Troubles à l’ordre public : L’Etat va vigoureusement agir

La Côte d’Ivoire ira aux joutes présidentielles, le 31 octobre prochain. La commission électorale est au travail. Les principaux partis politiques connaissent déjà leur étendard. Le Front populaire ivoirien (FPI) ira à cette élection avec l’ex-Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan. Le parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) sera représenté par le président Henri Konan Bédié, ancien Chef d’Etat, ivoirien de 1993 à 1999. Le champion du Rassemblement des houphouétistes pour la paix et la démocratie (RHDP) sera évidemment chapeauté par le président Alassane Ouattara, actuel Chef de l’Etat. Le choix des militants s’est porté sur le président du RHDP, après la disparition brutale d’Amadou Gon Coulibaly qui avait été désigné auparavant candidat des houphouétistes, le 12 mars 2020 par le Conseil Politique. Ces élections ont donc toute chance de se dérouler dans le calme et dans un contexte apaisé de sorte que le meilleur gagne. C’est la volonté affichée par le président Alassane Ouattara, démocrate et homme de paix qui a toujours rassuré partout où il passe que sa volonté est de bâtir une Côte d’Ivoire moderne où règnent la paix et l’amour. Le Chef de l’Etat a toujours indiqué que pendant ses deux mandants de la deuxième République, il a consacré sa vie à bâtir une Côte d’Ivoire moderne. Il rêve donc d’une nation forte en Afrique et dans le monde. Aussi, a-t-il, à Yamoussoukro en décembre 2019, prévenu : ‘’Je n’accepterai pas que la Côte d’Ivoire retourne dans le désordre’’. Car la situation à l’en croire n’est plus la même. Il n’y a donc plus de raison que les Ivoiriens soient stressés et crispés à la veille de cette élection présidentielle.

Les manipulateurs seront mis hors d’état de nuire

Certes, la Côte d’Ivoire a vécu dans un certain désordre depuis le décès du président Houphouët-Boigny mais les Ivoiriens peuvent compter sur l’actuel Chef de l’Etat qui fait de la stabilité du pays une priorité.  Il a toujours invité ses opposants politiques à la culture de la paix, seul gage de développement et d’une Côte d’Ivoire moderne et démocrate.  ‘’Celui qui gagnera ces élections fera ces cinq ans ainsi de suite’’, rassure le président de la République. Dès lors, on s’interroge sur l’utilité de toutes ces marches surtout que le président se dit prêt à accepter le verdict des urnes, au soir du 31 octobre prochain. A quoi riment toutes ces marches qui perturbent la quiétude des Ivoiriens à la veille de la future élection présidentielle ? ‘’En Côte d’Ivoire, Il y aura des élections démocratiques. Mais j’ai l’impression qu’ils ne veulent pas aller aux élections. Comme ils savent qu’ils seront battus, ils sont en train de faire gningnin, gningnin, il y a ceci il y a cela’’, a fait remarquer le Chef de l’Etat. Depuis la semaine dernière, des jeunes ivoiriens sont jetés dans les rues par des leaders de partis politiques tapis dans l’ombre. Ces manipulateurs qui tirent les ficèles sont connus de tous et sont sous la menace d’une interpellation. D’ailleurs, nos sources indiquent que plusieurs sont déjà dans les mailles de la police ivoirienne et d’autres attendent leur jugement. C’est le lieu d’interpeller la jeunesse afin qu’elle renonce aux manifestations de rues et aux violences injustifiées. Car le débat autour de l’éligibilité du président Alassane Ouattara reste un faux débat. Une question qui sera soumise à la magistrature suprême du pays au moment opportun ne devrait pas maintenant faire l’objet de débats inutiles. 

Mettre fin aux troubles

L’opposition ivoirienne, comme on peut le constater, éprouve une grosse peur à affronter le  président Alassane Ouattara. Le président ivoirien, c’est certain, n’a pas d’adversaires coriaces en face de lui, vu les grandes réalisations entrepises depuis sa prise de pouvoir. Les candidats en face ayant déjà géré de façon scabreuse le pays,  savent pertinemment qu’ils ne sortiront pas vainqueurs d’une élection présidentielle à laquelle Alassane Ouattara est candidat. Affi N’Guessan et son patron Laurent Gbagbo ont plongé le pays dans un chaos, dès leur prise de pouvoir. Ils ont vite instauré une dictature avant de connaître une chute brutale parce qu’ils voudraient s’accrocher au pouvoir d’Etat, après avoir perdu l’élection présidentielle dans les urnes. Quant au président Henri Konan Bédié, le seul programme qu’il a à présenter aux Ivoiriens est basé sur le tribalisme et le régionalisme. L’Ivoirité qui a été son mode de gouvernance a plongé le pays dans le gouffre. Marqué par la haine, depuis ce jour, Henri Konan Bédié compte revenir aux affaires pas dans le dessein de faire le bonheur  tant recherché des Ivoiriens mais reconquérir le pouvoir pour régler les comptes à ses adversaires politiques et idéologiques qu’ils a toujours accusés d’être les principaux instigateurs de sa chute brutale, le 24 décembre 1999. Quel bilan probant pourra-t-il présenter pendant la campagne présidentielle qui puisse persuader les électeurs ivoiriens ? Bédié a déjà géré ce pays de façon scabreuse si bien qu’aucun ivoirien ne compte lui donner la caution de reprendre  ce pays. La dictature avec laquelle il a dirigé la Côte d’Ivoire a été la raison fondamentale du putsch perpétré contre son régime en décembre 1999. La Côte d’Ivoire a besoin de la paix pour amorcer son développement. Ainsi, tous ceux qui agiront contrairement à la sécurité des Ivoiriens devraient répondre de leurs actes devant les juridictions compétentes du pays.    

Romaric Sako