Désobéissance civile, boycott actif, Cnt…30 charges retenues contre Affi

Désobéissance civile, boycott actif, Cnt…30 charges retenues contre Affi
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Placé sous mandat de dépôt depuis hier soir, le frontiste Pascal Affi Nguessan doit maintenant répondre de ses actes de bravade devant la justice. Une épreuve pas facile à traverser surtout lorsqu’on a à son dos pas moins de trente 30 charges

Pascal Affi Nguessan, le président  du front populaire ivoirien, (Fpi) le parti de l’ex-président Laurent Gbagbo a finalement été écroué hier et mis sous mandat de dépôt à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca).

Selon nos informations, il a été déféré à la prison après avoir été entendu pendant plusieurs heures d’horloge par le procureur de la République près le Tribunal d’Abidjan Christophe Richard Adou, nous avons appris des sources judiciaires.

Selon toujours nos informations et à la fin de l’audition, c’est au moins trente (30) charges qui auraient été retenues contre le frontiste et par ailleurs porte-parole de la plateforme de l’opposition. Et ces charges ont été énumérées ainsi que suit : complot contre la sécurité de l’Etat, rébellion en bande organisée, acte de terrorisme, coup et blessures volontaires, destruction par incendie de véhicules appartenant à autrui, vol et destruction du matériel électoral, hostilité contre la patrie, sédition, trouble à l’ordre public, etc, etc.

Autant de charges que des faits délictueux avec preuves à l’appui, que l’opposant Pascal Affi Nguessan devra répondre devant le juge dans les jours qui s’égrainent.

Il faut rappeler que vendredi dernier et au cours d’une conférence de presse, le procureur de la république Richard Adou avait prévenu que tous les fauteurs de troubles qui avaient lancé le mot d’ordre de désobéissance civile et de boycott actif de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020, devaient faire l’objet d’une enquêtes minutieuse et que, au pire des cas, ils répondraient de leurs actes devant la justice s’il était avéré qu’ils sont en infraction.

La désobéissance civile actée par l’opposant Affi Nguessan aujourd’hui mis aux arrêts, s’était également traduite par un appel solennel à la non reconnaissance de l’élection présidentielle du 31 octobre 2020 et par voie de conséquence, à la non reconnaissance du chef de l’Etat Alassane Ouattara comme le président de la république de Côte d’Ivoire.

Et pour boire la coupe jusqu’à la lie, le frontiste Pascal Affi Nguessan et sa bande, avaient mis en place un prétendu Conseil national de transition formé d’un gouvernement de 29 membres dirigé par l’ex-président Henri konan Bédié.

Une sorte de gouvernement parallèle que l’Etat a tôt fait de sévir.

Dieunedort Essomé

L K

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