Crise dans la filière cola/Anyama paralysée hier

-La dissolution de l’INTERCOLA exigée

La filière cola est dans la tourmente. Et pour cause. Les exportations sont bloquées suite à un arrêté interministériel. Face à cette situation, les acteurs de ladite filière qui se sentent lésés par l’INTERCOLA crient leur ras le bol. Pour autant, ont-ils manifesté bruyamment hier dans la commune d’Anyama, cité symbole de la production et de la commercialisation de la cola en Côte d’Ivoire. Combien, étaient-ils, à prendre les différentes artères d’Anyma pour exiger la dissolution de l’INTERCOLA ? Bien malin, qui pourrait répondre par l’affirmative. Toujours, est-il que dans la matinée d’hier, ils étaient des milluiers, les acteurs de la filières cola qui ont pris les rues de la cité de la cola qui crier, leur ras le bol au regard de la crise qui mine la filière cola en Côte d’Ivoire. Pour rappel, les acteurs de la filière ont fait une sortie médiatique pour réclamer la dissolution de la faitière INTERCOLA qu’ils jugent d’incompétente et de  racketteuse. D’ailleurs, la semaine dernière, les producteurs de la région de Bouaké réunis au sein du collectif des sociétés coopératives et associations de cola, ont exprimé leur mécontentement face aux  décisions unilatérales des dirigeants de l’INETERCOLA sans concertation avec les vrais acteurs de la filière. « Sur plus de 100 coopératives exerçant dans la filière, seulement 13, qui ont des accointances avec le conseil d’administration de l’INTERCOLA, ont été présentée par la direction exécutive de cette faitière pour avoir l’agrément à l’exportation(…)« Depuis le 08 septembre que cet arrêté interministériel, instituant le prélèvement, a été pris, c’est seulement le 30 décembre que les opérateurs d’Anyama, qui portent la filière cola et qui  constituent le centre névralgique du commerce de la noix de cola, en ont été informés. Cette information est parvenue aux acteurs de Bouaké seulement le 14 janvier », a déploré  le porte-parole Konan Abongny lors d’une rencontre avec les hommes de médias. Non sans dénoncer ce « dysfonctionnement » de l’INTERCOLA et ses « mauvaises décisions » prises sans concertation avec les véritables opérateurs du secteur de la cola. Pour ce faire,  le collectif des sociétés coopératives de cola du marché de gros de Bouaké demandent la suspension de l’arrêté interministériel. Fort de ce mécontentement, les vrais acteurs de la filière cola ont manifesté hier  à Anyama pour non seulement demander la dissolution du conseil d’administration de l’INTERCOLA, mais aussi de résoudre le problème relatif à l’exportation de la cola bloquée depuis un certain moment.

EKB