Développement économique, social, diplomatique…/Ouattara, ‘’number one’’ !

Développement économique, social, diplomatique…/Ouattara, ‘’number one’’ !
270 Vues

-Des réalisations qui auraient fait la fierté d’Houphouët de son vivant

Depuis son accession à la magistrature suprême, Alassane Ouattara, ancien Premier ministre du président Félix Houphouët-Boigny, ne cesse de suivre les traces de son mentor. S’inspirant de la vision de ce dernier,  il a redonné un nouveau visage à la Côte d’Ivoire en dix ans d’exercice du pouvoir idéologique d’Etat.

S’il est un défi majeur  que l’actuel chef de l’Etat ivoirien a  réussi à relever avec brio, c’est bien d’avoir remis sur pied son pays, après la profonde crise post-électorale de 2011. Et son bilan sur la période 2011-2021 est, à cet effet, révélateur, éloquent et surtout  inattaquable à tous égards.  En effet, ses réalisations en seulement une décennie apparaissent aux yeux de nombre d’observateurs  comme un miracle. Regards sur  quelques-unes de ses  grandes réalisations. Au nombre des  infrastructures routières et administratives, on peut citer entre autres, l’échangeur de la Solibra, le pont Henri Konan Bédié , l’échangeur de Marcory, la baie lagunaire de Cocody, le pont de la Marahoué, la réhabilitation des voies de plusieurs villes du pays , l’agrandissement du canal de vridi,  le barrage de Soubré, l’autoroute à 3 voies de Grand Bassam- Abidjan, la réhabilitations des tours administratives d’Abidjan Plateau, la tour F au plateau. Quant aux infrastructures sportives,  hormis les stades en cours de construction et la modification du stade Félix Houphouët-Boigny, nous avons le majestueux stade Alassane Ouattara d’Ebimpé. Que dire des  infrastructures éducatives ? Rien. Sinon qu’elles parlent d’elles-mêmes. La réhabilitation de l’université de Cocody , de Man,  de Bouaké,  Korhogo et Daloa,  l’INPHB, le lycée d’excellence de Grand-Bassam. Au plan sanitaire, le premier des Ivoiriens peut se vanter d’être sur les traces de Félix Houphouët-Boigny. Outre, le CHU d’Angré, on note la construction de plusieurs hôpitaux généraux et 4 CHR dans le pays. A cela, il faut ajouter, la réhabilitation du CHU de Cocody, Treichvillle, Bouaké ainsi que de plusieurs pompes hydrauliques dans les localités du pays. Notamment, la station de traitement d’eau de la Mé (Adzopé). Au regard de toutes ces prouesses, l’on peut affirmer sans risque de se tromper qu’Alassane Ouattara a tenu ses promesses. C’est donc, à juste titre qu’au cours d’un de ses discours à Yamoussoukro, il a dit : « J’avais promis… », a-t-il répété avant de lister ses réalisations : 80 % de la population a accès à l’eau potable, contre 55 % en 2011 ; le taux d’accès à l’électricité, qui était de 33 % en 2011, s’établira à 80 % cette année ; le taux d’accès aux services de santé est passé de 44 % en 2012 à 69 % en 2019. Au demeurant, il avait affirmé qu’il réhabiliterait 30 000 km de routes : en fait, 40 000 km l’ont été en huit ans tandis que 22 ponts et 115 km d’autoroutes ont été construits et que 545 km de routes interurbaines ont été bitumées. Il avait promis l’école gratuite et obligatoire jusqu’à l’âge de 15 ans : elle l’est désormais de 6 à 16 ans. Il avait promis une Couverture maladie universelle (CMU) : depuis le 1er octobre 2019, 3 millions de personnes y ont été assujetties. Le salaire minimum a quant à lui pratiquement doublé.

La dette, bien qu’en croissance, n’est pas alarmante

Sur le plan macroéconomique, le palmarès n’est pas moins fourni. Le taux de croissance, qui devrait tourner autour de 6 % à 7 % dans les prochaines années, selon le FMI, place la Côte d’Ivoire dans le peloton des pays les plus dynamiques d’Afrique et même du monde, avec l’Éthiopie et le Rwanda. L’inflation est largement sous les 3 % requis par l’Uemoa. La dette, bien qu’en croissance, n’est pas alarmante. Le confrère Jeune Afrique révèle que dans son classement des pays africains où il fait bon investir, la sud-africaine Rand Merchant Bank classe le pays 7eme  sur 54. L’agence de notation Moody’s juge que la Côte d’Ivoire fait partie, avec le Rwanda et le Cameroun, des trois pays africains qui résisteraient le mieux à une crise. Ce tableau flatteur est dû, bien sûr, au retour de la stabilité politique, mais aussi à une bonne gouvernance saluée aussi bien par la Fondation Mo Ibrahim que par le FMI. Au plan diplomatique, la Côte d`Ivoire a retrouvé sa place dans le concert des Nations. Voué aux gémonies lors de la crise postélectorale et mis au ban des Nations, le pays a remonté rapidement la pente après les voyages successifs du président de la République dans le monde. Invité à toutes les grandes tribunes (sommets du G8 et du G20, Nations Unies, Union Européenne, etc), et reçu par les plus grands chefs d`Etat du monde, Alassane Ouattara a mis à profit toutes ces occasions et rencontres pour redorer le blason quasiment terni de la Côte d`Ivoire à l`étranger. Par ailleurs, ses visites à ses voisins de la sous-région ont permis d`assainir les relations avec tous ces pays. Tous ces acquis après une décennie de gestion du pouvoir d’État, augurent de bonnes perspectives. Et a  favorisé  le redécollage économique et le développement de la Côte d`Ivoire, plombée par une décennie de crise stérile. D’ailleurs, le président de la République n’a cessé de rappeler qu’il caresse le secret espoir   de céder le pouvoir à une jeune génération. Le souhaitant, il veut laisser  l’image d’un grand bâtisseur qui, en une décennie, a beaucoup apporté au développement de son pays. Et ce, en dépit  de  l’état de déliquescence du pays, dont il hérite, suite à la grave crise post-électorale de 2010, Alassane Ouattara va opérer une transformation en profondeur de la Côte d’Ivoire. Soutenu en cela par une équipe dynamique et travailleuse. Les résultats sont là aujourd’hui,  avec le développement économique, sociale, diplomatique…Comme première  mission, il a su  rétablir la paix et la sécurité, conditions préalables à tout développement. Grâce aux réformes initiées, l’indice de sécurité a favorablement évolué, passant de 3.4 en 2012 à 1.3 à fin 2018, sur une échelle de 5. Dès lors, la Côte d’Ivoire est remise au travail dans tous les secteurs. A coups de réformes, le pays a  progressé, sous la houlette du Chef de l’Etat. Grâce à une saine gestion macro-économique, la Côte d’Ivoire se hisse parmi les pays les plus réformateurs au monde. Son économie affiche une croissance forte de 8,6% en moyenne par an, entre 2012 et 2018. Cette croissance, qui a permis la réalisation de grandes infrastructures structurantes, a également impacté les secteurs sociaux de base, en améliorant qualitativement les conditions de vie des populations ivoiriennes. Tel est le travail abattu en seulement une décennie par celui que certains observateurs qualifient de ‘’number one’’ du développement en Afrique.

Bloffouê Bâ

@admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *