Dénigrement et lynchage médiatique/Qui en veut au ministre Donwahi ?
–Ces réformes qui dérangent
–Qui veut biaiser l’enquête en cours ?
Depuis quelque temps, une campagne insidieuse de lynchage médiatique et de dénigrement est orchestrée par des individus tapis dans l’ombre contre le ministre des Eaux et Forêts Alain Richard Donwahi. A la vérité, les grandes réformes du président du conseil régional de la Nawa dérangent les faucons dudit ministère dont l’empire est en train de s’écrouler.
Ces réformes concrètes qui dérangent
A l’analyse, l’on se rend compte que le Ministre Donwahi et ses réformes dérangent l’écosystème des caciques des Eaux et Forêts aux intérêts bien calculés. En effet, depuis qu’il a été bombardé à la tête du Ministère des Eaux et Forêts, un véritable changement s’est opéré. Des réformes structurelles et structurantes qu’il a entreprises ont fini par convaincre même les plus sceptiques quant à sa volonté de réussir là où beaucoup de ses devanciers ont échoué. De la nouvelle politique forestière aux textes d’applications du nouveau code forestier en passant par l’adoption de la stratégie inclusive de sa mise en œuvre, pour ne citer que le secteur forestier, Donwahi montre qu’il est un travailleur. En atteignant, les 20% de couverture forestière nationale sans agir, il a opéré une vraie révolution. Il s’est fixé entre autres objectifs, de reboiser au moins 50 000 hectares de surface sur toute l’étendue du territoire national, ce qui équivaut à planter au moins 50 millions d’arbres. Au regard des avancées notables, cet objectif n’est pas loin d’être atteint après seulement quatre mois d’exécution, puisqu’au 29 octobre dernier, on est déjà à 28,5 millions d’arbres plantés avec le soutien et la participation du secteur privé qui n’a pas voulu rester en marge. Signe de la confiance retrouvée. Pour relever tous les défis, Alain Richard Donwahi a doté les agents d’équipements de mobilité (pick-up et véhicules de type 4X4 et motos) et du matériel de transmissions et d’intervention (armes, gilets pare-balles, casques-pare-balles, Gps et radios) pour ne citer que ceux-là, ont été mis à la disposition des agents pour accomplir avec brio leurs missions régaliennes. Les résultats sont tangibles, palpables notamment ceux de la Brigade Spéciale de Sécurisation et d’Intervention, dont l’efficacité et la probité des agents font tache d’huile. Les contributions en nature des Partenaires comme les 12 drones offerts par le PNUD (toutes sortes de folles rumeurs et d’écrits médisants ont été faites sur ce sujet) pour la surveillance et la protection du patrimoine forestier ivoirien, montrent à quel point, le travail transparent et efficace du ministre et de ses collaborateurs les plus travailleurs, a un impact positif sur la forêt ivoirienne. N’est-ce pas que la semaine dernière, lors d’une rencontre de haut niveau avec les dirigeants des organisations internationales et opérateurs privés de ce secteur, il a présenté à l’opinion la vision du gouvernement concernant la forêt ? « Notre stratégie est d’attaquer les forêts classées. Nous avons la possibilité de planter trois millions d’hectares dans les forêts classées. Si on plante les trois millions d’hectares dans les forêts classées, nous atteignons les 20% d’ici à 2030, sans même toucher au domaine rural. C’est plus facile pour l’Etat, de reboiser le domaine public puisque, c’est sur son domaine », a expliqué M. Donwahi. A toutes fins utiles, La Côte d’Ivoire a perdu plus de 70% de son couvert forestier entre 1960 et 2015, passant de 12 millions d’ha à 3,4 millions d’ha. Les résultats de l’inventaire forestier et faunique national indiquent une couverture forestière de 2,97 millions d’ha en mars 2021, ce qui équivaut à 9,2% de couverture forestière pour la Côte d’Ivoire. Comme solution, l’Etat ivoirien a opté pour une politique forestière dont la stratégie de mise en œuvre vise à porter la couverture forestière à au moins 20% du territoire national d’ici l’horizon 2030, soit un accroissement de trois millions d’ha de forêts ; ce qui la ferait passer de 2,97 millions d’ha en 2020 à environ 6,4 millions d’ha de forêts en 2030. Cette rencontre du ministre Donwahi pour la transition verte de l’économie forestière ivoirienne s’est déroulée avec le partenariat de Deloitte et BeDevelopment. Deloitte est le leader mondial des services professionnels, avec plus de 1000 collaborateurs dédiés aux enjeux du développement durable dans le monde et BeDevelopment est le pionnier des cabinets ivoiriens dédié au développement durable, avec plus de 10 années d’expérience au service de l’économie verte ivoirienne.
Qui veut biaiser l’enquête en cours ?
A quel dessein ? Quelles sont les motivations de ces personnes qui diffusent des informations d’une enquête en cours ? Que cherche-t-on ? Autant d’interrogations qui pour tout observateur averti, crèvent les yeux et laissent penser que des gens ont intérêt à biaiser l’enquête, s’est interrogé un observateur sous le sceau de l’anonymat. En effet, ce dernier est surpris que dans une affaire où on parle de milliards de FCFA et au moment même où une enquête selon certains médias est cours, l’on mentionne les noms de ses partenaires dans un simple petit carnet, une enquête menée par des personnes qui elles-mêmes auraient reçu des millions des mains des chinois qui ont été libérés, un ministre qui n’a pas été invité à Sebroko et qui n’y a pas mis les pieds, a soit disant été entendu là-bas par des enquêteurs, un libanais « tout-puissant », fusse-t-il exploitant forestier. « Où sommes-nous ? Quel titre doit-on donner raisonnablement à ce mauvais polar, ce navet digne du synopsis d’un film de série B ? Est-ce cela la bombe du site d’informations LSI-Africa, qui avait pourtant promis de faire de grandes révélations sur cette affaire ? Il faut prendre les Ivoiriens au sérieux », s’est-il offusqué. En tout état de cause, le ministre Alain Richard Donwahi et ses collaborateurs du Ministère des eaux et Forêts sont sereins car leur objectif c’est de continuer à protéger la forêt ivoirienne objet de plusieurs convoitises.
Bloffouê Bâ