Bogota, prié par les autorités françaises de quitter leur territoire
Ce qui n’était qu’une rumeur il y a peu, a fini par être officiel. Guillaume Kigbafori Soro alias Bogota et ex-président de l’assemblée nationale en exil en France depuis le mois de juin 2019, est prié par les autorités de ce pays de plier bagages et de quitter dare-dare leur territoire au risque d’être arrêté et extradé vers son pays d’origine où il a été condamné à 20 ans de prison ferme pour recel de deniers publics et de blanchiment des capitaux.
Notre source qui a bel et bien confirmé cette information, nous a révélé cependant, que la décision d’expulsion de l’ancien chef de guerre par les autorités françaises, a été notifiée à ses avocats qui le lui ont fait savoir par la suite.
Plusieurs sources ont affirmé avoir vu Bogota ces derniers jours, le visage plombé d’une mine grave, preuve que l’ex-président de l’assemblée nationale s’apprêterait vraiment à quitter malgré lui le territoire hexagonal qu’il avait fini par en faire une base arrière pour demander officiellement aux soldats de l’armée de son pays, se rebeller contre l’autorité du chef de l’Etat Alassane Ouattara, nouvellement réélu pour cinq ans à l’issue du dernier scrutin présidentiel du 31 octobre 2020 : « vous me connaissez chers soldats (…), avait lancé Guillaume Soro. Je voudrais vous dire que nous ne pouvons pas, nous ne devons pas, par peur et par poltronnerie, laisser s’installer durablement la dictature clanique d’Alassane Ouattara (…). C’est pourquoi, je demande à vous soldats, sous-officiers, officiers, officiers supérieurs et officiers généraux de notre armée, de vous regarder dans le miroir de votre âme et de votre conscience et d’agir pour (…) redonner à notre constitution ses lettres de noblesse ».
Malheureusement cet appel à la rébellion ne sera pas suivi par la grande muette dont le professionnalisme a d’ailleurs été salué par le chef de l’Etat Alassane Ouattara à l’occasion de son dernier discours à la nation.
Dieunedort Essomé
