Adis-Abeba/35eme sommet ordinaire des chefs d’Etat/Ce que Ouattara et les chefs d’Etat se sont dit

Adis-Abeba/35eme sommet ordinaire des chefs d’Etat/Ce que Ouattara et les chefs d’Etat se sont dit
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-Tout sur les audiences du président ivoirien

-Macky Sall succède à Félix TSHISEKEDI

Le président de la République, Alassane Ouattara, a pris part, le samedi 5 février 2022, à Addis-Abeba, à la cérémonie d’ouverture du 35e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine, axé sur le « renforcement de la résilience en nutrition sur le continent africain : accélérer le développement du capital humain, social et économique ».Occasion pour les Chefs d’État et de Gouvernement d’aborder au cours des travaux, les questions de paix et de sécurité, la riposte contre la pandémie de COVID-19, la relance économique, le développement et l’intégration du continent africain.

La Côte d’Ivoire a conduit, avec détermination, le plaidoyer pour inscrire la nutrition comme thème de l’année 2022 de l’Union Africaine. Le Président de la République,  Alassane Ouattara, leader dédié de l’Union Africaine pour le suivi de la mise en œuvre de l’agenda 2063, se félicite de cette décision majeure de la Conférence et de l’intérêt manifesté par les États africains. La malnutrition est un fléau qui menace encore et toujours notre continent. Plus de 230 millions de personnes ont souffert de la faim ou de sous-alimentation en Afrique en 2020. Un africain sur cinq est malnutri. Dans le même temps, le surpoids, l’obésité́ et les maladies chroniques non transmissibles liées à la qualité́ des régimes alimentaires augmentent rapidement. La pandémie et ses conséquences directes ou indirectes n’ont fait qu’aggraver cette situation tragique. Sur la base de ce constat, il est peu probable que la plupart des États africains atteignent les objectifs nutritionnels fixés dans la déclaration de Malabo d’ici 2025. Les impacts de la malnutrition sur la santé sont considérables. Cette malnutrition touche surtout les plus fragiles d’entre nous, tout particulièrement les enfants. La persistance du fardeau de la malnutrition a des conséquences particulièrement néfastes sur leur développement physique, mental, cognitif et physiologique. Par ses effets négatifs sur le développement du capital humain, la malnutrition contribue aussi, et directement à accentuer les retards dans notre lutte pour le développement économique et social. Selon l’étude COHA (cost of hunger in Africa), la sous nutrition infantile pourrait faire perdre à nos pays de 1,9% à 16,5% de leur Produit Intérieur Brut (PIB).Ce coût humain doit nous interpeller et nous inciter à l’action. L’amélioration de la nutrition nécessite un changement systémique, à savoir (i) des systèmes alimentaires sains et durables, (ii) des systèmes de santé résilients et solides, 

(iii) des systèmes d’assainissement et d’approvisionnement en eau potable inclusifs,  (iv) des systèmes éducatifs / d’alphabétisation et de protection sociale efficaces. Une année dédiée à la nutrition permettra, entre autres, d‘engager les États africains à renforcer, créer et / ou maintenir, un environnement institutionnel, politique et financier durable et propice à la nutrition et à la sécurité alimentaire, et à mieux coordonner les efforts nationaux, régionaux et continentaux. La Côte d’Ivoire agit depuis longtemps sur cet enjeu. Le Président Alassane Ouattara, Champion pour le suivi de la mise en œuvre de l’agenda 2063, en a fait une priorité tant au niveau national que continental. Son engagement s’est traduit par la mise en place du Conseil National pour la Nutrition, l’Alimentation et le Développement de la Petite Enfance (CONNAPE) et la création, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), du premier Centre d’Excellence Régional contre la Faim et la Malnutrition « CERFAM » en Afrique de l’Ouest et du Centre. Ces deux structures sont placées sous sa haute autorité directe. Et en vue de donner une dimension continentale au CERFAM, le Président de la République a sollicité son endossement par la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement. Les sujets liés à la gouvernance, aux changements climatiques, à la sécurité alimentaire et aux projets d’instrument juridique ont été  également évoqués au cours de ce Sommet, qui a vu le Président Macky SALL succéder au Président Félix TSHISEKEDI à la tête de l’Organisation continentale.

Les audiences du chef de l’Etat ivoirien

En marge du 35è Sommet de l’Union Africaine, le président de la République, Alassane Ouattara, a échangé, le  vendredi 04 février 2022, à Addis- Abeba (Ethiopie) avec la présidente de la République Fédérale d’Ethiopie, Mme Zewde SAHLE-WORK et le président de la République du Congo, S Denis Sassou Nguesso Les deux personnalités ont exprimé leur grande joie de retrouver le chef de l’Etat ivoirien. La présidente éthiopienne a remercié son homologue ivoirien de sa venue à Addis-Abeba ainsi que pour l’attention particulière qu’il porte à la situation que traverse son pays. Elle a également réitéré leur volonté commune de renforcer la coopération entre la Côte d’Ivoire et l’Ethiopie. Avec le président SASSOU-NGUESSO, les échanges ont porté sur les questions liées à la marche du continent. Notons que la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, de l’Intégration Africaine et de la Diaspora, Mme Kandia Camara , le Ministre, Directeur de Cabinet du président de la RépubliqueFidèle SARASSORO, le Ministre, Conseiller Spécial, Ally Coulibaly  et la Secrétaire Générale Adjointe de la Présidence de la République, Mme Masséré Touré- Koné, ont pris part à ces rencontres.

Eugène Kanga B

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