Présidentielle d’octobre 2020 : Gon Coulibaly Face à Henri Konan Bédié

Présidentielle d’octobre 2020 : Gon Coulibaly Face à Henri Konan Bédié
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Le 31 octobre prochain, les Ivoiriens iront aux urnes pour choisir le président de la République qui conduira la destinée du pays entre 2020 et 2025. Les partis politiques intéressés par cette joute électorale sont le PDCI du président Henri Konan Bédié chef de fil de l’opposition ivoirienne et le RHDP, nouveau parti politique ivoirien qui draine à présent du monde. Le parti du président Bédié s’apprête à aller à la convention du parti afin de faire le choix du candidat qui représentera ce parti à la date du 31 octobre. Déjà, Bédié qui a annoncé sa candidature est vu comme le candidat du vice-président du PDCI, Gnamien Yao et tous les présidents de la jeunesse du vieux parti politique ivoirien, née de l’époque coloniale. A analyser donc les choses de plus près, Bédié est le candidat du PDCI. ‘’ Sinon, il n’irait pas à cette convention. Humilié le président Henri Konan Bédié, ce dinosaure à la convention en choisissant un autre candidat, signifierait la mort définitive du PDCI. Surtout que tout le monde se dirige vers le RHDP’’, indique un secrétaire de section du parti cher à l’homme de Daoukro. Alors, Bédié candidat du PDCI et Amadou Gon Coulibaly porte-flambeau du RHDP, qui gagne le match ? Certains diront que le match est serré vu la renommée des deux hommes. Mais en réalité, le premier ministre Amadou Gon a les possibilités de qualifier son équipe dès le premier tour de cette élection. Le lion rugira une seule fois face au doyen d’âge de tous les leaders des partis politiques ivoiriens. Le président de la nouvelle génération est bien parti pour continuer l’œuvre du grand bâtisseur, Alassane Ouattara. Il n’y aura donc pas de débat à ce niveau. Et cela, pour plusieurs raisons. La première, c’est que l’homme du RHDP qui affrontera Bédié est très jeune. Il a à peine la soixantaine. Le pays a besoin d’un sang frais pour continuer le processus de l’émergence. Un vieillard de 87 ans suscite beaucoup de doute et d’interrogations quant à la conduite du pays vers une destinée heureuse. Jeune qu’il est, Amadou Gon Coulibaly puisque c’est de lui qu’il s’agit bénéficiera de la confiance et du soutien sans faille des millions de militants du parti RHDP et de plusieurs Ivoiriens qui ont déjà goûté aux délices des réalisations du président Alassane Ouattara. Et comme se sont plusieurs régions ivoiriennes sur lesquelles le vent du développement et de la paix a soufflées, personne n’hésitera à faire confiance au filleul du président Alassane Ouattara. Pour cette raison, Henri Konan Bédié mordra la poussière dès les premiers résultats de la compétition. Ce qui primera le 31 octobre prochain, c’est le bilan contre le bilan. ‘’ Bilan Contre bilan ! Bilan contre bilan’’, le soulignait récemment le président de l’Assemblée Nationale de Côte d’Ivoire, Amadou Soumahoro à Sorobango, Koun Fao et San Pedro. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’à ce niveau, il n’y a pas véritablement de combat entre le chef du gouvernement ivoirien et l’ex-ministre de l’économie du président Houphouët-Boigny. Le premier ministre a certes joué son rôle de bâtisseur mais a accompagné cette noble mission de la probité. La probité est l’ensemble de définition de tous ceux qui ont suivi et suivent le président Alassane Ouattara, ce fonctionnaire international pétri d’intelligence. Les détournements et pillages des deniers publics qui ont été considérés comme mode de gouvernance alors que Bédié était d’abord ministre de l’Economie et des Finances sous le vieux (révoqué après) et ensuite président de la République entre 1993 et 1999 disqualifient le roitelet de Daoukro. Alors qu’en réalité, l’homme est vomi par le V Baoulé. La capitale Yamoussoukro a été plongée dans l’ornière sous Bédié. C’est toute une ville en désuétude qu’il a offerte comme un cadeau empoisonné à ses successeurs. Seul le président Alassane Ouattara a mis en place, une stratégie de développement de la cité des lacs qui était considérée comme une idole du père des vrais houphouétistes, Nana Boigny. Le premier ministre pour le travail excellent qui a été réalisé dans ce département et partout ailleurs, sortira grand devant son aîné de 27 ans en octobre prochain. Gon Coulibaly 61 ans seulement et Bédié 87 ans révolus. Si Bédié est encore habité d’un brin d’humilité, il viendra féliciter son jeune frère Amadou Gon Coulibaly qui sera porté au pouvoir par la jeunesse ivoirienne. Oui, la jeunesse ivoirienne à la quelle Bédié a demandé de retourner à la terre sans moyens quand il était encore à la barre, cette même jeunesse est aujourd’hui honorée par le président Alassane Ouattara, le premier ministre et tout le gouvernement ivoirien. Partout dans le pays, on note la présence remarquable de plusieurs agences emploi jeune qui apportent des aides financières à la jeunesse ivoirienne. Sans discrimination, les jeunes ivoiriens ont du soutien colossal du gouvernement ivoirien à travers le programme emploi jeune pour créer des activités régénératrices de revenus. On ne saurait passer, sans saluer le ministre Mamadou Touré qui est au four et au moulin coordonnant chaque jour les cérémonies de distribution des finances à la jeunesse. Le candidat Bédié, on le voit, a ses chances fortement réduites face au premier ministre Amadou Gon Coulibaly. En Côte d’Ivoire, qui n’aime pas le climat de paix favorisé par le régime RHDP ces dix dernières années ? Il faut le dire net, depuis que le président Alassane Ouattara a accédé au pouvoir, il a su protéger et sécuriser les Ivoiriens. Les parents vivent dans la quiétude la plus totale dans les villages et campements reculés grâce au président Alassane Ouattara et à son premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Les populations vaquent paisiblement à leurs activités champêtres. Au nom de cette paix qui n’a pas été bien conservée sous Bédié, les Ivoiriens n’hésiteront pas à voter majoritairement le Lion de la savane. Depuis février 2020, le RHDP est prêt pour aller aux élections. Le parti a fait l’évaluation de toutes les structures mises en place pour la mobilisation et la sensibilisation. Malgré le Covid-19, un travail important se fait sur le terrain.

Romaric Sako

L K

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