Union des fils et cadres du Grand Nord/Une stratégie de développement validée

Union des fils et cadres du Grand Nord/Une stratégie de développement  validée
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L’Union  fraternelle des  cadres et élus pour le développement   du Grand Nord (UGN) a été portée sur les fonts baptismaux à   l’issue de l’assemblée générale tenue les 12 et 13 novembre à l’Université Pèléforo Gon Coulibaly de Korhogo. Un  document de stratégie de développement a été adopté lors  de ce conclave. C’est désormais chose  faite. L’Union  fraternelle des  cadres et élus pour le développement   du Grand Nord (UGN)  regroupant les populations  des régions du Bafing, de la Bagoué, du Béré, du Bounkani, du Folon, du Gontougo, du Hambol, du Kabadougou, du Poro, du Tchologo et du Worodougou a vu le jour. Ce, au terme d’intenses  travaux menés les 12 et 13 novembre à l’Université Pèléforo Gon Coulibaly de Korhogo. Cette association se veut  essentiellement un outil de développement. Lors de la cérémonie d’ouverture le samedi 13 novembre, le maire de la commune de Korhogo, Lazeni Coulibaly a qualifié ce jour, de journée importante pour l’espace géographique dénommé Grand Nord. Le ministre Gilbert Kafana Koné, président du comité de pilotage pour la  mise en place  de cette association, a quant à  lui, réalisé que le rêve est devenu ce jour, une réalité. Sur l’enjeu de la mise en place de cet outil, il a souligné « qu’il était grand temps que nous puissions nous engager davantage pour contribuer à penser le développement de nos régions, pour accompagner de plus près nos parents vers un progrès et un bonheur plus élevé ».

Dans le message  livré peu avant  l’élection, pour lever toute équivoque sur le sens de l’organisation des fils de cet espace  géographique,  Gilbert Kafana Koné a  apporté la précision  selon  laquelle,   l’Union du Grand Nord n’est ni une force, ni un caucus ou un instrument politique. Elle est une organisation fédérative pour contribuer aux côtés du Gouvernement et des populations à poser des actions de développement, à bâtir un creuset qui favorise l’expression des personnes et l’épanouissement des communautés parties prenantes. L’Un des temps forts du programme de cette assemblée  constitutive reste celui du choix  du président et des deux Commissaires aux comptes de l’UGN, les seuls  postes électifs au niveau de l’association.

 Les instances dirigeantes connues

A la suite du message du ministre Gilbert Kafana Koné, les statuts et le règlement intérieur présentés par le ministre- Gouverneur, Issa Coulibaly, président de cette commission, ont été adoptés. Ensuite, est venu le moment de la présentation des travaux de la Commission scientifique chapeautée par la ministre Nialé  Kaba puis l’élection aux postes de   président  et de Commissaires aux Comptes. Pour ce qui concerne ces élections,  c’est le comité de sages qui  était chargé de recevoir les candidatures et de les valider après un examen minutieux, a souligné d’emblée  le professeur Saliou Touré qui a   livré  les conclusions des travaux de ce comité. L’ancien ministre de l’enseignement supérieur a expliqué  que ce comité restreint avait reçu cinq (5) dossiers de candidatures  pour le poste de président et huit (8) autres  pour les deux postes de Commissaires aux comptes quelques jours avant le conclave. Et de souligner qu’après avoir entendu  chacun des postulants, le jury a délibéré et retenu sur la base de l’expérience  de la vie associative, une candidature pour la présidence et deux pour le Commissariat aux comptes. Ainsi, ont été retenus  messieurs Abou Gbané   pour être candidat à la présidence ainsi que Brahima Traoré (Ingénieur fiscaliste)  puis Bougnougo Tenena Mamadou (Inspecteur financier) pour le Commissariat aux Comptes. Les trois postulants ont été  élus par l’assemblée à travers des acclamations nourries. Sitôt élu,  que le tout premier président de l’UGN  s’est réjoui de ce que ce soit la première fois que les fils et cadres des onze régions concernées se soient mis ensemble pour le développement. Dans la foulée, il a rendu hommage à feu Pèleforo Gon ainsi qu’au défunt président Félix Houphouët- Boigny. Il a apprécié au passage, l’alliance que le sage sénoufo avait tissé avec feu le père de la nation. Et d’interroger l’assistance de savoir  si ce sage qui a joué un rôle capital pour la cohésion sociale avait tenu compte de l’origine d’Houphouët- Boigny pour s’allier à lui. Il a rendu hommage à ces deux grandes figures historiques. Mais aussi, à Amadou Gon qu’il a qualifié de digne héritier qui a conceptualisé ce projet non sans se souvenir de la mémoire d’Hamed Bakayoko. Il a terminé les hommages par le président Alassane Ouattara qui selon lui a su réaliser le second miracle du pays en l’espace de dix ans.

Les grandes questions abordées

Avant l’élection du président  et des Commissaires aux Comptes,  la Commission scientifique présidée par la ministre Nialé  Kaba a présenté aux participants, le document de stratégie du développement du Grand Nord qui a été validé. Ce document établi un diagnostic stratégique des régions du septentrion qui ont une identité culturelle quasiment uniforme et une diversité sociale établi par les mobilités frontalières. Ce diagnostic prend en compte, tous les aspects : Economie et finances ; Education, formation et santé ; Infrastructures socioéconomiques ; Environnement et développement durable ; Défense et sécurité ; Paix et cohésion sociale ; Culture, sport et loisirs. Face aux défis ,à relever dans ces différents domaines, le document de stratégie a fait des propositions pour  solutionner ces grandes questions.

C.Z Abdoul, Envoyé spécial

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