Direction générale des Impôts : La Covid19 va-t-elle obérer les recettes ?
Les recettes fiscales ont connu une embellie à la DGI en 2018-2019 avec plus de 1500 milliards récoltés. Les perspectives 2020 s’annonçaient belle mais il eut fallu que le corona Virus, nouvelle hydre bolchévique au plan mondial s’en mêla.
Depuis les directeurs généraux de la DGI, Feu Elloh Clément Charles, Feh Lambert Kessé et Abinan Kouakou Pascal, l’installation des agences de la DGI à l’intérieur du pays et dans le Grand Abidjan a été un succès total, surtout au niveau de la rationalisation et la standardisation de la direction des hypothèques, le cadastre, l’impôt foncier. Il faut saluer en amont, surtout en ce que concerne le cadastre urbain, syveste et rural, les travaux de Jacques Aka, Feu Ekra et leurs émules, Yobouet Kouamé et Dosso Sory, qui ont réussi le pari du Vrai guichet unique du foncier. Aujourd’hui, des actes de délivrance des titres fonciers de concert avec le ministère de la Construction s’effectuent en moins de 3 semaines, là où il fallait mettre des années à cause des lourdeurs et pesanteurs administratives. Au niveau des Grandes Entreprises, l’actuel Directeur général des Impôts, Sié Aboubakar Ouattara est un véritable orfèvre. C’est Sié Ouattara qui a administré et réussi un travail remarquable à la Direction Centrale des Grandes Entreprises pendant 17 ans durant. La palme d’honneur ne lui est pas réservée tout seul. Il y a eu en amont et en aval la loyauté et le grand travail abattu par Saar Aboubakar, comptable public des impôts. Aujourd’hui, au pied du mur de l’excellence, la DGI n’est pas au bout de ses peines. La Covid 19 sape le travail des agents qui exercent alternativement dans tous les services de la tour E, cité administrative, siège de la DGI. Au service statistique du 12 étage, des agents manquent à l’appel …Dans presque tous les services de la tour E, les bureaux et services sont exigus. À la bonne époque, 5 à 8 agents occupent un même bureau ! Alors même que les ministères et services non-essentiels occupent le dessus du 10e étage tour E. Il faudrait y redéployer les services fiscaux, mamelles de l’économie nationale.
Jean Simon Baar
