Présentation du livre ‘’Porter la parole, un sacerdoce’’/Joël N’Guessan mémorise ses années de porte-parolat

Présentation du livre ‘’Porter la parole, un sacerdoce’’/Joël N’Guessan mémorise ses années de porte-parolat
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 « Porter la parole d’un leader, c’est la preuve d’une confiance totale, entière et bien méritée. Le porte-parole est celui en qui le décideur reconnaît toutes les qualités nécessaires pour dire ce qu’il aurait pu dire ou voulu dire au moment de le dire ». Ce préface du livre, signé Henriette Dagri Diabaté, la Grande chancelière de la République de Côte d’Ivoire, symbolise le résumé des années de porte-parolat de Joël N’Guessan. Un parcours que l’ancien ministre a mémorisé dans cet ouvrage. De son adhésion à l’ex-parti, le  Rassemblement des Républicains (Rdr), jusqu’à son actuel poste de porte-parole du Rhdp et du Président Alassane Ouattara, l’auteur a fait de son œuvre un fourre-tout qui retrace d’importants événements de la vie politique de notre pays ces dernières années, en les commentant sans parti pris. Publié par les éditions Tabala, le livre « Porter la parole, un sacerdoce », compte 534 pages et est découpé en 12 chapitres. Cet adepte du refus du parti pris, raconte dans son ouvrage des actions jugées par son employeur, Alassane Ouattara, de manquement du devoir, à l’occasion de deux événements. Il lui a demandé des comptes, parce que dans un premier temps, il a passé sous silence, l’immolation d’une dame devant le Palais présidentiel ; et son intervention à l’encontre du président du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci-Rda), alors que leurs deux partis avaient fait une alliance, et que leur leader avait trouvé un consensus. Dans l’œuvre, il souligne son impartialité même s’il est membre du parti au pouvoir. Sur ce chapitre, il a fait référence à une réunion des chefs d’Etat de l’Union africaine à Addis-Abeba, le 13 octobre 2013. Au cours de celle-ci, les chefs d’Etat ont demandé à ne pas être poursuivis. Joël N’Guessan s’est mis dans la peau de l’opposition, qui avait entre-temps aussi manifesté, pour faire une déclaration à Bouaké, pour dire qu’il apporte son soutien à l’opposition. Rfi a repris ce qu’il a dit sur les radios, et dit que le porte-parole du Rdr s’insurge contre la décision prise par les chefs d’Etat africains, de ne pas poursuivre les présidents. S’en est suivi un coup de téléphone d’un proche d’Alassane Ouattara, qui sans consultation, lui a demandé des comptes. Jusqu’à ce jour, le président de la République, ne lui a  rien dit à ce sujet. Les exemples sont légions, mais ce qu’il faut souligner, c’est que Joël N’Guessan s’est inscrit en archiviste politique pour conserver des déclarations, des actions de la plupart des politiciens ivoiriens de tout bord. Ainsi, pour ne pas donner de l’eau au moulin de probables détracteurs, il confesse : « Je n’ai pas envie que dans 30, 50 ou 100 ans, les gens travestissent ce que j’ai dit ». Pour finir, la présentation de l’ouvrage, l’auteur a offert un livre dédicacé à chaque journaliste. Joël N’Guessan qui ne se définit pas écrivain est à son septième ouvrage.

Clément Koffi.  

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