Danny Saïd veut reluire l’image d’Abobo par la chanson

Danny Saïd veut reluire l’image d’Abobo par la chanson
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Danny Saïd, un nouvel arrivé dans le monde de la chanson, compte à travers le Zouglou faire reluire l’image d’Abobo.

« Hamed Bakayoko a peint Abobo avec des lettres de noblesse. J’habille ses réalisations avec mon phrasé chansonnier. ». Ses propos sont de Danny Saïd, né Charles  Daniel Logbo, un artiste zouglou. Qui vient de mettre sur le marché de la chanson deux titres de sensibilisation, ‘’Immigration’’ et ‘’Abobolais’’.

Le premier titre ‘’Immigration’’ est un problème qui touche l’Afrique et en Europe. A travers cette chanson, l’artiste fait un gros plan sur les candidats au bonheur, qui  généralement se retrouve au fonds de l’océan. Or, ils peuvent réussir avec de bonnes dispositions dans leur pays. Le deuxième ‘’Abobolais’’ est une complainte pour donner du lustre aux populations de ce lieu. Car, dans le mental du commun des mortels, cette commune est l’eldorado du gangstérisme, de l’incivisme et de l’insalubrité. A ce titre, tous les maux lui sont attribués pour saper le moral de ses habitants.

Pour effacer les clichés récurrents taillés sur mesure pour marginaliser cette municipalité, Danny Saïd a mis en boîte son intelligence pour annuler les propos malveillants qui lui sont collés à longueur de propos. Quel fusible représente le matricule Abobolais ? C’est ce qui a poussé l’artiste à réagir. Pour lui : « Abobo a donné à la nation ivoirienne des stars, tels Gervinho, Arouna Koné, Sam Abouo Dominique, Zorro Marc, John Pololo, Grand-père, Molière, Kamikaze du Zouglou, Zouglou Fashion, etc. Il faut lui tirer le chapeau au lieu de le voir comme un laboratoire de déchets humains et environnementaux. ».

La chanson Abobolais est sortie il y a à peine deux mois.Son auteur veut faire d’elle, un hymne à la reconnaissance du socle de sécurité en matière de culture et d’exemple du combat pour la survie et l’alpinisme social. Car, dit-il : « Le vrai combattant n’est pas celui qui est né avec une cuillère d’argent dans la bouche. C’est celui qui fait fi des dispositions qu’ont installées ses géniteurs. C’est celui qui lutte pour se faire une place au soleil. Hamed Bakayoko en est la parfaite illustration. ».

Danny Saïd en gladiateur lyrical veut laver l’affront infligé à la commune qui l’a vu naître et lui donne de l’inspiration pour la pose de ses réflexions sur la musique. Le Zouglou, qu’il a choisi pour véhiculer ses messages, est pour lui la meilleure caisse de résonance pour faire entendre sa voix.

Clément Koffi

@admin

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