Hassan Hayek encore désigné le meilleur humanitaire ivoirien de l’année
Hassan Hayek est un humanitaire ivoirien connu pour ses nombreuses actions en faveur des cadets sociaux. Depuis plusieurs années maintenant, lui, entouré par un groupe dénommé Bénévoles de Premier Secours, mènent un combat féroce contre les terribles souffrances qui agonise la société ivoirienne. Le bilan est plus que satisfaisant.
Agé de seulement 37 ans, le philanthrope et humanitaire Hassan Hayek s’est déjà bâti une forte renommée pour ses multiples actions caritatives qu’il mène au quotidien auprès des démunis et de toutes les personnes en situation de détresse.
Après qu’il ait reçu en 2019 le prix Ayana Web qui récompense tous les ans le meilleur humanitaire de l’année en Côte d’Ivoire, Hassan hayek, encore lui et pour la deuxième année consécutive, vient d’être distingué cette année 2021 pour ses nombreuses actions menées en faveurs des personnes en situation de détresse.
Cette distinction, pour autant qu’elle soit méritoire pour toutes les actions qu’il a entrepris jusque-là auprès des démunis et de tous ceux qui souffrent, n’est pas en soi une réussite que le philanthrope pense bien s’en approprier, bien au contraire, il s’explique : « cette récompense et tous les actes de reconnaissance qui me reviennent tous jours, me vont tout droit au cœur. Je ne peux pas vous mentir. Mais tout cela, je le dois aux Bénévoles de Premier Secours et à toute mon équipe qui m’accompagnent au quotidien dans cette entreprise de dons et d’amour du prochain. Tous ces prix ainsi que toutes les récompenses qui me reviennent après des actions entreprises sur le terrain appartiennent d’abord et avant tout à toutes ces personnes sans lesquelles mon existence en elle-même n’a aucun sens ».
Hassan Hayek a donc fait du bénévolat l’une des priorités de sa vie. Une vie de philanthrope et d’humanisme qu’il mène bien et avec dévotion depuis plus de 20 ans.
Hassan Hayek, bien que libanais d’origine, se sent avant tout ivoirien, pays dans lequel il a étudié et fait le début de ses humanités. Ainsi, après un échec scolaire dans un établissement de Treichville situé au sud d’Abidjan, le jeune homme né le 09 avril 1984 d’un père libanais et entrepreneur-commerçant à Abidjan dans le secteur du textile, se tourne vers le sport qu’il affectionne tant et opte pour le football. Il deviendra alors un joueur professionnel. Mais très vite, il abandonnera ledit sport, parce que pour lui, le football, bien qu’étant un sport collectif, ne renvoie pas à l’élévation de l’homme qu’il recherche pour l’émancipation d’une société plus juste, une société dans laquelle les plus démunis trouveront leurs places auprès des nantis.
Alors, ce jeune commerçant issu d’une fratrie de quatre enfants dont il est l’aîné, va donc entreprendre d’ouvrir son magasin de textile situé à Adjamé, après avoir tout appris de son père. Mais très vite, ce magasin partira en fumée des suites d’une main criminelle d’un ami. La conséquence logique de ce « malheur », c’est que le « jeune battant » perdra tout dans son magasin. Et sa reconversion se fera alors très vite dans la restauration à Abidjan Mall (centre commercial), dans la commune huppée de Cocody.
Au sein de son restaurant, il constate autour de lui, qu’il y a des gens et des personnes qui souffrent tous les jours et ce, sans avoir le moindre pain quotidien. C’est ainsi qu’il prend alors l’initiative, lui et quelques amis qui l’entourent, de créer en 2018, le concept de “Bénévoles de Premiers Secours”, afin d’apporter assistance aux nombreux cas sociaux qui urgent quotidiennement autour de lui.
Aujourd’hui, Hassan Hayek dit qu’il peut se vanter, et ses amis avec, d’avoir amené des gens à comprendre la satisfaction intérieure que l’on peut ressentir en donnant l’amour au prochain et à tous ceux qui sont dans le besoin et en manque du strict nécessaire. C’est pourquoi, il affirme que : « Bénévoles de Premiers Secours compte à ce jours 300 000 membres, suivis par 133 pays, nous avons intervenus dans 24 pays différents, nous avons gérés à ce jour 10 000 cas sérieux et urgents, notamment : les rapatriements, les tricycles pour des personnes en situation de handicap, les ordonnances pour les malades, les opérations sanitaires, les logements à assurer aux sans-abris, etc. »
Devant un tel défi herculéen, le jeune philanthrope de 37 ans incite tous ceux qui souffrent et qui couvent quotidiennement dans le manque du strict nécessaire, à prendre courage et de ne pas baisser les bras. Qu’ils tendent continuellement les bras vers le ciel et sachent toujours changer d’option lorsque ce qu’ils entreprennent ne leur réussit pas toujours.
Un homme humble qui n’a pas manqué de féliciter le gouvernement pour toutes les actions qu’il pose pour le bien-être de tous les ivoiriens. Notamment, l’incitation du port du masque et l’observation des mesures barrières dans la lutte contre la covid-19.
Dieunedort Essomé
