Législatives 2021 : Le tribalisme à l’origine de la descente aux enfers du Fpi et du Pdci

Législatives 2021 : Le tribalisme à l’origine de la descente aux enfers du Fpi et du Pdci
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Les futures élections législatives prévues pour le 6 mars prochain, seront un véritable vote-sanction contre les opposants ivoiriens dont la politique est basée sur le tribalisme. Le Pdci et le Fpi se bouffent déjà le nez dans leurs différents bastions. Ce qui leur réserve une défaite cuisante. 

Le ‘‘concept d’ivoirité’’ les fonts baptismaux par Bédié d’abord et consolidé ensuite par Gbagbo Laurent sans nul doute, à l’origine de l’effondrement qui attend le Pdci et le Fpi aux élections législatives du 6 mars.  La descente aux enfers de ces deux formations politiques se justifie par le fait que l’apologie du tribalisme va se retourner contre les initiateurs du ‘‘concept de l’ivoirité’’.   Les populations ont découvert que le tribalisme et le développement sont incompatibles. Entre le tribalisme et le développement, elles ont opté pour le second concept. Ces élections législatives auxquelles participeront le Fpi, après 2010, ont l’allure d’une correction qui sera infligée au Pdci et Fpi, ces deux anciennes formations politiques. A l’analyse de l’évolution de la situation politique du pays, le Parti Démocratique de Côte d’Ivoire de Konan Bédié et le Front populaire ivoirien de Laurent Gbagbo ne pourront pas gagner ces élections législatives, du 6 mars prochain. L’égoïsme notoire et le langage tribaliste ne leur permettent pas de décoller politiquement ces dernières années. Du coup, c’est une opposition insignifiante qui sera en face d’une puissante machine du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix. Alors qu’ils avaient décidé d’aller en rangs serrés à ces législatives prochaines, le Fpi et le Pdci pilotés respectivement par Bédié et Gbagbo envisagent finalement de faire cavalier seul. Chaque parti ira sous sa propre chapelle à ces élections pronostiquées favorables pour le Rhdp. Gouvernés par l’esprit tribal, ces deux partis de l’opposition ont commencé à se bouffer le nez. En effet, le Front populaire ivoirien se prévaut de ses bastions ethniques situés à l’ouest et au sud du pays pour barrer le chemin au Pdci, son allié. Quant au Pdci, le V Baoulé étant un acquis, les militants du Fpi n’ont pas le droit d’y candidater.  Ainsi, les adversaires du Rhdp comme de véritables novices en politiques, privilégient les intérêts tribaux et déchirent leur union.  Malheureusement, ils oublient que ce tribalisme sorti de leurs officines est en train de se retourner contre eux. En effet, le monstre fabriqué par Bédié et Gbagbo est en train de les conduire aux enfers, face au Rhdp véritablement structuré.  Lida Kouassi Moïse du Fpi pense qu’il faut forcément appartenir à l’ethnie Dida pour être candidat dans le Loh Djiboua. Bédié, quant à lui, est catégorique. Il faut être Baoulé pour candidater dans le centre de la Côte d’Ivoire. Ainsi, des alliés d’une courte durée ont commencé à se tirer dessus.  Guidés par le tribalisme, les partis de Laurent Gbagbo et de Konan Bédié iront en rangs dispersés à ces législatives, face à un coriace candidat, le Rhdp. C’est ce qui a été décidé. Ces deux anciens partis ont malheureusement oublié que la Côte d’Ivoire n’est plus celle de 1990, ni celle de 2000 où on plaçait l’ethnie au-dessus de l’émergence ou du développement. En effet, en 1990, tout le monde était convaincu que le Fpi devrait gagnait des élections à Gagnoa parce qu’à cette époque, les populations n’avaient pas encore les yeux ouverts. Elles dormaient dans l’obscurité, buvaient de l’eau de marigot ou de ruisseau. Elles se soignaient difficilement parce qu’il n’y avait pas d’hôpitaux de proximité. Des collèges et lycées de proximité n’existaient pas non plus. Aujourd’hui, la donne a changé. Le développement est à portée des populations grâce au Président Alassane Ouattara. Du coup, le vote tribal sur lequel comptaient certaines formations politiques pour gagner une élection n’a plus droit de cité. Cette façon de penser ou faire la politique est reléguée aujourd’hui au second plan. Cela, parce que les populations ont soif du développement et de l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Le leader politique ivoirien qui a la vision de rehausser le niveau de vie du citoyen ivoirien, après le décès de Félix Houphouët-Boigny, est incontestablement Alassane Ouattara. L’homme qui prône le vivre-ensemble, la paix et l’unité nationale. Ainsi, le tribalisme dont se sont rendus coupables les partis de Laurent Gbagbo et de Bédié les rattrape, aujourd’hui. Ces deux partis alliés, n’arrivent pas à s’accepter dans leurs différentes régions. Comme on le voit, ils seront emportés face au Rhdp aux prochaines législatives à cause du tribalisme qui coule dans leur sang, depuis le décès de Nanan Boigny.

Pourquoi le Rhdp est devenu très fort

Né à la dernière minute, le Rassemblement des Houphouëttistes pour la Démocratie et la Paix a vite dompté les anciens partis politiques que sont le Pdci et le Fpi. Ces deux partis politiques qui refusent d’accepter des étrangers et des métis  se sont mis à dos des millions de personnes dans le pays. Le parti idéal pour ces nombreuses personnes est donc le Rhdp du Président Alassane Ouattara qui base sa vision politique sur le rassemblement. Sur les traces de Félix Houphouët-Boigny, le chef de l’Etat est en train de construire un Etat fort avec la participation de tout le monde. D’ailleurs, avec la candidature de Michel Gbagbo, des milliers d’Ivoiriens comprennent aujourd’hui que la  xénophobie longtemps pratiquée par le Pdci et le Fpi ne peut plus prospérer. Évidemment, cette façon de faire la politique a eu des conséquences  néfastes sur la santé de ces deux anciennes formations politiques. Et le grand bénéficiaire de la mauvaise politique de Laurent Gbagbo et d’Henri Konan Bédié, c’est indiscutablement le Rhdp du Président Alassane Ouattara. Les résultats sont probants. Depuis 2010, toutes les élections qui ont eu lieu dans ce pays se sont soldés en faveur du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix. Ce nouveau parti est majoritaire à l’Assemblée Nationale. Il a également gagné les élections locales de 2018. Le Président Ouattara a écrasé ses adversaires politiques, lors de l’élection présidentielle du 31 octobre dernier, parce qu’il joue bien son rôle de rassembleur. Tribalisme par-ci, xénophobie par là. Eh vlan !

Romaric Sako

L K

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