Générosité et humanisme d’Hambak : Une leçon aux ministres et élus du Rhdp
Le Premier ministre Hamed Bakayoko a tiré sa révérence certes, mais les militants sont toujours debout pour faire avancer l’idéologie du Président Alassane Ouattara et du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix. Cela doit inéluctablement passer par le changement de comportements des ministres, députés, maires, présidents de conseils régionaux qui, ferment leurs bureaux à la jeunesse. La jeunesse ivoirienne et notamment celle du Rhdp vient malheureusement de perdre un grand bonheur, un homme de grande générosité et d’humanisme, le Premier ministre Hamed Bakayoko décédé en Allemagne, le 10 mars dernier, et qui a porté à sa dernière demeure, le vendredi 19 mars à Séguéla, sa ville d’origine, dans la région du Worodougou. Cette brusque et brutale disparition du chef du gouvernement, a affecté la jeunesse qui voyait en Hambak, le modèle, le sauveur. Ces jeunes viennent de perdre un grand homme cher au cœur du Président Ouattara qui, ressent un grand vide autour de lui.
Hamed Bakayoko était un espoir pour le Président Alassane Ouattara. Certains pontes du régime qualifiaient même le Golden Boy de dernier rempart, auprès du Chef de l’Etat, Son Excellence Alassane Ouattara. Alors que le président des Ivoiriens a eu confiance en son fils Hamed Bakayoko en lui confiant certains dossiers chauds du moment, telle l’épineuse ou la difficile réconciliation entre les Ivoiriens à travers le dialogue politique, Hamed Bakayoko lâche son mandataire. Or, le président de la République qui a besoin d’une paix vraie et durable entre les Ivoiriens, savait pertinemment que le valeureux Golden Boy avait des arguments suffisants pour convaincre l’opposition significative. Hambak, à en croire toutes les régions de la Côte d’Ivoire, était une chance pour la réconciliation et l’unité de la Côte d’Ivoire. Cette symphonie étant inachevée, c’est un Président Alassane Ouattara qui est tourmenté. Quel président au monde peut perdre ses deux hommes de confiance à la Primature, et se retrouver face à un vide, et se sentir fort ? Alassane Ouattara, il faut le dire est dévasté. Pour ceux qui le fréquentent, il a perdu le goût de la vie. Parce qu’il s’attendait le moins à cette dernière situation déconcertante, après le décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly qui, avait même été désigné candidat du Rhdp à l’élection présidentielle du 31 octobre 2020. Hamed Bakayoko était solide. Il était vigoureux et respirait la très grande forme avant, pendant et après la présidentielle pour qu’on s’imagine qu’un cancer devrait avoir raison de lui. Les Ivoiriens, notamment les militants du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix, conscients du vaste désert traversé par le président de la République et la Première Dame Dominique Ouattara, ont apporté leur soutien au couple présidentiel. A Séguéla, la jeunesse est montée au créneau pour apporter son inconditionnel soutien au président de la République. Les jeunes ont rassuré que cette mort n’est pas la fin du combat du Rhdp mais une occasion pour le parti d’avancer pour honorer la mémoire de ses deux premiers ministres disparus successivement en 2020 et 2021. Les 31 régions ont apporté également leur soutien au chef de l’Etat et l’ont rassuré qu’elles sont déterminées à mener le combat de la paix, de la cohésion et du développement avec le Président Alassane Ouattara. C’est un parti houphouëtiste, il faut l’avouer qui ne baisse pas les bras. Le Rhdp est dans une dynamique, celle de rassembler le maximum des Ivoiriens dans un parti politique épris de paix et de bonheur pour tous les Ivoiriens. La disparition des Premiers ministres Hamed Bakayoko et Amadou Gon Coulibaly, n’entacheront en rien, la bonne marche du Rassemblement des houphouëtiste pour la démocratie et la paix. Car il s’agit d’un parti fort qui sait surmonter les obstacles. Les nombreux dons venus de toutes les régions du pays, lors des obsèques du Premier ministre Hamed Bakayoko, traduisent aisément la détermination des Ivoiriens à s’engager avec ce nouveau parti politique jeté sur les fonds baptismaux par le président de la République. Mais la clé de cette réussite doit reposer sur l’humanisme et la générosité laissés comme héritage par Hamed Bakakoko.
Hamed Bakayoko, la grande leçon aux ministres et élus du RHDP
La disparition du Premier ministre, pourra encore renforcer les liens au sein du parti houphouëtiste. Parce que la mort d’Hambak, servira de leçon à tous ces dinosaures du parti que sont les ministres, les députés, les maires, les présidents des conseils régionaux et mêmes les directeurs généraux, qui dans le passé, n’avaient pas le sens de l’amour et du partage. Tout le monde a parlé de la générosité du Golden Boy, depuis que l’homme n’est plus de ce monde. Même ces ministres dont les bureaux sont fermés à la jeunesse, à la presse et à plusieurs nécessiteux ont parlé de la générosité légendaire du fils du Worodougou. Nous espérons que ces ministres et élus du parti houphouëtiste comprendront qu’« Hamed Bakayoko est un testament et un héritage politique à garder et à promouvoir ». Promouvoir donc Hambak, signifie que nos ministres, élus et mêmes directeurs généraux devront rompre le cordon ombilical les liant à leur ancienne vie qui se résumait à l’égocentrisme, la fierté et la suffisance. Si les dignitaires du parti rhdp ont compris qu’il ne s’agit pas d’amasser des biens et de s’enrichir pour eux-seuls, le Rhdp sera un parti incontournable sur l’échiquier politique ivoirien. Il faut, au parti du président Alassane Ouattara plusieurs Hamed Bakayoko et non des cadres méchants et égocentriques qui font chuter le parti. Il faut créer plusieurs Hambak, pour l’avancement du Rhdp, parti plein d’avenir. C’est d’ailleurs parce que des ministres ferment leurs bureaux à la jeunesse qu’ils ont été battus aux élections législatives. Cela devra leur servir de leçon et de prise de conscience. Bref ! Il faut rappeler que le Premier ministre, Hamed Bakayoko, a eu droit à un hommage digne de son rang suites à son décès. Les 31 régions du pays étaient présentes à Séguéla. Au stade Losséni Soumahoro de la ville. Ces régions ont reconnu la générosité légendaire du Golden Boy. Hamed Bakayoko est donc un exemple à suivre.
Romaric Sako
