En promenade de putschiste en putschiste : Guillaume Soro, cet homme est fini politiquement et physiquement

En promenade de putschiste en putschiste : Guillaume Soro, cet homme est fini politiquement et physiquement
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En cavale depuis 4 bonnes années et en manque de ressources financières, Guillaume Soro s’est résolu, la mort dans l’âme, à errer dans  les Palais présidentiels de Niamey, Bamako et de Ouagadougou pour assurer sa pitance quotidienne. Une triste fin pour un homme qui continue de faire croire à l’opinion que tout va bien.   Entre orgueil et boucan, Guillaume continue de narguer…même ses thuriféraires.

L’image est saisissante. Guillaume Soro est réapparu ces derniers jours au Niger et récemment au Burkina Faso  amaigri. Tout se passe comme si les jours se suivent et se rassemblement pour le chef de la  triste rébellion ivoirienne. En fuite depuis plusieurs années, Guillaume Soro continue sa vie d’errance en promeneur solitaire et à bout de souffle. Isolé et sans ressources financières, l’homme a décidé de poser ses valises dans les pays où les coups d’Etat ont pignon sur rue. Au Burkina Faso, au Mali et au Niger comme pour reprendre des forces.  A la vérité, ce n’est pas de gaité de cœur que Guillaume Soro a décidé de poser ses valises dans ces pays qui ont en commun d’etre des régimes militaires issus de coup d’Etats. Le vrai problème auquel il est confronté l’homme ces derniers mois, ’est que, aucun Etat sérieux ne veut avoir sur son sol un tel homme qui ne vit et respire que pour les coups d’Etat. Comme en témoigne, à juste titre, les motifs de sa condamnation en Côte d’Ivoire et de par son implication dans une tentative de coup d’Etat au Burkina Faso qu’il squatte sans vergone aujourd’hui. L’on comprend  donc aisément son choix pour ces pays même s’il tente de faire croire qu’il est retourné sur la terre de ses ancêtres tout en feignant d’oublier qu’il est un ivoirien en  refusant de retourner en Côte d’Ivoire ? A priori, ce que Guillaume Soro refuse de comprendre c’est que ni l’Etat de Côte d’Ivoire ni le chef de l’Etat Alassane Ouattara ne sont préoccupé à le pourchasser comme il veut le faire croire. En clair, l’homme demeure toujours dans les bulles et prêche le faux pour avoir le vrai. Car l’armée ivoirienne a mieux à faire que de passer son temps à temps à attendre un Guillaume Soro fugitif qui ne représente plus rien au plan militaire et sur l’échiquier politique ivoirien.

L’axe Bamako-Ouaga-Niamey pour une question de survie

Si Guillaume Soro s’entête à visiter ses amis putschistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, c’est bien parce que l’homme traverse une situation intenable et surtout parce qu’il sait que ces pays qui ont décidé de tourné le dos à la démocratie ne sont sur la même longueur d’onde que la Côte d’Ivoire qui elle demeure un pays démocratique. Selon de sources dignes de foi, Guillaume Soro est à la recherche d’un second souffle.  Dans la mesure où les privilèges de l’Etat lui ont été enlevés comme cheveux sous la soupe après sa démission de son poste de Président de l’Assemblée nationale, le putschiste a décidé de mendier de palais en palais. Contrairement aux allégations de la poignée de sympthasisants qu’il a encore, Guillaume Soro lutte en réalité aujourd’hui pour sa survie. Il pleurniche auprès des putschistes pour bénéficier de gîte et couvert. Mais pour combien de temps ? C’est désormais l’équation qui se présente aux chefs d’Etats de la sous-région qui ne pourront pas protéger indéfiniment.

La colère au Burkina contre la présence de Soro

Comme la réponse du berger à la bergère, la toile des forums de discussions des réseaux sociaux Burkina Faso s’est enflammée après l’audience accordée par le chef de l’Etat Traoré à Guillaume Soro. Un véritable sentiment de désamour qui, à en croire les internautes, se justifie par Soro a tenté de s’opposer à la révolution qui a éjecté l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré du pouvoir. Mieux, l’homme est cité dans l’affaire des écoutes téléphonique où il a tenté de s’immiscer dans la gestion de la transition de Michel Kafando en apportant son soutien à Gilbert Dienderé, l’ex-patron du régiment de sécurité présidentiel (RSP). Selon notre source, les burkinabé ne veulent pas voir Guillaume Soro sur le territoire du FASO car il incarne la déstabilisation. Peine perdue car même si par extraordinaire Guillaume Soro reçoit un appui logistique et humain sa dernière tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire pourrait lui coûter très cher. On comprend aisément que Guillaume Soro à travers sa présence au Burkina Faso, au Mali et au Niger continue de faire le boucan. Comme le dit l’adage qui se ressemble s’assemble et Guillaume Soro l’a si bien compris qu’il a pris ses quartiers auprès de ses pairs putschistes. Toute chose qui l’empêche surement de faire profil bas et de demander pardon à la Côte d’Ivoire et au président de la République.

Bill Terrasson

L K

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