messages de soutien. Et si tout cela ne suffisait pas, il faut que la rumeur enterre le premier ministre. Les mémoires semblent si courtes dans notre pays, que d’aucuns ne se disent pas que même s’il advenait la mauvaise tournure, c’est un pan du gouvernement que la Côte d’Ivoire va perdre. L’homme n’est pas n’importe qui. Il est l’exécutant et la garantie morale d’un gouvernement qui affiche une bonne santé économique à notre pays. Une performance que même beaucoup de pays dits industrialisés envient à juste titre. Il a après un consensus été désigné candidat du Rhdp à la présidentielle de 2020. On sait de lui la force du travail et du gain. Tous ceux qui aujourd’hui se mettent à califourchon au titre de devins pour annoncer sa mort, le font dans quel intérêt ? Tout bon Ivoirien a pour devoir de prier pour qu’Amadou Gon revienne continuer l’œuvre qu’il a façonnée avec dynamisme. De toutes les contrées, ses ennemis politiques lui adressent des messages de prompt rétablissement. Mais certains de ses frères politiques prédisent le pire par internaute au pseudonyme à géométrie variable, commentant être au plus meilleur parfum de l’information. Des pages entières  ont fait leur choux gras avec des scoops à couper le souffle. Quelle honte pour la Côte d’Ivoire ! Par devers tout, des associations et clubs de soutien au Rhdp ou des individualités apportent leur soutien à la famille politique. A l’image de Horizon Rhdp, notre fierté, du collectif des mouvements politiques de soutien au candidat du Rhdp… Avec ces mouvements, nous reconnaissons notre Afrique. Celle calquée sur le modèle antique de l’altruisme dans sa dimension sociale et fraternelle. Tous ceux qui président la mort du lion doivent se mettre à l’idée que le trop plein des mensonges ou de rumeurs non fondés sont faits pour fissurer le mur. Mais celui de la Côte d’Ivoire est plus qu’étanche. Et ce ne sont pas des élucubrations de devins d’un jour, qui vont l’ébranler. Qui ne veut pas son retour ? C’est la grande question que se pose le citoyen lambda. La politique est certes un exercice de tirs à balles réelles, mais acceptons que la compétition se fasse sur un champ bien nettoyé pour tous les candidats. Le pouvoir est donné par Dieu le créateur. De même, la vie est accordée par lui. Ce n’est pas en précipitant untel ou tel dans la tombe, qu’on arrivera à ses fins. Le plus surprenant dans cette affaire, est que des personnalités de haut rang se prêtent à ce genre d’exercice, des ragots qui ne font pas avancer le débat du développement de la nation. Et si la Présidence n’avait pas annoncé le départ du premier-ministre pour un contrôle médical ? Le président de la République Alassane Ouattara serait pris à partie.

Clément KOFFI

L K

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