Violences meurtrières à Dabou : Des ex-forces nouvelles à l’origine des troubles ?
Les populations de Dabou ont vécu un grand cauchemar, en début de semaine avec la montée de la violence meurtrière dans la capitale des grands ponts. Des personnes non identifiées puissamment armées ont semé la désolation dans la ville. Le bilan fait état de huit personnes tuées. Si des supputations vont bon train, force est de remarquer que certaines autorités du pays et non des moindres sont clairs sur ce qui se passe à Dabou. Le préfet du département de Dabou Remi N’Nzi Kanga qui bénéficie d’un service de renseignement non négligeable est formel. Il s’agit d’une milice qui se cache derrière cette attaque. » Initialement une banale confrontation politique entre tenants du pouvoir et de l’opposition s’est muée en un conflit entre Dioula (malinké) et Adjoukrou. Mais nous sommes convaincus qu’une milice bien armée a voulu récupérer cette confrontation « , a-t-il expliqué. A qui profitent les attaques meurtrières à Dabou ayant officiellement fait à ce jour, huit morts, 41 blessés ainsi que de nombreux dégâts matériels ? La question reste posée. Toujours est-il que le directeur exécutif du Rhdp, Adama Bictogo n’a pas hésité à affirmer que derrière cette attaque ignoble se cachent des ex-forces nouvelles. Le ministre Bictogo cite nommément Ben Souk et son mentor Guillaume Kigbafori Soro en exil en France. Sans doute du faite que ce dernier a toujours soutenu qu’il n’y aura pas élection présidentielle le 31 octobre 2020. Le gouvernement ivoirien est pourtant en campagne. C’est bien dans cette atmosphère de bras de fer que la désolation a été créée. Depuis hier, la situation est relativement calme. L’Etat ivoirien prendra ses responsabilités selon le ministre Bictogo.
Jeanne Auréole
