EX-UDPCI / 2 fautes constitutionnelles exposent Mabri à la Justice : Toikeusse et Blé Guiraho priés de libérer le ‘‘tabouret’’

EX-UDPCI / 2 fautes constitutionnelles exposent Mabri à la Justice : Toikeusse et Blé Guiraho priés de libérer le ‘‘tabouret’’
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Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mabri Toikeusse qui bafoue les activités du parti unifié à quelques mois des élections présidentielles peut-il honteusement continuer à occuper ce département ministériel ? Combien de temps va-t-il attendre pour démissionner ? La question reste posée. Mais toujours est-il que des irréductibles du président Alassane Ouattara et inconditionnels du parti RHDP demandent à M. Mabri de libérer le ‘’tabouret ‘’ plutôt que de vouloir s’accrocher honteusement à un poste ministériel qui lui a été offert par le RHDP, note notre interlocuteur. Mabri n’est pas seul à être demandé à libérer la fonction qu’il occupe dans le gouvernement. M. Blé Guiraho doit également partir de la direction générale du CROU, poste qu’il occupe grâce à son militantisme au parti unifié. ‘’ Comme il tarde à ne pas clarifier sa position, il doit partir de la direction générale du CROU enfin de mieux se consacrer aux activités de l’ex-UDPCI. Le parti unifié ne s’arrêtera pas de fonctionner, après leur départ, indique un interlocuteur de la région du  Guémon, militant du RHDP. M. Mabri est ministre depuis 2003 sous le règne de Laurent Gbagbo. Cela veut dire que l’égoïste héritier de feu Général Guéi Robert est ministre, il y a dix-sept bonnes années. Ce qui fait de lui, le ministre ayant passé le plus longtemps de temps  dans le gouvernement ivoirien. Jeune mais doyen ! Pour certains leaders du RHDP et l’ex-UDPCI, ce ne sont pas le nombre d’années passées dans le gouvernement de Côte d’ Ivoire depuis Laurent Gbagbo à Alassane Ouattara qui pose problème. Mais sa défiance au parti unifié et sa ruse au sein du RHDP ont conduit à la réticente générale au RHDP. Vice-président du RHDP dans la journée et la nuit, président d’un parti UDPCI déclaré mort, depuis les 25 et 26 janvier 2019 lors du congrès extraordinaire du RHDP, Mabri veut être soit candidat du RHDP soit candidat de l’ex-UDPCI. Or le conseil politique du RHDP ayant choisi le premier ministre, Amadou Gon Coulibaly comme le porte-flambeau du RHDP aux futures présidentielles, il ne reste que l’ex-UDPCI à Mabri. Le parti de Guéi n’existant plus depuis la tenue du congrès extraordinaire du RHDP en janvier 2019, M. Mabri Toikeusse devrait en réalité consacrer toute son énergie au parti unifié. Plutôt que chercher à réanimer ou ressusciter un parti qui légalement n’existe plus en Côte d’Ivoire. Malheureusement, Mabri soutenu par un certain Blé Guiraho grâce aux millions qu’il amasse au CROU, n’entend pas lâcher prise. M. Blé Guiraho, puissant directeur général du CROU, quelques cadres et élus bénéficiant des largesses du gouvernement RHDP combattent la candidature du premier ministre. Le Ministre de l’enseignement supérieur, le directeur général du CROU et quelques cadres élus, alimentent financièrement l’EX-UDPCI  dissout. Il n’est cependant sans ignorer qu’en Côte d’Ivoire, la constitution interdit qu’on dirige deux partis politiques à la fois. La loi fondamentale ivoirienne ne permet pas à Mabri d’être vice-président de l’ex-UDPCI et vice-président du RHDP. Des militants du RHDP y voient deux grosses fautes. La première erreur, il est interdit à Mabri de militer en même temps au RHDP et à l’UDPCI. Être responsable de deux partis politiques sur le même territoire relève d’une faute constitutionnelle très grave. La seconde grave erreur commise par le ministre nostalgique du défunt parti de Robert Guéi, c’est que l’UDPCI au nom duquel l’activiste Mabri tient des réunions nuitamment au détriment de l’avenir du RHDP, n’existe plus.

Mabri s’expose à la justice

Etre président d’un parti et un vice-président d’un autre, expose le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique à la justice.MabriToikeusse sait bien que cela est interdit en Côte d’Ivoire. La Côte d’Ivoire, pays de droit organisée avec des structures efficientes ne saurait tolérer ce genre de déviations.Pour l’instant, ce qui est demandé à Mabri, c’est d’être courageux et libérer le ministère de l’enseignement supérieur qui est une faveur du RHDP.Mabri en réunissant des militants au nom de l’ex-UDPCI enfreint tout simplement aux moindres règles qui régissent les partis politiques en Côte d’Ivoire. Nul n’est au-dessus de la loi. Hier nous avons tenté de joindre en vain le cabinet du ministre Mabri. Son conseiller technique, M. soumahoro n’a pas décroché le portable. La secrétaire dame Awa au téléphone a souhaité que l’Essor Ivoirien lui revèle la source de l’information selon laquelle le ministre Mabri doit démissionner comme si elle n’était pas dans le pays. Récemment des cadres du nord, réunis au siège du RHDP à la Rue Lépic, ont demandé à Mabri de donner sa potion. A cette réunion, ont participé le ministre Konaté Sidi, un irréductible d’Houphouët-Boigny, des élus et cadres. Aujourd’hui tous ces cadres sont unanimes qu’un ministre et directeur général qui sabotent le parti unifié doivent démissionner.

Jeanne Auréole

L K

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