Invitée à Paris/Anne Ouloto : « Je suis en mission pour le peuple Wê… »

Invitée  à Paris/Anne Ouloto : « Je suis en mission pour le peuple Wê… »
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En séjour parisien depuis quelques jours pour répondre à l’invitation de ses parents Wê de la diaspora à travers l’association Wêhons Leaders France, Anne Désirée Ouloto ministre de la fonction publique et présidente du conseil régional du Cavally fait d’importantes révélations. Parmi les nombreuses révélations faites à son auditoire, Anne Désirée Ouloto s’est largement prononcé sur le rôle prépondérant qu’elle a joué et continue de jouer auprès du président de la république, son excellence Alassane Ouattara.  «…J’ai jamais demandé au Président Alassane Ouattara de faire de moi un membre du gouvernement. Si je suis auprès de lui,  c’est certainement qu’il a vu en moi sa fille, une ancienne collaboratrice et pour ma loyauté. Mais au-delà de ce fait, en homme averti, ma présence à ses côtés est motivée par tout ce peuple qui est derrière moi, le peuple Wê, mon peuple…Je suis en mission pour le peuple Wê auprès du président Alassane Ouattara …», Anne Désirée Ouloto  Selon la ministre Anne Désirée Ouloto, tout ce qu’elle a dû et pu faire jusqu’à ce jour auprès du chef de l’Etat l’a été dans l’intérêt du peuple Wê, rapporte Opéranews.  «…Au Palais présidentiel, le président Alassane Ouattara lors d’une réunion s’est exclamé : Mais Anne me parle toujours de son frère Marcel Gossio. Dites à Gossio de rentrer, ainsi qu’à tous ceux qui sont en exil. Quelques temps plus tard, j’ai demandé la permission au président Alassane Ouattara pour aller rendre visite à mon grand frère Marcel Gossio.  Vous aviez dû entendre mes appels aux cadres Wê de rentrer, et qu’il ne leur arrivera rien.  C’est Marcel Gossio seul qui m’a appelé en me demandant  » petite sœur, est-ce que tu es sûre de ce que tu dis ? Et donc, j’ai été le rencontrer à Cassablanca en 2013. Ce jour-là,  c’était vraiment beaucoup d’émotions. Nous avons pleuré, et c’était la première fois que je rencontrais Marcel Gossio.  Il a dit quelque chose que je vais vous partager parce que c’est un grand homme. Quand il a commencé à pleurer, parce que c’est lui qui m’a fait pleurer, j’ai dit grand frère pourquoi tu pleures? Il m’a répondu:  » petite sœur, tu as été la seule à ne pas manger les poissons lorsque j’étais au port autonome d’Abidjan, et je n’ai jamais répondu à tes messages de vœux. Et aujourd’hui,  c’est toi qui prend ton avion pour venir me rendre visite». J’ai dit grand frère, si je suis là où je suis, c’est à cause de Dieu mais c’est pour vous. Que ma présence auprès du président de la République vous rassure. Je suis venu te dire de rentrer au pays.  Nous sommes restés ensemble toute la journée et à 19 heures je suis retourné à l’aéroport pour prendre mon vol  Marcel Gossio quelques années plus tard a décidé de revenir à Abidjan mais la condition était que je sois à l’aéroport et j’étais à l’aéroport. Il est arrivé à 5 heures et demi à peu près du matin. Et de là,  nous étions avec le doyen Oulai Tiabas qui vit, qui est un contemporain. De là,  nous sommes allés chez moi à la maison. Nous nous sommes arrêtés à la pâtisserie Abidjanaise où nous avons acheté des croissants pour qu’on prenne le petit déjeuner ensemble.  Vers 09 heures, après les demandes de nouvelles, c’était vraiment très chaleureux, il a dit petite sœur je vais demander la route. Il a pris son téléphone et me dit: voici les messages que je reçois. On dit tu m’as attiré dans un piège et qu’au sortir de chez toi on va m’envoyer à la DST…je  dis,  moi? Il dit oui!  Je dis grand frère, mon aide de Camp là et ma voiture, va avec !  Mon aide de camp qui était avec moi à cette époque s’appelait Sié Betité, c’est un Lobi. J’ai pris une de mes voitures qui est resté à la disposition de mon grand frère et le sergent-chef Sié est resté avec lui pendant 03 mois jusqu’à ce qu’il soit en totale confiance. Il venait chez moi et moi j’allais chez lui. Il était FPI et moi je suis RHDP. Il n’est jamais venu dans une de mes activités politiques. J’étais candidate mais il n’est jamais venu me soutenir parce qu’on n’avait pas un contrat politique, nous avions un contrat de fraternité. Marcel Gossio, tous ses avoirs ont été dégelés. La maison où il a vécu jusqu’à son rappel à Dieu, cette maison-là lui a été restituée, il a fait des travaux, il l’a réhabilité et a vécu là avec toute sa famille. C’est là que ses obsèques ont été organisées…c’est un témoignage …»  Pour terminer son témoignage sur Marcel Gossio, la ministre Anne Désirée Ouloto a lancé un important appel à ses parents Wê.  «…C’est pas KKB qui va venir nous réconcilier. C’est notre comportement de tous les jours. Est-ce que celle qui est au gouvernement avec Alassane Ouattara là je la reconnais comme ma sœur? Voilà la question!», a t-elle conclu.

EKB

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