Election présidentielle : Bédié a toujours eu peur d’affronter Ouattara

Election présidentielle : Bédié a toujours eu peur d’affronter Ouattara
374 Vues

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président Henri Konan Bédié, président du PDCI a toujours éprouvé une folle peur de rencontrer le président Alassane Ouattara à une élection présidentielle. Pourquoi ne pas essayer un jour pour voir ce qu’il pèse en réalité face à un  adversaire de la trempe de Ouattara? On le sait, alors que les Ivoiriens sont invités à l’élection présidentielle d’octobre 1995, le Chef de l’Etat d’alors, Henri Konan Bédié sort l’article 35 de la constitution pour rejeter arbitrairement la candidature du docteur Alassane Ouattara à cette élection présidentielle. Tout le monde sait que rien ne fondait le rejet de cette candidature du président de l’ex-RDR à cette époque. Bédié avait décidé de mâter le front républicain en demandant à Guéi Robert, le Chef d’Etat-major d’alors, de faire sortir l’armée. Le refus du Général Guéi va lui coûter son poste à la tête de l’Etat-major de l’armée. A l’approche des élections présidentielles de 2000, le président Henri Konan Bédié qui veut contourner un adversaire potentiel et coriace brandit encore l’article 35 et lance même un mandat d’arrêt international contre le leader des républicains. La suite, on la connaît. Bédié est chassé du pouvoir par des jeunes gens qui placent Robert Guéi à la tête du pays. Encore cette année, alors que tout le monde attend ce grand match démocratique qui va opposer le capitaine du PDCI au numéro du RHDP, voici que Bédié recule et crie sur tous les toits que Ouattara n’est pas présidentiable selon un ‘’article 185’’ qu’il invente lui-même, lors d’une interview sur une chaîne étrangère. Ce face-à-face attendu par les Ivoiriens aura lieu pour voir combien chaque leader pèse. Notre souhait est de voir chaque leader convaincre la population par le bilan de ses activités et le prochain programme de société pour remporter cette élection dans la fraternité, la paix et la démocratie. Parce que les Ivoiriens sont fatigués des invectives qui ont tendance à les séparer. La Côte d’Ivoire étant une et indivisible, nous souhaitons une élection paisible et fraternelle. Que le vaincu appelle le vainqueur, au soir du 31 octobre pour le féliciter. Et que tout le monde travaille pour la construction d’un d’Etat fort dans la sous-région et en Afrique.

Jeanne auréole

L K

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *