30 ans de la FESCI, présidentielle d’octobre : Blé Goudé lance des piques contre le candidat Bédié

30 ans de la FESCI, présidentielle d’octobre : Blé Goudé lance des piques contre le candidat Bédié
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Blé Goudé Charles, ancien président de la Fesci, la grande association scolaire et estudiantine de l’Afrique de l’Ouest, bien que poursuivi par la CPI, a bien voulu se rappeler de l’époque dictatoriale de Monsieur Henri Konan Bédié, le puissant héritier de Félix Houphouët-Boigny de 1993 à 1999. 21 avril 1990-21 avril 2020, cela fait bien 30 ans d’existence de la fédération estudiantine et scolaire de la Côte d’Ivoire. Charles Blé Goudé qui a été l’un des pionniers de ce mouvement de 1998-2001 s’est saisi de ce 30ème anniversaire de la fédération pour se rappeler du règne dictatorial de Konan Bédié qui gouvernait la Côte d’Ivoire à cette époque. Le bilan de cette époque viendra certes un jour, mais Charles Blé Goudé a voulu partager l’époque cruciale de Bédié vécue par les étudiants. Pour dépeindre la mauvaise gouvernance du dauphin constitutionnel, malheureusement qui veut revenir aux affaires au soir du 31 octobre, Goudé a rappelé aux Ivoiriens que Bedos n’est pas bon pour la Côte d’Ivoire. C’est bien ce qu’il veut signifier à travers ce récit ci-dessous. ‘’ Je voudrais partager avec vous cette histoire. Nous sommes en 1995, à la veille des élections. Le SG Soro est mis aux arrêts le 28 septembre. Un mois plus tard, le 28 octobre Pikasse Damana, Drigoné Faya et moi-même sommes arrêtés et conduits à l’école de police via la DST. Bossina Marius, Maya Dominique, Bozon Jean serges et Gogoua Armand nous y rejoignent plus tard. Le seul pêché que tous ces étudiants ont commis à cette époque, c’est qu’ils sont soupçonnés d’être proches des présidents Alassane Ouattara et Laurent Gbagbo. Ces deux géants de la scène politique formaient un bon mariage grâce au Front républicain. Cette jeunesse estudiantine qui dédaignait une dure dictature de M. Henri Konan Bédié espérait que le bonheur viendrait des présidents Gbagbo et Alassane Ouattara. A la veille donc des élections présidentielles, fait le honteux choix de mettre tous ces jeunes étudiants sous éteignoir afin de mieux neutraliser l’opposition. Sachant que c’est la jeunesse qui est le socle d’un parti politique. A cette époque, Bédié aveuglé par sa dure dictature, va même pousser très loin bouchon en demandant à son Chef d’Etat-major des Armées de l’époque de faire sortir l’armée ivoirienne et la mettre aux trousses des militants et surtout des étudiants dans les cités universitaires dominées par les idéaux de l’opposition. Pour avoir refusé de sortir une armée contre des honnêtes citoyens et des étudiants qui réclamaient des élections justes, transparences et sans exclusions, N’Zouéba a éjecté sans état d’âme Guéï Robert de son poste de Chef d’Etat-major des Armées (CEMA). Voici ce Bédié qui veut revenir aux affaires, après tant d’années passées au garage. Un retour de Bédié est envisagé pour se venger et non pour développer la Côte d’Ivoire. Avec cette sortie ‘’du général de la rue’’ à quelques six mois des élections présidentielles en Côte d’Ivoire, on peut affirmer sans risque de se tromper que la prétendue alliance PDCI-Daoukro et FPi version Laurent Gbagbo n’est pas loin de prendre du plomb dans l’aile. Ici, c’est le président Bédié candidat du PDCI qui sera obligé d’affronter sans soutien le candidat potentiel du RHDP, Amadou Gon Coulibaly. Car le front populaire ivoirien tel qu’on le connaît à tant qu’un parti égoïste ne saura travailler pour que le PDCI sorte victorieux dans cette élection présidentielle. Le Fpi n’ira jamais aux élections tant que Gbagbo ne sera pas libéré. Ce parti qui est spécialisé dans la pratique de la politique chaise vide n’est pas un bon allié pour HKB. Il faut donc tirer les conséquences avec cette sortie de Blé Goudé qui accable le vieux de Daoukro, candidat du PDCI.

Jeanne Auréole

L K

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