Alassane Ouattara : Une chance pour la Côte d’Ivoire et la sous-région

Alassane Ouattara : Une chance pour la Côte d’Ivoire et la sous-région
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Depuis l’accession du président Alassane Ouattara au pouvoir, l’économie ivoirienne et celle des pays de l’Afrique de l’ouest ne cessent de s’améliorer.

Malgré la Covid 19, l’économie des pays de la zone Uemoa ne se sont pas effondrées parce que la Côte d’Ivoire, leur locomotive est en bonne santé. On doit ce niveau de santé économique au président Alassane Ouattara.

Question. Qui est donc cet homme d’Etat qui a pu relever en un temps record le défi de la croissance économique ivoirienne? Aussi saugrenue que cela puisse paraître, la question reste posée. Mais, tout le monde le sait. la Côte d’Ivoire indépendante depuis 1960 a été dirigée par un grand homme d’Etat, Félix Houphouët-Boigny. Après lui, le pays a connu de 1993 à 2020, quatre Chefs d’Etat notamment les présidents Henri Konan Bédié, Guéi Robert, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara. Parmi ces quatre présidents, Alassane Ouattara est   celui qui s’est le plus distingué au  regard de son carnet d’adresses qu’il a mis au service de son pays pour impulser le dynamisme économique. Cela aussi grâce à ce même carnet d’adresses bien fourni qu’il s’est fait une embellie diplomatique de son pays dans le monde . Cet ancien gouverneur de la Banque centrale de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) a étudié en Côte d’Ivoire puis au Burkina Faso avant de poursuivre ses études supérieures aux Etats-Unis où il a obtenu un doctorat en économie à l’université de Pennsylvanie. Commence alors pour lui une carrière internationale du jeune ivoirien en 1968 et 1973. C’est ainsi qu’il a travaillé pendant ces cinq années au Fonds monétaire international avant de déposer ses valises à la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Bceao) où il a occupé plusieurs postes stratégiques dont celui du vice-gouverneur.

Le début de cette carrière bien accompli avec brio va faire de lui un fonctionnaire international incontournable en Afrique et en occident. Ce géant africain retourne en 1984 au Fonds monétaire international comme directeur du département Afrique. En 1987, Alassane Ouattara est conseiller spécial du directeur général du FMI. Ensuite, il quitte cette institution et est nommé Gouverneur de la BCEAO, en 1988 avant de devenir par la suite le gouverneur honoraire en 1993. Fait premier ministre de Félix Houphouët-Boigny en novembre 1990, Alassane Ouattara le technocrate ne chômera pas après le décès de celui-ci en 1993. En 1994, respectant la constitution de son pays, il démissionne du gouvernement et se rend à nouveau au FMI pour en être le directeur général adjoint, poste qu’il va occuper jusqu’en 1999. Alassane Ouattara n’est donc pas un inconnu du monde des finances et des lobbies de l’économie mondiale des Etats puissants. Les pays comme la France, la Grande-Bretagne, la Russie, les Etats-Unis étaient convaincus que ce géant ivoirien avait toutes les capacités intellectuelles pour sortir la Côte d’Ivoire du marasme économique dans lequel il était plongé après les régimes de Bédié et de Laurent Gbagbo en passant par Guéï Robert.

En effet, et pour ne pas dire n’importe quoi, lors de son arrivée au pouvoir, il s’assigne le devoir de  redresser au plus vite l’économie de son pays. Toutes les grandes puissances étaient impatientes de voir les premiers pas de l’ancien directeur général adjoint du FMI. Ouattara ne décevra pas en redonnant la vie à l’économie de son pays.  En effet, 4400 milliards Fcfa ont été perdus pendant la crise postélectorale de 2010. La croissance avait chuté à -8%, les exportations du cacao, la principale matière première du pays était stoppée. Alassane Ouattara propose un plan de redressement de 45 milliards Fcfa. A partir de 2012, il lance la réforme de la filière café-cacao appelée ‘’ reforme Ouattara’’. Est né le Conseil du café-cacao. Cette reforme encourage l’utilisation des semences et des produits phytosanitaires enfin de relancer l’économie par l’augmentation des produits agricoles. Cette même reforme permettra au régime d’Abidjan d’atteindre le point d’achèvement de l’initiative PPTE et d’alléger sensiblement la dette extérieure de la Côte d’Ivoire. Tous les secteurs économiques du pays ont été relancés et poursuivis jusqu’à nos jours. Et pour boucler la boucle, Ouattara a annoncé en octobre 2020 une augmentation de 21% du prix du cacao payé aux producteurs, en accord avec le Ghana voisin. Aujourd’hui, grâce à Alassane Ouattara, l’économie de la Côte d’Ivoire est classée parmi celles du monde. Le géant Ouattara par son travail a convaincu ses homologues africains, occidentaux et partenaires économiques. Il a convaincu par son travail en Côte d’Ivoire qu’il méritait bien des postes de conseiller et de directeur général adjoint au FMI.

Les grandes puissances se bousculent pour Ouattara

Après l’élection présidentielle d’octobre dernier, boycottée par l’opposition ivoirienne, les grandes puissances n’ont pas hésité de reconnaître la victoire du géant Alassane Ouattara. Les Etats-Unis, la France, la Russie, la Chine, la Grande-Bretagne, l’Onu, l’Union Européenne ont adressé à tour de rôle des méssages de félicitation au président Alassane Ouattara. Cela n’a pas été fortuit. Ils savent tous que le président Ouattara est un Chef d’Etat capable de sortir les populations de la pauvreté et reconstruire un pays de liberté, de justice et de démocratie vraie.  Tous ces grands pays du monde ont donné l’assurance au président Alassane Ouattara de poursuivre avec lui la coopération pour le progrès de leurs peuples respectifs et celui de la Côte d’Ivoire. «La Côte d’Ivoire à son tour, peut compter sur le soutien de la France pour continuer à bâtir un partenariat étroit, propice à une croissance inclusive, bénéfique au développement économique et social de nos populations à la hauteur de l’amitié qui lie les deux pays», a écrit le président Emmanuel Macron dans son message de félicitation adressé au président élu du 31 octobre dernier. Tous les pays dumonde auraient voulu avoir Alassane Ouattara comme président. Mais hélas! Ce président est véritablement une chance pour la Côte d’Ivoire.

Romaric Sako

L K

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