Chassé de la France : Comment Guillaume Soro organise sa résistance

Chassé de la France : Comment Guillaume Soro organise sa résistance
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Tel un poulet qui bat de l’aile attendant de laisser choir son dernier soupir, Guillaume Soro qui souffre actuellement dans sa peau depuis qu’il est sous la traque du pouvoir d’Abidjan, pense qu’il ne se laissera pas faire. Des sources l’affirment et   cette confirmation se fait entendre de ses proches collaborateurs.

En effet et depuis mi-novembre 2020, marque la période où le gouvernement de son pays par son ministre de la justice Sansan Kambiré a décidé d’accélérer la traque contre sa personne et trois de ses plus proches collaborateurs en boostant la procédure de son extradition, le ‘’leader éclairé’’ et opposant au président Alassane Ouattara qui a embastillé dans son entourloupe et ses envolées politiques une bonne frange de ses collaborateurs, ronge ses freins et pense dur comme fer, qu’il mènera contre vents et marées, une  résistance féroce contre son ancien mentor, Alassane Ouattara décidé plus que tout à le faire venir au bercail les mains ligotées et les pieds joints pour répondre de ses actes devant la justice ivoirienne.

Dans son retranchement de fortune où il est reclus quelque part dans une ville Belge, le pilleur de l’ex-président Laurent Gbagbo et opposant à Alassane Ouattara, plus incisif que jamais, s’est déjà fait bâtir une résistance forteresse au moyen d’une communication digitale sophistiquée et digne des temps modernes.

Des tweets à répétition sur les réseaux sociaux au recrutement à la hâte d’un collectif d’avocats fort de trois cabinets en l’occurrence Affoussy Bamba Lamine, Robin Binsard et Charles Consigny, tous avocats au barreau de Paris, l’ancien chef syndicaliste estudiantin, devenu premier ministre puis président de l’Assemblée nationale par effraction, décide de ne rien lâcher face au président Ouattara. Fort de cette détermination, le fugitif jure la main sur le cœur, qu’il ne se fera pas extradé dans son pays comme le souhaite le pouvoir d’Abidjan qu’il continue de fantasmer la chute imminente.

Pour lui, tout comme pour ses proches fidèles, il n’est pas question d’abdiquer. La lutte doit continuer et la flamme de la détestation contre le pouvoir d’Abidjan doit rester allumée jusqu’à ce que le régime tombe, Alassane Ouattara avec. Et pour ce faire, le strapontin et satrape politicard appelle au ralliement pour mettre hors de son pays, celui qu’il continue de considérer comme étant l’usurpateur du trône ivoirien : « Nous devons continuer le combat pour la libération de notre pays! A martelé Soro sur son compte twitter. C’est le moment pour l’opposition ivoirienne de reprendre des forces et de repartir au combat! Tant que les motifs du combat existeront nous ne ferons que notre devoir: continuer la lutte», a-t-il conclu.

Prié par les autorités politiques françaises de quitter au plus vite le territoire hexagonal et dans les plus brefs délais sous peine de se voir arrêter puis extrader vers son pays où il est condamné par contumace à 20 ans d’emprisonnement ferme pour détournements de deniers publics et blanchiments des capitaux dans le cadre de l’achat d’une villa à Abidjan en 2017 estimé à plusieurs millions d’euros, l’ancien chef syndicaliste estudiantin et ancien premier ministre sous le régime Gbagbo puis sous Alassane Ouattara irrité de vivre sur le sol Belge dans une quasi-clandestinité.

Dieunedort Essomé

L K

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