Les chiffres sur le Coronavirus : Voici les communes d’Abidjan qui font à présent peur

Depuis le 11 mars dernier, la pandémie du coronavirus impose son dictat à la Côte d’Ivoire. Après le premier cas détecté, la maladie ne cesse de se propager de façon vertigineuse sur l’ensemble du territoire malgré la détermination des autorités ivoiriennes à contrer l’évolution du virus. Au mardi 7 avril dernier, la Côte d’Ivoire comptait 322 cas confirmés de la maladie à coronavirus, 41 guéris et un décès. Ce résultat qui donne froid dans le dos, amène les autorités du pays à multiplier les offensives sur le terrain à Abidjan et l’intérieur du pays. Avec les résultats du 4 avril dernier qui sont en notre possession, force est de dire que certaines communes font très peur, aujourd’hui. Voici la répartition des cas confirmés par communes d’Abidjan et villes ivoiriennes. Cocody et Bingerville ont 125 cas confirmés. Ensuite viennent les communes de Marcory et Treichville qui comptabilisent 76 cas. La commune de Yopougon est infectée de 22 cas, depuis le 4 avril. Après Yopougon, les communes d’Adjamé et du Plateau ont ensemble 16 cas confirmés du covid 19. Abobo compte 4 cas, Anyama 2 cas, Port-Bouët et Vridi ont trois cas. Il a été découvert 1 seul cas à Koumassi et deux confirmés à Grand-Bassam. Ce récalcitrant virus ne frappe pas uniquement les capitales. Il aime bien sévir tant dans les grandes villes que les petites. En Côte d’Ivoire, dix villes de l’intérieur du pays sont frappées par le Covid 19.  La ville de Mabri Toikeusse est dangereusement frappée par l’ennemi invisible. On trouve 3 cas confirmés à Zouan-Hounien. Deux personnes sont contaminées à Soubré, la capitale du Nawa. San-Pedro n’est pas épargnée avec ses deux cas. Bongouanou compte un cas. Aboisso compte également un seul cas. Il a été découvert un cas à Bouaké dans la région du Gbékê, un cas à Duekoué, un cas à Toulepleu et un infecté à KORHOGO, la capitale du Poro chez le premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Ces chiffres, il faut l’avouer tiennent lieu du 4 avril dernier.

Le danger qui guette la commune de Yopougon

Yopougon, il faut le dire, risque d’être le nid de cette maladie qui se propage dangereusement sur l’ensemble du territoire. Et pour cause, cette commune hantée par l’esprit contestateur de Gbagbo prend un gros risque. Cette commune, il faut l’avouer s’est érigée depuis un certain moment en un marigot de dangereuses personnes toujours prêtes à tout saboter même si cela y va de leur intérêt. Voici une commune où des gens ont récemment cassé tout sur leur passage contestant l’opération de l’établissement des cartes nationales d’identités. Cette réaction peu recommandable a été la résultante d’un appel de boycott lancé par Assoa Adou, un irréductible de Laurent Gbagbo contre l’opération de l’identification. Bien qu’il ne soit pas dans la légalité du fait que c’est M Affi N’Guessan qui a le devoir de parler au nom du fpi, des voyous ont naïvement exécuté cet appel qui a abouti à des dégâts matériels importants. C’est bien encore cette commune qui s’érige contre les dispositions prises par l’Etat dans le cadre de barrer la route à l’ennemi invisible qui livre une guerre fatale à la Côte d’Ivoire et à plusieurs pays de la planète terre. C’est un centre de dépistage de ce virus de l’autre côté de la BEA que les populations de Yopougon ont littéralement détruit. Alors que c’est en réponse à la gravité de ce virus que le gouvernement a décidé de l’installation d’une cinquantaine de centres de dépistage dans le but de contrôler cette maladie. La mauvaise foi a encore conduit cette population manifestement manipulée par une main occulte à mettre à sac les installations du gouvernement. A cette allure, il faut l’avouer net, Youpougon risque de perdre gros un jour quand on s’en tient au comportement rebelle adopté dans cette commune sous l’impulsion de certains hommes politiques tapis dans l’ombre et qui travaillent contre les acquis de ce valeureux régime. Cette grande commune de Yopougon doit être habitée par la sagesse. Car ce virus n’a point de répits pour ceux qui ne respectent pas les mesures basiques. Les populations qui ont l’habitude de faire les manifestations de groupe risquent de s’exposer au virus. Le constat fait ces dimanche et lundi derniers lors de la manifestation des riverains à la BEA est affreux. Tous ces manifestants qui ont pris d’assaut la BEA n’ont pas porté de masques alors qu’ils se parlaient à des distances très rapprochées. Ce genre de comportement est considéré comme un vecteur principal de la maladie qui tue par étouffement. Voici des erreurs qu’il faut éviter pendant cette période de crise de contamination qui ne pardonne pas. C’est vu le grand le nombres des personnes qui manifestaient sur le site qui nous fait dire que cette commune doit se préparer au pire. Si à chaque se mettre en groupe pour contester contre des décisions ou des réalisations dans vos proximités, il faut avouer que le virus finira par avoir raison sur des millions de personnes dans le pays. Tous ceux qui sont responsables de ces actes doivent être arrêtés et jugés pour homicide volontaire sur des dignes citoyens.

Suivre les conseils du gouvernement

Il faut littéralement appliquer les mesures barrières du gouvernement car elles restent actuellement le seul moyen efficace pour contrer la maladie à coronavirus. Se laver les mains de façon constante, porter un masque, éviter de se serrer les mains et se passer des embrassades. Limiter ses sorties inutiles et cesser de fréquenter clandestinement les maquis, les restaurants. Le respect de tous ces conseils pourrait limiter les dégâts du virus dans un pays du tiers monde comme le nôtre. L’Afrique qui a la chance d’être attaquée au dernier moment par cette maladie devrait s’en sortir si les populations sont disciplinées.

Romaric Sako