Une plateforme vient mettre en valeur les talents ivoiriens

Valoriser la culture autrement que les visions à l’ancienne. C’est la méthode que mettent en place autour de la plateforme dénommée :

 « Rikomusic.fr », un Américain, un Français et trois Ivoiriens. Cette structure vient pour mettre en valeur les talents. Son lancement a été fait le 19 avril dernier dans le monde entier à travers les réseaux sociaux et la visioconférence. Pour les créateurs de l’outil, les talents musicaux dans le monde et principalement en Côte d’Ivoire sont multiples. Le problème est que leurs détenteurs ne savent pas où aller les exposer pour se faire de la renommée.

Aussi, ils n’arrivent pas à avoir des mécènes ou des producteurs pour leur donner la chance d’éclore. Le palliatif trouvé par les promoteurs de la plateforme est de permettre aux mélomanes et autres acteurs du monde musical de pouvoir connaître les travaux des artistes par ce canal. « Notre objectif est de faire venir sur la plateforme, les artistes, les mécènes, les partenaires, afin qu’à travers leur pierre, ils participent à l’édifice de la propulsion de la culture ivoirienne. Le pays en a grand besoin pour son rayonnement mondial », renseigne Yaya Sidibé, fondateur et directeur général de Rikomusic.fr.

Les prestations qu’offre cet instrument de découverte des artistes, est que le site est dédié aux fabricants de musique instrumentale (Beatmakers), ainsi qu’aux ingénieurs de son, arrangeurs. Bref tous ceux qui font de la musique. La plateforme a une lucarne comparable à une banque de sons musicaux, sur lesquels peuvent apprendre à chanter ou poser la voix, les artistes qui le désirent. De même,  ceux qui en ont le désir, peuvent faire des compositions grâce à la musique assistée par ordinateur (Mao). 

 A l’occasion de son lancement, 5 beatmakers ivoiriens ont proposé à cet effet, leur composition aux mélomanes et chanteurs du monde. Rikomusic.fr compte étendre les tentacules des artistes qui n’ont pas les moyens de promouvoir leurs œuvres, en les aidant par sa structure. Elle a pour ce faire, ouvert une lucarne baptisée : « Musique d’ici et d’ailleurs ». Qui va permettre aux chanteurs de pouvoir s’exprimer, d’être vus et entendus dans des contrées dont ils n’imaginent pas.

Ce chapitre est en fait un tremplin qui, comme le souligne le premier responsable de la structure, Yaya Sidibé : « va aboutir dans pas longtemps sur les Awards Rikomusic, qui vont récompenser la créativité artistique ». Le directeur général souhaite que sa plateforme soit une émulation pour la jeunesse, qui gagnerait à conserver sa culture en menant une activité saine, en apprenant à jouer un instrument de musique. Cela lui fera ressortir le talent ancré en elle et le mettre à la disposition de l’humanité entière. Car, dit-il : « Le savoir est une richesse. La culture est à la base du développement.

Clément Koffi