Dix ans sous Ouattara / Une armée républicaine : Qui en veut terriblement au ministre ‘’ Photocopie’’ ?

Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui c’est que la Côte d’Ivoire a une armée républicaine, depuis l’accession du président Alassane Ouattara au pouvoir d’Etat en 2011. Cela constitue une chance pour la Côte d’Ivoire. Alors qu’à l’époque les forces de l’ordre étaient accusés d’avoir la gâchette facile. Aujourd’hui, ce sont les corps habillés qui sont inversement brimés et violentés par les populations ivoiriennes. Le cas du gendarme tué au ‘’ lavage’’ à Yopougon en 2019 reste une preuve patente. Sous Bédié et Laurent Gbagbo, les Ivoiriens avaient en face d’eux une police, une gendarmerie et une armée qui accordaient peu de dignité aux populations ni importance aux droits de l’homme. Des agents sensés protéger les populations, les agressaient à tout bout de champ sans être inquiétés. Le célèbre footballeur des années 1970, Laurent Pokou, connu sous le sobriquet de ‘’ L’homme d’Asmara’’ a été violenté par des policiers très zélés.  Abandonné seul dans le combat devant la justice parce que ‘’ L’Empereur Baoulé’’ était soupçonné d’être un proche d’Henri Konan Bédié alors numéro 2 du RHDP. Il a fallu que le RHDP gagne la présidentielle de 2010 pour que justice soit rendue en faveur de cette icône. Nous avons vu également une patrouille de CECOS intimant l’ordre à un couple d’entretenir des rapports sexuels en plein air et en leur présence parce que monsieur et madame n’ont pas respecté le couvre-feu. Voilà une armée qui bafouait au quotidien le citoyen ivoirien. Alors que l’ivoirité battait son plein. Heureusement, les choses ont changé sous ADO. La police joue parfaitement son rôle. La gendarmerie le sien au point que l’ivoirien peut manifester librement aujourd’hui dans les rues sans être inquiétés. Parce que les manifestants ont en face des forces de l’ordre républicaines qui connaissent leur droit et devoir et ceux de la population. Les évènements qui ont cours après l’annonce du président de la république de briguer le premier mandat de la troisième république ont fini de révéler la grandeur et le professionnalisme de nos forces de l’ordre sous Alassane Ouattara. L’armée a connu une véritable métamorphose. Les évènements de Daoukro, de Divo, de Gagnoa et récemment ceux de Bongouanou, M’Bahiakro entre autres auraient pu être dramatiques s’il s’agissait d’une armée non républicaine. C’est en ce sens que nous voulons saluer de passage le président Alassane Ouattara pour l’excellent travail abattu en révolutionnant la grande muette. Nous avons aujourd’hui une armée digne de nom et respectée vu les actes républicains posés sur le terrain. Le sang froid, la responsabilité et le respect de la déontologie  qui les caractérisent.  Et comme cette armée est bien éduquée, l’opposition ivoirienne oriente le débat ailleurs. Elle rejette malheureusement les évidences et accuse sans preuves le ministre des affaires présidentielles de monter des ‘’microbes’’. Pourquoi vouloir porter forcement ce chapeau nauséabond au Ministre Tiéné Birahima, un autre bâtisseur au service de la jeunesse. Sans discrimination. Etre le jeune frère du président Alassane Ouattara signifie-t-il qu’on a commis un péché ? Comment un jeune homme conscient peut-il voir la marchandise de sa mère ou de ses parents mis à sacs par des jeunes de l’opposition au nom de la désobéissance civile ; des magasins et des véhicules de transports des parents consumés par des jeunes au nom de l’appel d’Affi et ne pas réagir ? Même Jésus-Christ, le fils de Dieu n’a pas accepté ceux qui mettaient le désordre dans la maison de son père.  Revendiquer ne veut pas dire qu’il faut jeter des gens dans la rue pour détruire des biens privés. Savez-vous combien de temps, d’argent et de privations un transporteur sacrifie-t-il pour réussir son activité ? Est-il normal qu’après plusieurs années de souffrance et de sacrifice des badauds ruinent tout ce qui compte pour la vie d’un homme sous prétexte d’une désobéissance civile ? Comment expliquer que des jeunes jetés dans les rues par Affi et Bédié détruisent tout sur leur passage et l’autre jeunesse d’en face observe silencieusement et passivement la richesse de leurs parents s’évaporer en une seule journée au nom de la mauvaise appréciation de la politique. Et quand des jeunes conscients s’organisent pour faire barrage ou obstruent l’avancée des destructeurs, on trouve malheureusement des bouc-émissaires. Il faut arrêter d’accuser des honnêtes citoyens. Affi et Bédié s’entendaient à ce que la police réagisse et commette des dégâts humains pour accuser le gouvernement et son président de criminels.  Malheureusement, ce plan a échoué. La mayonnaise n’a pas pris. Ne sachant plus à quel sain se vouer, c’est le jeune frère du président de la République sur lequel ils ont  décidé de jeter l’anathème. L’opposition le fait pour ternir l’image d’une famille au service de la nation ivoirienne. Heureusement, les années des pires intoxications sont surannées. 

Romaric Sako