Korhogo-Filière mangue/Passage en revue et adoption des textes fondateurs

Korhogo-Filière mangue/Passage en revue et adoption des textes fondateurs
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Après avoir été porté sur les fonts baptismaux en 2018, l’interprofession mangue amorce un autre tournant majeur de son existence. En effet, cette faîtière vient de tenir une assemblée générale extraordinaire, le mardi 2 août 2022,  dans un complexe hôtelier de Korhogo.

Deux points essentiels étaient à l’ordre du jour : la modification et adoption des statuts et règlement intérieur et l’examen et l’adoption du plan stratégique de développement de cette structure. Il ‘agit en clair, 5 ans après sa création, de donner une reconnaissance officielle à l’inter-mangue en vue de lui conférer une qualité d’organisation interprofessionnelle agricole (Oia). Ce qui ferait d’elle, l’interlocuteur de l’Etat de Côte d’Ivoire ainsi que des partenaires techniques et financiers. Pour ce faire, Dr Gbedé Jonathan, consultant du Pafda, en appui à la filière mangue, consultant-expert des filières agricoles, et enseignant-chercheur, a été commis pour éplucher les statuts et règlement intérieur. Pendant 10 heures d’horloge, tous les textes fondateurs ont été revus par l’expert, le président de l’inter-mangue et les 49 délégués des différents collèges dont des transformateurs, producteurs et commerçants. Selon l’enseignant-chercheur,  ce passage en revue des statuts et règlement intérieur vise à les rendre conformes aux exigences légales de l’ordonnance sur les interprofessions et à correspondre au fonctionnement de l’inter-mangue. Outre cet exercice, le plan stratégique de développement (Psd 2022-2027) de l’interprofession de la mangue a été élaboré. Il est axé autour de 6 objectifs principaux qui sont essentiellement le renforcement des capacités des acteurs de la filière en termes de formation, d’assistance technique et de conseils agricoles. Egalement, le renforcement de la qualité de la mangue, des conditions de commercialisation aussi sur le plan national que sur le plan international ainsi que des actions transversales comme par exemple, la règlementation de la filière telle que l’ouverture d’un bureau à l’extérieur pour faire le contrôle contradictoire de la qualité et surtout, essayer de travailler sur la certification des terres. « C’est un tournant décisif. Sans texte, nous ne pouvons pas avancer. Alors que nous devons avoir les coudées franches afin d’avancer vers la reconnaissance de notre interprofession au point de vue national et international en vue d’améliorer les conditions de vie de tous les acteurs de la filière », a expliqué Pascal Nembelessini-Silué, président de l’Inter-mangue.

Bakary Koutchanwa, Correspondant régional

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