Péage, prolongement de l’Autoroute Abidjan-Grand Bassam à Assouindé/ Amedé Kouakou satisfait de l’avancement des travaux

Péage, prolongement de l’Autoroute Abidjan-Grand Bassam à Assouindé/ Amedé Kouakou satisfait de l’avancement des travaux
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Le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou s’est rendu, hier sur les chantiers de l’Autoroute Abidjan-Grand Bassam- Assouindé et du péage la barrière de péage au PK7+200 sur l’autoroute Abidjan-Grand Bassam. Après la visite, il s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux.

La construction de la barrière de péage au PK7+200 sur l’autoroute Abidjan-Grand Bassam est à 98% en finition. Hier, le ministre de l’Equipement et de l’Entretien routier, Amedé Kouakou s’est rendu sur le chantier pour s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de l’ouvrage. Cette visite l’a conduit également à Assouindé, où les travaux d’aménagement et de bitumage en 2X2 voies de la route Grand Bassam-Assouindé, le long du canal sur une longueur d’environ 30 Km ont démarré. Pour le ministre, ces travaux entrent dans le cadre du corridor Abidjan-Lagos, projet qui recommande à chaque Etat de construire une autoroute. A l’en croire, le tronçon Abidjan-Bassam est le premier, le deuxième se situe entre Bassam et Samo. Il a ajouté que les recherches de tracé ont prouvé qu’il y a des zones marécageuses entre Bassam et Bonoua. Et les premières études faites estiment à 4 milliards F CFA le kilomètre de bitume, ce qui revenait excessivement cher. Au cours de la visite, l’on a constaté la construction d’un pont métallique dans la localité de Mondoukou dont la fin des travaux est prévue pour fin février 2022. Le ministre Amedé a confié qu’avec ces travaux, le canal de vridi va retrouver toute sa largeur. « L’autre tracé, un peu plus bas, qui longe le canal donne environ 2 milliards F CFA le kilomètre avec les échangeurs et d’autres aménagements. Les usagers gagnent plus de 15 km de moins sur cette voie. C’est une autoroute qui doit se construire progressivement, nous sommes venus regarder aujourd’hui, comment avancent les travaux, ils avancent bien, il y a beaucoup de zones basses mais avec le sable, les travaux avancent bien. J’ai donné des instructions à l’entreprise d’aller très vite parce que le trafic est dense sur ce tronçon. Ce que souhaite le président de la République, c’est l’amélioration de la vie des Ivoiriens et ce tracé alternatif s’inscrit dans cette logique », a-t-il expliqué. En ce qui concerne, la gare du péage, le ministre a indiqué qu’une autoroute s’entretient et que les travaux sont terminés à 98%, il reste quelques détails.  « Nous avons pu faire quelques tests. Nous voulons éviter les problèmes de congestion, il y a 16 voies, c’est- à-dire, 8 voies par sens et nous pensons qu’on pourra aisément passer sur cette route. Une route, c’est une infrastructure lorsqu’elle est construite, il faut l’entretenir. Pendant que nous construisons de nouvelles routes, il faut entretenir d’autres et cela coûte énormément d’argent. Si on paye un peu pour entretenir la route, je pense que cela, permet de réduire le coût de la vie », a fait savoir Amedé Kouakou.  Notons que l’objectif du projet est  de doter cette autoroute de sa première gare de péage et ainsi, garantir un entretien courant permanent.  Ce projet vise la réalisation d’une station de péage avec une plateforme de 16 voies y compris la signalisation et les dispositifs de sécurité, d’un auvent en béton armé à l’architecture futuriste (semblable aux ailes d’un avion A380), de l’éclairage public et de travaux de bâtiments de gestion. Situé au PK7+200 sur la section en site propre de 17,45 km de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam, le poste de péage projeté est une barrière pleine voie de seize couloirs, 8 dans chaque sens de circulation. Se voulant un projet novateur, l’architecture adoptée pour l’auvent rappelle les ailes d’un avion en référence à l’aéroport FHB de Port-Bouët. Subdivisés en six lots, les travaux pour la mise à péage de cette autoroute sont réalisés par six entreprises nationales pour les travaux de génie civil et une entreprise étrangère pour la fourniture et l’installation des équipements de péage. Les travaux ont redémarré le 22 mai 2019, après un arrêt en décembre 2015.

Aimé Kouassi

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