AGC : De la primature au Palais Présidentiel : Voici les facteurs internes d’une marche glorieuse

AGC : De la primature au Palais Présidentiel : Voici  les facteurs internes d’une marche glorieuse
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31 octobre prochain. La Côte d’Ivoire ira aux urnes. Pour le choix de son président de la République. Même  si le facteur coronavirus semble constituer une écharde aux activités politiques, économiques, sociales et culturelles, la dynamique dans laquelle s’inscrivent les autorités ivoiriennes dans la résolution de cette crise sanitaire est sans équivoque plein d’espoir. La crise du Covid-19 passera, les Ivoiriens seront guéris et la Côte d’Ivoire sera de retour avec l’évènement majeur de l’année 2020 : L’élection présidentielle d’octobre prochain. Le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Adjoumani Kouassi et bien d’autres Ivoiriens affichent leur optimisme quant à la tenue de cette joute présidentielle. Le RHDP, le parti présidentiel, dirigé par le président de la République Alassane Ouattara, avec son candidat, Amadou Gon Coulibaly affrontera des partis politiques ivoiriens qui également manifestent leur ardeur à prendre part à cet évènement. Mais, une chose est de dire qu’on ira aux élections et une autre est d’affirmer qu’on est prêt à gagner la compétition. De tous ces partis politiques, le Rhpd, il faut le dire net, a les arguments nécessaires capables de propulser Amadou Gon Coulibaly au palais présidentiel. Il y a des facteurs endogènes qui militent en faveur du candidat du Rhdp.  Amadou Gon Coulibaly va en roue libre avec le soutien de la haute direction de son parti, le Rhdp. Le conseil politique a décidé. C’est Gon qui est le fer de lance de la nouvelle formation politique  créée par le Grand Chef, Alassane Ouattara. Le Rhdp est le seul parti sur l’échiquier politique capable de convaincre les Ivoiriens sur son unité à présent. Le problème de la diversité des  candidatures au sein de ce parti a été intelligemment réglé par le président Alassane Ouattara. Certains diront que le décès de Félix Houphouët-Boigny a beaucoup inspiré ADO. En effet, la succession de Boigny, mal gérée par Bédié a conduit à l’effritement du PDCI et entraîné une instabilité politique dans le pays. ADO, a su gérer sa succession.  Le parti du président Alassane Ouattara à un seul candidat, Amadou Gon Coulibaly.  Même si le président de l’ex-Udpci Mabri Toikeusse et l’ex-ministre des Affaires étrangères ont manifesté leur mécontentement, force est de dire que le parti Rhdp a aujourd’hui son candidat. N’eut été la crise sanitaire, tout serait bouclé avec le dynamisme qu’on connaît au directeur exécutif du parti, le ministre Adama Bictogo. Toute la machine électorale Rhdp est mise en place. Les coordinations générales et associées  sont sur le terrain avec le respect des mesures barrières  de l’ennemi sanitaire, le Covid-19. Que peut-on reprocher à un parti bien organisé à la veille d’une élection qui sera très enlevée comme celle que la Côte d’Ivoire s’apprête à affronter ? La parfaite organisation de ce parti qui a surmonté les crises internes pour se choisir un candidat, reste à n’en point douter un véritable atout pour le parti créé par l’Udpci, le Pdci, le Mfa, l’Udci, le Rdr et bien d’autres organisations politiques du pays. C’est déjà la première victoire qui conduit Amadou Gon Coulibaly de la primature au palais présidentiel. L’harmonie, l’union et la cohésion autour du petit fils de Péléforo sont incontestablement les pas de géant du capitaine Alassane Ouattara pour la conservation du titre national pardon du palais présidentiel. Alors que les partis de l’opposition peinent à trouver un candidat, et s’exposent à une explosion ou un big-bang   celui du Rhdp est connu. Les  deux mécontents qui connaissent déjà la position de leurs amis, nous parlons de Mabri et Amon Tanoh ne feront que rejoindre le groupe. Mais pour l’instant, le choix volontaire de leur isolement ne peut en aucun cas influencer  péjorativement la future bataille. En plus, le bilan que le parti présentera à la population est très éloquent. Un bilan qui pourra convaincre toutes les personnes en qui demeure encore un brin d’honnêteté. Toutes les actions de développement réalisées dans toutes les régions du pays, le colossal travail accompli partout dans le pays participera à la marche glorieuse de Gon Coulibaly de la primature au palais présidentiel.

Le désordre dans lequel baignent les partis de l’opposition accompagne GON

Un véritable big-bang auquel est exposé les partis Fpi et Pdci de Bédié à la veille de la présidentielle d’octobre prochain n’est qu’une contribution à la victoire du Rhdp et son candidat Gon. Le Pdci, il faut l’avouer n’est pas à l’abri d’une explosion. Cela  se décèle dans le choix de son candidat. Le vieux parti ne souhaiterait plus présenter Bédié  aux prochaines joutes électorales. Même si Bédié l’a déjà annoncé par le biais de son griot Gnamien Yao d’être le candidat du Pdci, les sages du vieux parti n’accepteront pas une candidature d’un  homme de 86 ans en discorde avec la promotion de la nouvelle génération. Une autre explosion ! Le rejet de la candidature de Bédié que préparent les sages, n’est pas fait pour la stabilité d’un parti à quelques cinq mois de la présidentielle. Ce désordre qui guette le Pdci et qui profitera au Rhdp, se traduit également dans les ambitions de la jeunesse qui se marche dessus. En effet, il y a aujourd’hui quatre tendances qui sont les partisans du ministre Billon, du ministre Didiane Thiam, du ministre Thierry Tanoh et  de l’honorable Kouadio Konan Bertin. Voilà une jeune génération qui aspire à la candidature du parti démocratique de Côte d’Ivoire. Les jeunes, vont-ils se laisser faire face à Bédié ? La question reste posée. Mais, toujours est-il que Bédié fatigué malgré ses ambitions égocentriques, une forte pression des sages le contraint à abandonner sa lutte. Dès lors, les partisans des quatre personnalités citées sont prêts à mouiller le maillot pour le choix de leur chouchou. Parmi ces quatre personnalités, trois ont été des cadres  ayant véritablement travaillé pour le Pdci de Bédié. Ces cadres ont été ministre et député au compte du Pdci. Il s’agit de KKB, qui a été député de port-Bouët, les ministres Didiane Thiam et  Thierry Tanoh sont les véritables hommes politiques qui ont défendu les couleurs du Pdci. Quant au ministre Billon,  il vient de commencer ses premiers pas, après avoir quitté le Rhdp par aigreur. Il attendra.

La guerre de trois aura lieu 

La guerre de trois, aura lieu. Et cela conduira inexorablement vers l’explosion du parti de Daoukro. KKB ne laissera pas prospérer de nouveaux champions parce qu’il a été déjà candidat à cette élection présidentielle en 2015. Il n’a pas été ridicule et souhaite être le valet du parti. Un complot contre lui ou une convention biaisée comme le prépare Djikahué fera exploser le parti. Thierry Tanoh, qui a démissionné du Rhdp pour se rallier à Bédié n’acceptera pas le choix d’un autre candidat. Didiane Thiam, ce fonctionnaire international vu comme le pion des occidentaux au sein du Pdci reste  un danger permanant  capable de révolter les hommes de KKB et de Thierry Tanoh.

La cacophonie du FPI, un autre avantage du Rhdp pour octobre 2020

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le FPI n’a pas encore retrouvé ses repères et ses marques d’antan, après la crise postélectorale de 2010. Un parti totalement décapité, un serpent à deux têtes. Affi NGuessan et Laurent Gbagbo sont devenus des éternels ennemis. En plus, une autre explosion guette le parti de Laurent Gbagbo. Son épouse, Simone Gbagbo en liberté depuis le 6 août 2018 grâce à la magnanimité du président Alassane Ouattara,  reste une potentielle candidate au FPI. Cà, ce n’est pas à ignorer. Elle a des partisans irréductibles qui l’encouragent à poser sa candidature même si Laurent Gbagbo est réticent. Le Woody et ses GORs les yeux bandés croient en la candidature du prisonnier de La Haye. Ils rêvent profondément parce que la fin du procès de Gbagbo n’est pas envisagée maintenant. Ce jugement prendra encore  du temps parce que la procureure Fatou Bensouda veut voir clair dans cette affaire et s’assurer véritablement de l’innocence de Gbagbo selon la décision du tribunal de la première instance de la Cpi. Surtout qu’il y a eu des morts en Côte d’Ivoire. Les partisans de Simone Gbagbo, depuis Paris, lui ont trouvé 50 millions FCFA pour le paiement de la caution de sa candidature. Pour éviter une explosion prématurée du parti, elle a dû produire une déclaration pour se désolidariser pour l’instant de cette action de ses supporters. Mais, toujours est-il qu’au moment venu, les sponsors parisiens de Simone Gbagbo reviendront à la charge pour le financement de sa candidature. Si Gbagbo ne sort pas de sa prison, il compte positionner un certain Assoa Adou, poursuivi par la justice pour son incitation à trouble à l’ordre public dans ce pays. Les partisans de Simone Gbagbo le sachant, miseront sur la candidature de l’ex-première dame pour cette future élection. Voilà un autre big-bang  auquel est exposé le FPI. En somme, le RHDP, un parti bien organisé avec des structures efficientes va en roue libre à cette présidentielle d’octobre prochain. C’est pourquoi, on parle des pas de géant de Gon de la primature vers le palais présidentiel.

Romaric SAKO   

L K

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