Lutte contre le Covid-19 : Anyama défie les mesures imposées par le gouvernement

Lutte contre le Covid-19 : Anyama défie les  mesures imposées par le gouvernement
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Avec les ravages du Covid-19, les autorités ivoiriennes ont pris 21 mesures, dont la plus importante est le couvre-feu instauré de 21h à 5h du matin. Pendant que toutes les localités suivent la consigne, la commune d’Anyama, par le truchement de hors-la loi, défie les autorités ivoiriennes. Casses, pillages et meurtre illustrent la désobéissance.

Anyama fait-elle partie de la Côte d’Ivoire ou non ? C’est l’interrogation que de nombreuses personnes font. Anyama de mémoire collective est la cité du refus. Elle le démontre encore une fois par une série d’actes pas du tout catholiques. Qui, par leur interprétation, sonnent comme un défi à l’ordre instauré par le gouvernement ivoirien. Alors que 21 mesures, dont 13 prises par le gouvernement et 8 autres renforcées par le chef de l’Etat, en vue de bouter le coronavirus Covid-19 hors du pays, sont en vigueur, des partisans de l’incivisme préfèrent passer outre mesure. Dans la nuit du vendredi 27 mars dernier, en plein couvre-feu, un magasin de portables et accessoires, est pris d’assaut à Anyama-Zossonkoi, par une bande de pillards. Le constat au petit matin est plus que clair. Même pas un fourreau de portable n’est resté dans le local. Le jour suivant (Samedi 28 mars : ndlr), la nuit servant de camouflage aux activistes irrespectueux de la loi, permet à des malfrats de fracturer la porte d’un magasin d’une cour, sans manquer d’emporter les cuisinières, bonbonnes de gaz et autres ustensiles de cuisine. Anyama-Zossonkoi, le désormais tristement célèbre quartier hors-la loi va encore faire parler de lui ce même jour. Outrepassant la mesure de fermeture des maquis, bars et night-clubs, un maquis ouvre ses portes, à la grande joie des noceurs. Pendant que la boisson coule à flot, une rixe intervient entre deux amoureux. De remontrances en colère, s’en suit une bagarre. Au cours de celle-ci, une bouteille est cassée intentionnellement par la jeune fille du couple. Qui l’enfonce mortellement sans trop de réflexions, dans l’abdomen de son conjoint. Celui-ci s’écroule dans une marre de sang avant de succomber de sa blessure. L’amante assassin est saisie et envoyée bien au chaud derrière les barreaux du commissariat de police. Ce drame ne pouvait pas arriver si le propriétaire du maquis n’avait pas donné l’ordre à son gérant d’ouvrir le local. Un autre événement à brûler la politesse aux mesures s’est déroulé le 28 mars dernier au quartier Shneider. Dans ce lieu, un mariage célébré il y a quelques temps est remis au goût du jour en ce qui concerne les festivités. La mesure dit qu’il faut éviter les attroupements de plus de 50 personnes. Mais l’organisateur lui a préféré défier le gouvernement. Il a aménagé son espace de fête avec 4 bâches, contenant au minimum 300 personnes. Après investigation, le fêtard est un policier. La police a été immédiatement saisie par un administré de la localité qui a requis l’anonymat. Les policiers lui ont dit qu’ils feront un tour sur le lieu. Ce qui n’a jamais été fait. Décidément le mot d’ordre n’a pas été perçu par lui. C’est le lieu d’appeler les forces de l’ordre et de sécurité à prendre leurs responsabilités, quant aux mesures dictées par le gouvernement. Font-elles leurs rondes dans toutes les zones sous leur protection ou manquent-elles d’effectifs ? Les dires vont bon train après ces actes produits dans la ville. Il est également bon de rappeler aux citoyens que l’incivisme a un prix. Et que celui qui enfreint aux mesures se met sur le coup de la loi.

C.K

L K

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