les professionnels du spectacle vivant en quête de relance des activités culturelles post-covid-19
14 janvier 2021, le palais de la culture de Treichville a abrité la troisième édition des « rendez-vous » de l’union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire en abrégé UJOCCI.
Pour cette troisième session de ses activités, initiée par Philippe Kla, le président l’union des journalistes culturels de Côte d’Ivoire, le thème de réflexion pour cette année 2021 était : « impact de la covid-19 sur l’industrie du spectacle. Quel apport du palais de la culture pour relancer le secteur ».
Ce thème qui a été animé de bout en bout par Koné Dodo, le directeur général du palais de la culture, par ailleurs, parrain de ce grand rendez-vous, était conjointement modéré par Armand Des Amours et Gliss, tous les deux animateurs de radios privées à Abidjan.
D’entrée de jeu, le conférencier du jour du thème de cet événement a fait savoir à tous acteurs du secteur ainsi que les journalistes culturels présents, que l’institution qu’il dirige, a, comme tous les autres secteurs d’activités du monde, souffert des effets directs ou indirects de la covid-19.
Par voie de conséquence, a-t-il fait savoir, les recettes d’activités du palais de la culture de Treichville en 2020, période de la pandémie à coronavirus, sont passées de 700 millions F.CFA à 200 millions F.CFA soit une baisse drastique de 35,7% par rapport à l’année 2019.
Il a ajouté en précisant que les spectacles vivants produits au palais de la culture de Treichville sont passés de 600 à 200, soit 20% seulement de la fréquence normale des activités de spectacles vivants produits dans la même institution culturelle en période normale.
Abondant dans le même sens, Koné Dodo, le directeur général du palais de la culture de Treichville qui a à son actif plus de 40 années d’expérience dans le « monde » du show business et du spectacle vivant, a fait remarquer que pendant toute cette période de vache maigre, le palais de la culture n’a pas fermé ses portes, contrairement à bien d’autres structures du genre, bien au contraire, il a plutôt appliqué les mesures barrières édictées par le gouvernement pour faire tourner en son sein, l’industrie du spectacle vivant.
Il a également regretté le fait qu’il ne soit pas suffisamment sollicité par les promoteurs de spectacles pour occuper les salles de spectacles alors les prix de location des salles sont abordables et que l’institution qu’il dirige fonctionne selon les normes et les standards internationaux en matière de gestion des espaces de spectacle vivant.
Pour parer à toutes ces carences de fonctionnement du palais de la culture, dues à la crise sanitaire que l’on sait, Koné Dodo a pris l’engagement devant la presse ainsi que devant tous les journalistes culturels présents, que pour la relance des activités post covid-19 de l’institution qu’il dirige, il entend mettre en place plusieurs plans, notamment la production des spectacles en direct qui pourront être payés par des moyens électroniques pour ceux qui ne souhaiteraient pas être physiquement présents au palais de la culture.
Il a ajouté qu’il ambitionne de faire le tour des pays de la sous-région Afrique de l’ouest pour signer des accords bilatéraux et multilatéraux avec les responsables et gérants des espaces de gestion des spectacles vivants afin de faciliter la mobilité des artistes.
Pour finir, le conférencier Koné Dodo a laissé savoir qu’il était infiniment reconnaissant vis-à-vis le gouvernement qui n’a ménagé aucun effort pour accorder la subvention à l’institution qu’il dirige, afin de faire face aux effets néfastes dus à la maladie à coronavirus.
Dieunedort Essomé
