A quelques jours du congrès du parti de Gbagbo/Peur-panique chez les GOR

A quelques jours du congrès du parti de Gbagbo/Peur-panique chez les GOR
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-L’ex-chef de l’Etat a le sommeil troublé

-Tous les regards tournés vers Simone Ehivet

A la veille du congrès   du nouveau parti de Gbagbo, la posture de Simone Ehivet continue de cristalliser les regards. Va-t-elle, bouder ou non le congrès du nouveau parti ? Telle est la question que de nombreux observateurs du marigot politique ivoirien se posent. Considérée comme une des figures de proue du parti à la rose, Simone Ehivet continue de troubler le sommeil des pro-Gbagbo qui au regard des interpellations et autres inquiétudes ne savent plus à quel saint se  vouer. Sauf cataclysme, le congrès constitutif du nouveau parti politique de Laurent Gbagbo s’ouvre  le 16 octobre 2021 au  Sofitel Hôtel Ivoire. Alors que les préparatifs sont en cours, la présence ou non de Simone Gbagbo à ce grand rendez-vous continue de cristalliser les attentions. En effet, ils sont nombreux les observateurs de la vie politique ivoirienne qui continuent de s’interroger sur la posture adoptée par l’ancienne première dame, vis-à-vis, du nouveau parti politique en gestation. Simone Ehivet va-t-elle prendre ou non ses distances  définitivement du nouveau parti de Laurent Gbagbo le 16 octobre prochain ? Rien n’est moins sûr. Toujours, est-il que  lors d’une assemblée générale au palais des sports de Treichville, les groupes favorables à l’ex-première dame Simone Gbagbo se sont regroupés au sein d’une seule entité, le Mouvement générations capables. Sorties très nombreuses ce jour-là, ces femmes pour la plupart, proches du Front populaire ivoirien(FPI) se disent touchées par l’humiliation subie par l’ex-première dame de la part de Laurent Gbagbo, qui a officiellement demandé le divorce quatre jours après son retour en Côte d’Ivoire, et des hauts responsables du FPI-GOR depuis quelques mois. Bien que n’étant pas la présidente dudit mouvement Simone Ehivet en est la marraine. A l’instar de ces milliers de femmes, Gervais Boga Sako, qui  a  démissionné de son poste de vice-président d’EDF, la plateforme pro-Gbagbo, n’a pas eu de mots assez durs pour décrire la déception qu’il a ressentie depuis le retour de Laurent Gbagbo mi-juin. Endossant, le manteau de pasteure et de candidate, Simone Ehivet Gbagbo s’est adressée à son public pendant près d’une heure, détaillant sa vision de la Côte d’Ivoire. Pour la réconciliation et le pardon également, comme une candidate, elle a parlé d’une Côte d’Ivoire prospère, développée, industrialisée, où un train pourrait relier « Abidjan à Odienné en trois heures », et non onze comme aujourd’hui. Evidemment, cette sortie a provoqué la colère chez certains inconditionnels de l’ex-chef de l’Etat. De fait, à l’analyse de cette sortie musclée, Simone Gbagbo dénonçait en filagramme le culte de la personnalité qui avait cours au FPI. Une situation qui selon certains analystes, serait à la base du divorce avec son ancien Premier ministre Pascal Affi n’guessan à qui, il a laissé « l’enveloppe vide » du FPI. L’ancienne première Dame venait de donner un signal fort de son divorce politique avec Gbagbo. Pour rappel, interpellé par les journalistes lors de sa récente conférence presse sur le cas Simone Ehivet , Dano Djédjé le président du Congrès avait indiqué «  qu’elle ( Simone Ehivet Ndlr ) est invitée à prendre part à ce parti et je ne veux pas particulariser le problème ». On sait que Simone Ehivet avait été nommée par Laurent Gbagbo dans le comité de réflexion du congrès, même si son nom ne figure pas dans la dernière liste des participants aux travaux du congrès dressée par le ministre Dano Djédjé président du congrès. On n’ignore pas également que l’ex-première dame a boudé toutes les rencontres préparatives du congrès, même celle convoquée par Laurent Gbagbo à son ancien Q.G de campagne à Cocody- Attoban le 11 septembre 2021 à la veille de son départ pour l’Europe. Dans la foulée, il convient aussi de rappeler que l’ex- première dame est marraine de plusieurs mouvements qui soutiennent ses actions eu le soutien de certains ex-cadres du FPI tels que les ministres Koffi Koffi Lazare et Émile Guiriélou. En tout cas le lancement du mouvement MGC sont les signes bien visibles que Simone Ehivet prépare quelque chose dans l’antichambre et qu’elle pourrait créer la grosse surprise le 16 octobre prochain date de l’ouverture du congrès du nouveau parti de Gbagbo. En dépit des assurances des organisateurs dudit congrès, la sérénité n’est pas de mise au sein de la grande famille des Gbagbo ou Rien(GOR) qui caressent le secret espoir de reconquérir le pouvoir en 2025.

Eugène Kanga B

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