Cour Africaine des Droits de l’Homme : Soro et le président de la CADHP démasqués

Cour Africaine des Droits de l’Homme : Soro et le président de la CADHP démasqués
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La Côte d’Ivoire prépare sereinement les élections présidentielles du 31 octobre prochain.  A cet effet, le Conseil constitutionnel a publié la liste des candidats retenus à cette joute présidentielle. Henri Konan Bédié du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), Pascal Affi N’guessan du Front Populaire Ivoirien (FPI) l’une des branches du parti de Laurent Gbagbo, Alassane Ouattara  du Rassemblement des Houphouëtistes pour le Développement et la Paix (RHDP), le parti qui regroupe plusieurs partis politiques ivoiriens, candidat sortant et enfin, Konan Kouadio Bertin alias KKB candidat indépendant, un transfuge du PDCI-RDA du président Henri Konan Bédié. Le Coonseil constitutionnel a cependant rejeté des candidatures  non conformes au code électoral de la Côte d’Ivoire. On peut citer pêle-mêle les candidatures de Laurent Gbagbo, Guillaume soro, Mamadou Koulibaly, Albert Mabri Toikeusse et Amon Tanoh. Alors que le pays est dans la dynamique d’avancement pour connaître son prochain président au soir du 31 octobre que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples sort un document provocateur pour déclarer Soro Guillaume candidat à cette élection présidentielle du 31 octobre prochain. La Cour veut-elle semer des troubles dans un pays visité par la paix depuis la chute de Laurent Gbagbo en avril 2011 ? Cette Cour africaine oublie-t-elle que la Côte d’Ivoire est un pays souverain depuis le sept août 1960 ? S’interférer dans la politique intérieure du pays et vouloir dicter des lois à cet Etat indépendant et souverain qu’est la Côte d’Ivoire à la veille d’une élection présidentielle pleine d’enjeux, la Cour africaine ne cherche que mettre malheureusement  la poudre au feu dans  ce beau pays où les populations vivent fraternellement. Face à la manipulation, le gouvernement ivoirien soucieux de préserver  un climat de paix et favoriser la cohésion sociale n’a pas lésiné sur les moyens pour balayer du revers de la main, les provocations agaçantes de la CADHP. En effet, c’est le porte-parole du gouvernement ivoirien, le Ministre de la Communication et des Médias Sidi Touré Tiémoko qui est monté au créneau hier mercredi 16 septembre, au cours d’une conférence de presse rappelant à l’ordre  la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples qui a injustement déclaré Guillaume Soro éligible dans une décision en date du 15 septembre. ‘’ Le gouvernement ivoirien n’a pas de réaction sur les décisions judiciaires. Nous ne nous sentons pas concernés par cette question. Nous l’avons suffisamment affirmé au cours d’une déclaration précédente. Il faut aussi relever que l’instance judiciaire que nous connaissons c’est le Conseil Constitutionnel. Il faut éviter que c’est l’extérieur qui doit nous imposer le rythme de fonctionnement de nos institutions’’, a déclaré le porte-parole du gouvernement à l’occasion d’une conférence de presse. Le président de la République, Alassane Ouattara répondant également à une préoccupation des journalistes lors de sa visite d’Etat dans la région du Moronou avait également lancé qu’il faut cesser de penser que c’est Paris et les Etats-Unis ou l’extérieur qui vont décider à la place des Ivoiriens. La Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples déclarant l’éligibilité de Soro Kigbafori Guillaume vient de prendre une décision fâcheuse.  Dire qu’il faut ‘’immédiatement’’ inscrire Guillaume Soro sur la liste électorale et le déclarer candidat à l’élection présidentielle du 31 octobre, cette cour vient non seulement de se discréditer. Elle se rend coupable de manquement grave à la souveraineté de la Côte d’Ivoire. Il ne faut surtout pas s’égarer face à cette sortie de la cour africaine dont l’objectif de son président Sylvain Oré est de jeter l’anathème sur le régime d’Abidjan.

La mascarade entre Soro et le président de la Cour africaine découverte

Une telle cour qui prend des décisions épidermiques et qui se dresse contre la décision d’une institution comme le conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire n’a qu’un seul destin en Afrique : sa disparition ou sa mort. Et c’est bien  ses prises de positions incongrues qui ont poussé plusieurs pays à s’en séparer. Le Bénin n’a pas hésité de quitter cette cour africaine. Même la Tanzanie qui abrite le siège de cette structure judiciaire n’en fait plus partie à cause de son caractère partisan et son chantage inavoué sur des Etats libres. La révélation de taille qui en découle et qui convainc plusieurs Africains de son attachement à des individus et non à la défense des droits des peuples africains,  c’est que le président de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples Sylvain Oré est l’avocat de Soro Guillaume, candidat recalé à la présidentielle par le valeureux et compétent Conseil constitutionnel. En effet, les Ivoiriens doivent savoir que le cabinet CSPA ORE-DIALLO de Sylvain Oré fait partie des cabinets conseils qui ont saisi le Conseil Constitutionnel de notre pays en faveur de la candidature de Soro Guillaume. Oré Sylvain, président de la Cour Africaine des droits de l’homme et des peuples, c’est de lui qu’il s’agit est  également un pro-Gbagbo notoire. Il est originaire de Côte d’Ivoire précisément de la région de Laurent Gbagbo. Il a été élu Juge à la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples en 2010 sous Laurent Gbagbo, pour un mandat de quatre ans qui a été renouvelé. Il est Avocat au Barreau de Côte d’Ivoire depuis 1998. Voici toute la vérité sur le président de la cour africaine des droits de l’homme et des peuples. C’est à juste titre que la Côte d’Ivoire qui est un pays démocratique soit sortie de cette Cour ‘’d’injustice’’. C’est bien un tel homme qui tord le cou au droit, depuis la Tanzanie et qui veut coûte que coûte  introduire le nom de Guillaume Soro sur la liste des candidats déclarés à participer à cette joute présidentielle. Le pays ira aux élections présidentielles du 31 octobre prochain sans Soro selon la décision de la juridiction compétente ivoirienne et le ciel ne tombera pas sur la tête des Ivoiriens. Le peuple de Côte d’Ivoire croit en sa constitution et sa souveraineté.

Jeanne Auréole

L K

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