Lutte contre le coronavirus: La banque Mondiale apporte plus de 342 milliards à la Côte d’Ivoire

Lutte contre le coronavirus: La banque Mondiale apporte plus de 342 milliards à la Côte d’Ivoire
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La Banque mondiale est solidaire à la Côte d’Ivoire dans le cadre de la lutte contre le coronavirus. Ce sont plus de 342 millions qui ont été décaissés par l’institution internationale afin d’aider les autorités ivoiriennes à lutter efficacement contre la pandémie qui inquiète le monde entier. C’est la directrice de l’opération de la banque mondiale en Côte d’Ivoire, Coralie Gevers qui a donné cette information de taille, hier à Abidjan.  C’était à l’occasion de la double cérémonie de la clôture du projet PRSS-P et le lancement du projet SPARK-santé-P1679. La direction des opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire a noté que le coronavirus est une véritable maladie qui menace les populations et les économies des pays. Face au danger que constitue cette maladie,  la Banque Mondiale ne peut pas rester indifférente. Selon elle, on ne peut occulter le contexte mondial de l’épidémie du COVID-19 qui préoccupe tous. La Cote d’Ivoire n’est pas épargnée (avec 4 cas déclarés à ce jour). ‘’ Nous ne sommes que trop conscients que cette pandémie constitue une réelle menace pour la santé de la population, le fonctionnement du système de santé, et l’économie du pays. Des dispositions sont déjà prises par le gouvernement pour préparer le système de santé à faire face à cette nouvelle épidémie et d’autres sont en préparation. La Banque mondiale, à l’instar de l’ensemble des partenaires, se tient à vos côtés et vient d’approuver la demande du gouvernement pour un soutien d’urgence de 342 millions de francs CFA, pour le financement d’une première partie du Plan de préparation contre le Coronavirus. La Banque est disposée à apporter un financement supplémentaire en fonction de l’ampleur de l’épidémie, et à travailler étroitement avec le gouvernement de Cote d’Ivoire pour évaluer les impacts potentiels du COVID-19 sur l’économie. Pour répondre à cette épidémie, il faut bien sûr un système de surveillance épidémiologique efficace mais aussi et surtout un système de santé de base robuste pour tous. Le Projet de Renforcement du Système de Santé et de Réponse aux Urgences Epidémiques (ou PRSSE)– qui s’est récemment clôturé et dont nous tirons les leçons aujourd’hui – a contribué à ce double objectif. D’une part, le PRSSE a financé le renforcement des antennes de surveillance épidémiologique. Nombre d’équipement protecteur et matériel acquis grâce au PRRSE peuvent désormais être utilisés dans la lutte contre le COVID 19. D’autre part, le PRSSE a contribué au renforcement du système de santé de base dans 19 districts couvrant plus de 7 millions de personnes en utilisant une approche de paiement basé sur les résultats. Dans ces mêmes districts, les équipes techniques ont constaté une amélioration de la qualité des soins et une augmentation de l’utilisation des services. L’enveloppe globale du projet qui s’établit à plus de 38,8 milliards FCFA a été décaissée à 100% et a permis de réaliser les 5 indicateurs de développement du projet. 7 millions de bénéficiaires directs, dont 59% de femmes, ont ainsi été impactés dans la zone d’influence globale du PRSSE. En termes de résultats, le PRSSE a servi de canal privilégié pour introduire et implémenter le Financement Basé sur la Performance (PBF), nouvelle approche de gestion contractuelle axée sur les résultats dans 401 établissements sanitaires de premier contact, 19 Equipes Cadre de Districts (dont 5 financés à travers le Fonds Mondial) et 9 Equipes Régionales de Santé. Sur le terrain, le PBF s’est révélé à la fois comme une réponse pertinente à la faiblesse de l’offre et une incitation pour accroitre l’utilisation des services dans les zones bénéficiaires, comme l’indique la nette progression des indicateurs clés du PRSSE, sur la période2016-2019. L’intérêt du PBF a résidé dans la flexibilité de gestion accordée aux établissements sanitaires d’identifier les principaux obstacles à l’atteinte des indicateurs de santé à l’échelle locale et de financer un ensemble d’interventions visant à les adresser. Ceci, grâce à une enveloppe de plus de 7 milliards FCFA mis directement à leur disposition en contrepartie des performances réalisées, à partir d’une dérogation du Ministère de l’Economie et des Finances. Plus de 300 établissements ont pu ainsi renforcer leurs plateaux techniques et offrir des soins de qualité aux populations, grâce à l’ingéniosité du personnel de santé désormais guidés par la performance sanitaire et un sens élevé de l’investissement dans la prise en charge de qualité des bénéficiaires. Le ministère de la lancé a procédé au lancement du SPARK-Santé-1679 afin de renforcer la qualité dans le domaine de santé. Nous y reviens
 
Romaric sako

L K

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