Tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, détournement et recel de biens sociaux, rébellion : Guillaume Soro, le vrai-faux modèle
Les diplomates et hommes politique d’ici et d’ailleurs le savent mais n’en parlent qu’à mots couverts, les journalistes exposent quelques fois les faits accablants mais ses propagandistes enterrent la vérité par des opérations de communication savamment orchestrées…Guillaume Soro, tour à tour, chef rebelle, premier ministre, président de l’Assemblée Nationale est un anarchiste enclin à casser l’Etat de droit , un vrai faux modèle, peu soucieux du développement de la Cote d’Ivoire et de la cohésion social. Son obsession à diriger coute que coute la Cote d’Ivoire, fait de celui qui a introduit la pratique du combats à la machette dans les cités universitaires deux décennies auparavant, l’ennemi publique de la République aujourd’hui. Retour sur un personnage aussi controversé que cynique au cœur de la vie politique ivoirienne depuis deux décennies.
Bombardé au-devant de la scène mediatico- politique à la faveur de la rébellion de septembre 2002, Guillaume Soro doit son surréaliste ascension aux premières loges de la scène politique ivoirienne à un atout indéniable qui est finalement la définition même de sa personnalité :un gout prononcé pour les coups de force, une absence de tout scrupule, un ego surdimensionné ….et une volonté de prendre le pouvoir d’Etat de la façon la plus illégale pour ne servir que ses propres rêves et ambitions égocentriques . Pour celui qui a été l’initiateur de la machette dans l’univers du savoir, deux décennies auparavant, Guillaume Soro aime à insister pour que quiconque s’oppose à lui, respecte dans la lettre et l’esprit les lois et le fonctionnement de la République. Difficile de cerner un tel personnage pour qui ‘’la fin justifie les moyens’’, en témoigne ses nombreux tentatives de déstabilisation du pays qu’il prétend à cor et à cri ‘’défendre, servir et vouloir rassembler les populations’’. La dernière tentative de déstabilisation de la s’inscrit parfaitement dans ce registre. Alors qu’il préparait avec ses affidés une ‘’insurrection civile et armée’’ pour s’emparer ‘’ incessamment du pouvoir’’, l’ex patron de la rébellion a été condamné quelques jours plus tard à 20 ans de prison par contumace (il est en exil), pendant que 10 de ses proches ( Alain Logbonon, Félicien Sekongo, Soro Kanigui, Koné Tehfour, Camara Loukimane, Soul to Soul…) étaient jugés, condamnés et écroués à la Maison d’Arrêt Correctionnelle d’Abidjan(Maca) en 2020.Comme , il est vrai que le ridicule ne tue, Guillaume et ses proches continuent de crier au procès politique alors les faits sont avérés.
Rebelle un jour, rebelle toujours….
Depuis l’accession du président Ouattara au pouvoir, Guillaume Soro a cyniquement voulu tronqué au fil du temps et des intérêts, son costume de chef rebelle pour celui d’un robin des bois soucieux de réconcilier les ivoiriens. Pourtant, il reste pour beaucoup d’ivoiriens, le chef de la rébellion armée qui a endeuillé la Cote d’Ivoire un soir du 19 septembre 2002…mais aussi l’auteur du livre autobiographique ‘’ Pourquoi, je suis devenu rebelle’’, paru quelques mois après avoir revendiqué la paternité de la rébellion ivoirienne. Aujourd’hui, plus qu’hier, Guillaume Soro est a un tournant improbable de sa sinistre histoire. Condamné par la justice ivoirienne à 20 ans de prison, 4,5 milliards d’amende…l’ex chef de la rébellion sait qu’il n’a plus les cartes en mains. Et ne peux plus faire la pluie et le beau temps en Côte d’Ivoire. Finalement, Guillaume Soro est prisonnier de ses errements et de ses crimes contre la république. Son niveau de frustration va augmenter au fur et à mesure qu’on va s’approcher de la présidentielle du 31 octobre 2020.Et son comportement restera chaotique et dangereux, mais hors d’état de nuire, en cavale depuis plusieurs mois maintenant. Pendant ce temps, la Cote d’Ivoire se construit, se porte mieux et progresse. Sans lui. Le rebelle de la république.
Williams Arthur Prescot
