Présidence de la FIF/ Quel football ivoirien après l’élection ?
–Pourquoi, les partisans des candidats doivent mettre balle à terre
– Que les candidats prennent leurs responsabilités
Chaque jour, les acteurs du football ivoirien s’enfoncent un peu plus dans le conflit avec les injures des différents camps. Sans même que les candidats ne bronchent pour demander un semblant de cessez- le- feu. A tel point que l’on se pose la question de savoir quel football ivoirien que l’on verra après l’élection du nouveau président ?
Cette question a tout son sens dans la mesure où le successeur de Sidy Diallo n’aura pas une Fédération à gérer mais plutôt une patate chaude dans la main. Puisque, ses adversaires d’un soir et leurs partisans (présidents de clubs, sympathisants et autres) ne cesseront jamais de lui mettre les bâtons dans les roues une fois aux affaires. Un peu comme le front ouvert par le GX contre Sidy Diallo. Et ce, quel que soit, le candidat élu. Que ce soit Sory Diabaté, Idriss Diallo ou Didier Drogba. A moins que d’ici la fameuse assemblée générale élective, chaque postulant et son camp y compris leurs partisans, mettent de l’eau dans leur vin. Ce qui n’est pas du tout évident dans le contexte actuel où , on suspecte et on insulte tout le monde. Même les acteurs qui ne sont pas concernés par le processus électoral. On le voit, il est non seulement difficile de trouver le 13eme président de la Fédération ivoirienne de football mais et surtout, il trouvera une structure complètement divisée où il n’aura aucun répit. La FIF actuelle, rappelle un peu l’Africa de Vagba Alexis et Antoine Bahi. Il a fallu que les Vert et rouge descendent en ligue 2, pour que le club respire. Certainement que certains acteurs attendent que la FIFA et la CAF suspendent cette fédération de toutes les compétitions pour se calmer.
Laurent Aguié
Légende : Les candidats doivent interpeler leurs sympathisants
Encadré/ Le pays double champion d’Afrique mérite mieux que ça
Le football ivoirien occupe le 5eme rang africain avec deux CAN remportées. Il vient donc, après l’Egypte(7), le Cameroun (5), le Ghana (4) et le Nigeria (3). Malgré ce rang honorable, le sport roi en Côte d’Ivoire est bafoué. Les décisions prises en assemblée générale par ses acteurs sont bottées en touche par la FIFA et la CAF. Mais à qui, la faute? Aux dirigeants bien sûr qui ont du mal à s’entendre pour se choisir un président. Car tout le monde guette le fauteuil. Pourtant, un seul candidat sera élu. Peut- être, même aucun, si le duo FIFA- CAF le souhaite. Et la normalisation poursuivra sa mission. Le football ivoirien mérite mieux que ce que l’on voit. Il est vraiment temps que la fumée blanche sorte pour que cette discipline retrouve son lustre d’antan. Aujourd’hui, à cause de cette histoire d’élection, rien ne va. Les sélections nationales sont toutes éliminées parce que personne ne s’intéresse à elles. La victoire à l’élection d’abord. Le reste viendra après. Pauvre football ivoirien, malade de ses dirigeants.
L A