pour les législatives prochaines, Bédié et Gbagbo poignardent dans le dos Affi, Mabri et Koulibaly

pour les législatives prochaines, Bédié et Gbagbo poignardent dans le dos Affi, Mabri et Koulibaly
285 Vues

Alors qu’ils ont voulu faire plier le pouvoir à travers la mise en place du Conseil National de Transition (CNT) au lendemain de l’élection présidentielle du 31 octobre 2021, les membres de la plate-forme de l’opposition ivoirienne présidée par Henri Konan Bédié n’arrivent pas à accorder leurs violons. Pour des gens qui aspirent gouverner la Côte d’Ivoire, ils n’ont pas été capables de se mettre d’accord sur  la mise en place d’une liste commune de l’opposition, afin de mutualiser les compétences et donner plus de chances à leur plate-forme lors de ces élections législatives. Dans sa déclaration en date du lundi 18 janvier 2021, le Front Populaire Ivoirien tire les leçons de cet échec qui continue de faire tâche d’huile au sein de la plate-forme de l’opposition.

Au plan tactique, selon Issiaka Sangaré, le FPI a fait le choix de participer aux législatives dans le cadre de la plate-forme des partis de l’opposition pour conforter les chances de victoire de l’opposition à ces élections. Cependant, constate-t-il, malheureusement, ‘’au lieu d’une liste commune de l’opposition qui mutualise les compétences diverses, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), à travers la plateforme CDRP dont il est le référent, et EDS ont fait le choix d’une collaboration entre leurs deux organisations politiques, excluant ainsi le principe d’une démarche consensuelle’’.    

Ainsi, après plusieurs demandes relativement à l’application du principe de la liste commune, selon Issiaka Sangaré, le Président du FPI, Pascal  Affi  N’Guessan, s’est résolu à rencontrer le président Henri Konan Bédié pour lui faire part de sa préoccupation de voir aboutir le processus d’élaboration d’une liste de l’ensemble des plateformes de l’opposition. Le principe d’une réunion ayant été acquis, un comité électoral regroupant les représentants des partis de la plateforme, à l’exception des partis ayant décidé de ne pas participer aux élections législatives, a été mis sur pied, et une séance de validation a été convoquée, le samedi 16 janvier, à 9 h00, au siège du PDCI. « Mais curieusement, le PDCI arguant de l’absence de EDS à la séance de validation des candidatures, a demandé de surseoir aux travaux qui avaient commencé et proposé le report pour le lendemain, au motif que ni le PDCI, ni EDS n’étaient prêts.

Requête à laquelle ont accédé les autres partis, membres des autres  plateformes de l’opposition. Le lendemain dimanche 17 janvier, le même stratagème a été reconduit, cette fois-ci, en présence de EDS pour faire le constat d’une autre tentative infructueuse. A 48 heures du dépôt des dossiers de candidatures, le FPI ne veut se laisser abuser par des manœuvres dilatoires », a martelé le Secrétaire Général du FPI.

Prenant acte de la volonté du PDCI et de sa plateforme dénommée CDRP ainsi que de celle de EDS de ne pas coopérer avec l’ensemble de la coalition des plates-formes et partis politiques de l’opposition, le FPI a pris langue avec les autres partis membres de la plate-forme qui partagent le même objectif, pour aboutir à des accords. Cette trahison de la part du PDCI (Henri Konan  Bédié) et EDS (Laurent Gbagbo) va davantage fissurer la plate-forme des partis de l’opposition. Un acte qu’on pourrait qualifier de coup de poignard dans le dos d’Affi, Mabri et Koulibaly.

John Bely

@admin

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *