Abissa 2021/La jeunesse Nzima kôtôkô en pleine démonstration de danse

Abissa 2021/La jeunesse Nzima kôtôkô en pleine démonstration de danse
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Les jeunes N’zima kôtôkô ont démontré, le lundi 1er novembre 2021, qu’ils ont toujours un pied dans la tradition, à l’occasion de la journée dédiée aux jeunes lors de l’Abissa 2021.L’Abissa, grande fête culturelle consacrant le début de la nouvelle année chez le peuple N’Zima Kotoko, a débuté, le 24 octobre 2021, au quartier France, à Grand Bassam par le traditionnel rituel de sortie de l’Edo N’Gbolé, le tambour sacré. Cette première partie de l’Abissa, qui se déroule jusqu’au 7 novembre, est l’occasion pour le peuple N’Zima d’entrer dans le Siédou. Qui est l’immersion dans la pure tradition et dans le recueillement spirituel. Le lundi 1er novembre 2021, a été dédiée à  la jeunesse N’zima kotoko. Avec pour thème : « Jeunesse, héritière et patricienne des valeurs fondamentales véhiculées par l’Abissa »,  les jeunes ont fait une démonstration de danse. Rythmé par des sons ancestraux et très atypiques, les jeunes ont fait une belle démonstration de leur savoir-faire sous des vivats bien nourris de l’assistance. Issus de différents villages, ils sont passés à tour de rôle. Ce, dans une tradition folklorique présentant des déclinaisons nouvelles tout en gardant son originalité, son authenticité ancestrale et son cœur d’âme. Epousant le thème de l’édition 2021 qui est : « l’Abissa, un creuset de valeur et d’espoir », ces jeunes ravis  de participer à cette fête ancestrale esquissaient des pas de danse dans une ambiance bon enfant. Vêtus aux couleurs de l’Abissa, avec son corolaire de chausson aux pieds, pour certains et d’autres nouant des pagnes, ils ont séduit l’assistance par leur prestation. Mieux, les filles de la cour royale, habillées comme des majorettes ont mis le feu sur la piste de danse de l’Abissa. Cette sortie des jeunes ne sera certainement pas oubliée de sitôt par les bassamois.  Pour preuve, Ils ont dansé aux sons de tamtams et rythmes dont ils sont habitués. Au point où, la gestuelle est similaire à un ballet ou une fresque.  Le chant de la danse est distillé par un homme, la cinquantaine révolue, tenant un micro à la main. Sa chanson est rythmée et à chaque rythme correspond des pas de danse. Durant deux heures d’horloge, les jeunes des villages de Modeste, Port-Bouet-centre, Vridi, Mondoukou et Koblezo ont fait montre de leur savoir-faire. Rompus aux arcanes de cette danse de réjouissance, ils ont démontré une fois de plus que la relève est assurée. L’un des temps forts de cette journée a été  marqué par l’hommage rendu aux jeunes qui œuvrent pour le bien-être des autres dont l’ancien joueur des Eléphants de Côte d’Ivoire, Aka Kouamé Lucien. Ceux-ci, ont eu l’occasion de descendre dans l’arène pour esquisser des pas de danse avec un expatrié qui a failli leur voler la vedette. Bien avant la démonstration de danse par les jeunes, il y a eu une formation sur la culture et la tradition n’zima et les fondements de la société n’zima. Aussi, faut-il signaler la formation patrimoniale des instrumentistes et des élèves danseurs. Dans l’après-midi, les jeunes ont fait leur entrée dans l’Abissa par la présentation des instruments  de musique  de l’Abissa suivi du tambour femelle et l’épouse de l’Edongbolè. La journée s’est soldée par la prestation de danse des jeunes issus des différents villages. 

Fieny Tié

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