A 5 mois des élections présidentielles : Un délégué régional du PDCI démonte Bédié
Dans une contribution mise à la disposition de la rédaction du quotidien L’Essor Ivoirien, un délégué régional du PDCI, membre du bureau politique du vieux parti fait des révélations de taille sur le secrétaire exécutif en chef du PDCI.
Les Nku-Nku qui filtrent les courroies du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), laissent de plus en plus entendre que le ‘’ZAMOU’’ de Maurice Kacou Guikahué, secrétaire exécutif en chef de ladite formation politique, a eu raison du ‘’vieux’’ Henri Konan Bédié, totalement perdu dans ses calculs politiques. En effet, Henri Konan Bédié se réveille et découvre le jeu ‘’ macabre’’ et suicidaire de son secrétaire exécutif, Maurice Kacou Guikahué, qui l’envoie à la perdition. Une ‘’guerre froide’’ couve actuellement entre le président du PDCI et son secrétaire exécutif en chef, Maurice Kacou Guikahué, dont le cri sans cesse ‘’Bédié est notre candidat naturel’’ est un stratagème pour nuire au président du PDCI. Et pourtant son plan B est de positionner sa propre candidature pour le parti à la présidentielle.
Voici le récit d’un plan savamment monté par Guikahué, point par point.
Enpolitique, il y a plusieurs scénarios, lorsqu’on veut écarter les adversaires.
Si l’on veut le faire ‘’sans bruit’’, celle qui tient la route est de ‘’procéder par élimination’’. Voici les premiers scénarios utilisés par Guikahué pour écarter de puissants cadres leaders du PDCI sur qui Bédié comptait. Notamment, Daniel Kablan Duncan, Kobenan Kouassi Adjoumani, Ahoussou Jeannot, Amichia François, Danho Paulin, Abinan Kouakou Pascal, Aka Aouélé, Amedé Kouakou, Siandou Fofana, Anoblé Félix, etc. L’on se souvient d’une crise entre l’ex-porte-parole du PDCI, Kobenan Kouassi Adjoumani et Maurice Kacou Guikahué. Elle a été préparée savamment par Maurice Kouakou Guikahué à travers cette affaire de ‘’micro’’ et ‘’haut-parleur’’. Une crise qui a éclaté entre lui et l’ex-porte-parole, lorsque ce jour-là, Maurice Kouakou Guikahué lui avait fait arracher le micro au cours d’une réunion à Daoukro. Bédié qui avait essayé de calmer les deux parties en conflit, a finalement pris position pour Maurice Kouakou Guikahué. Cela, parce que tellement le secrétaire exécutif du PDCI avec de grands appuis au sein du parti, menaçait de démissionner si Bédié ne chasse pas Kobenan Kouassi Adjoumani et tous ceux qui l’ont soutenu. Ce sont Daniel Kablan Duncan, Ahoussou Jeannot, Amichia François, Danho Paulin, Abinan Kouakou Pascal, Aka Aouélé, Amedé Kouakou, Siandou Fofana, Anoblé Félix, etc. Un plan que Guikahué a savamment préparé à travers des rapports qu’il a remis à Bédié, faisant croire que tous ces cadres du PDCI ne sont pas sincères et qu’il a recensé des militants jeunes dans toutes les régions pour les remplacer. Parmi ceux que Maurice Kouakou Guikahué n’a pu faire plier par son plan sadique, il y a Konan Kouadio Bertin (KKB) qui est revenu malgré la tempête. Pour la gouverne de l’opinion, le président du PDCI, Henri Konan Bédié, avait signé la nomination de KKB après son retour. Cette décision a été bloquée par Maurice Kouakou Guikahué pendant 8 mois. Bédié a donc été contraint à prendre une autre décision pour nommer KKB en février 2020 qu’il lui a remise lui-même. Actuellement KKB est poussé à la révolte par Guikahué qui continue de manigancer de façon subtile pour l’écarter. Et si par extraordinaire Henri Konan Bédié revient aux affaires à la tête de la République, Guikahué projette d’être vice-président avec le secret espoir de l’éjecter un an après pour prendre le pouvoir. Sa stratégie : exploiter un schéma de coup d’Etat en interne. Pour brouiller les pistes, il n’hésite pas à dire à ses proches que ‘’si Bédié n’est pas candidat, je suis le candidat naturel du PDCI’’. Coupant ainsi l’herbe sous les pieds de Billon, Thierry Tano, Thiam, etc. Pourtant, Guikahué a déjà soutiré assez d’argent à tous ceux-là en leur faisant croire à chacun, qu’il fera tout pour qu’il soit le candidat du PDCI à la présidentielle de 2020. Voici des informations que KKB a, à sa disposition, et qui le révoltent. Quant à Aka Véronique, Guikahué l’utilise et la combat concomitamment. Lorsque les ex-cadres PDCI, conduits par Duncan sont allés convaincre Bédié, ce jour-là, de rester au RHDP, Guikahué a appelé Aka Véronique (la ‘’fille chouchou de Bédié’’) à la rescousse, lui demandant d’aller menacer Bédié afin qu’il refuse de rester au RHDP, lors de la rencontre fixée le lendemain. C’est ce qu’elle avait fait ‘’se jetant’’ aux pieds du ‘’Vieux’’, pleurant et menaçant de se suicider s’il acceptait la proposition de Daniel Kablan Duncan, Kobenan Kouassi Adjoumani, Ahoussou Jeannot, Amichia François, Danho Paulin, Abinan Kouakou Pascal, Aka Aouélé, Amedé Kouakou, Siandou Fofana, Anoblé Félix, etc. Résultat, la pression de Guikahué a eu raison de Bédié qui était pourtant partant pour le RHDP. Le lendemain, à la réunion, il s’est retiré du RHDP qu’il a lui-même créé. Or, c’est le plan diabolique de Guikahué qui a fait perdre Aka Véronique aux élections régionales passées parce qu’elle devenait trop puissante. Guikahué n’aime pas voir cela au PDCI. Comme la souris qui souffle et mord, Guikahué a réussi à convaincre Mlle Assoumou Béatrice, alors directrice de communication d’Aka Véronique, à rentrer dans son système. Assoumou Beatrice qui était chargée des journalistes et de l’intéressement des chefs de village étaient bloquées pour casser l’électorat de Aka Véronique. Le résultat est là, Affi N’Guessan gagne les élections et Aka Véronique est tombée. Après l’opération, comme récompense, Assoumou Béatrice, sans formation en communication ni en journalisme, est nommée adjointe de la directrice de communication à la direction du PDCI. On retient aussi que Guikahué est aussi un fieffé rancunier.
Quant à Yasmina Ouégnin, Maurice Kacou Guikahué affirme que tant qu’il est celui qui décide au PDCI, elle ne sera jamais candidate de cette formayion politique. A vous d’apprécier cette grande haine.
Au siège du PDCI à Cocody, il refuse de communiquer avec plusieurs délégués (au moins 40% d’entre eux) et secrétaires (au moins 30%) parce qu’ils ont eu des discussions avec lui relatives à certaines cotisations que ces responsables du parti trouvent exorbitantes.
Ce qui effraie le plus, Maurice Kacou Guikahué a miné l’entourage de Bédié, le seul réticent est le chef du protocole Porquet qu’il cherche à remplacer par un membre de sa garde rapprochée privée. Déborah, sa secrétaire est chargée de commanditer des coups contre Porquet. Des preuves que Guikahué présentera à Bédié pour le chasser. L’on se souvient que pendant la période du couvre-feu dû à la crise du CORONA VIRUS, Porquet a été interpellé chez Déborah une nuit. Cela fait partie du plan diabolique de Guikahué pour créer une tension inutile entre Porquet et son patron Bédié.
Au PDCI, les fonds (cotisations, subventions, dons et legs) sont gérés comme des biens personnels appartenant à Maurice Kacou Guikahué. Toute autorisation de financement ou d’octroi de fonds de Bédié pour les jeunes proches du président du PDCI sont rejetées par Guikahué. Il n’hésite pas à dire à ces jeunes fidèles à Bédié, à qui il refuse le décaissement : ‘’ici c’est moi qui décide’’. Un vrai dictateur, Guikahué, qui a finalement mis le PDCI à genoux par son amateurisme politique.
Maurice Kacou Guikahué poussant le cynisme a rapproché les bourreaux du PDCI pour forcer la signature d’un protocole de l’opposition avec le PDCI, nonobstant le ‘’non’’ de Bédié. C’est une autre crise qui couve au sein de la plate-forme de l’opposition, loin d’être solutionnée.
En général, la politique de la chaise vide désigne la politique de blocage menée par une partie des acteurs en compétition. Voici l’objectif visé par Maurice Kacou Guikahué, lorsqu’il avait proposé au PDCI et au FPI de ne pas continuer les discussions relatives à la mise en place de la commission électorale indépendante (CEI), l’élaboration du code électoral, etc., alors qu’Henri Konan Bédié voulait que l’opposition y entre pour avoir un droit de regard sur ladite cellule. Il en était de même lors de l’adoption du code électoral que Guikahué a fait boycotter. Comme argument, Guikahué, avec l’appui des juristes du PDCI, a fait croire à Bédié que l’opposition pouvait utiliser les voies de recours pour changer la donne. Malheureusement, c’est une grave erreur qui va coûter très cher à l’opposition, parce que la politique de la chaise vide n’a jamais payé. Et Bédié le sait. C’est pourquoi il a tout essayé pour aller aux discussions, mais a échoué face au niet de Guikahué. Comme on le constate, rien n’est inventé, le PDCI, du moins, très prolixe en parole, Guikahué fait croire que tout baigne au PDCI, alors qu’il n’y a plus d’issue pour ce parti qui fonce droit au mur.
Konan A. F. B, Membre du bureau politique du PDCI-RDA,
Délégué Régional /Pdt PDCI la vérité doit éclater pour la base (PDCI VDEB).
E-m : kflebakan@gmail.com
