Présidentielle 2020 / Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, président de la Cei : « Nous avons relevé le premier défi »

Présidentielle 2020 / Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, président de la Cei : « Nous avons relevé le premier défi »
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La Commission électorale indépendante (Cei) a initié un séminaire bilan de trois jours au Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan. Débuté hier mercredi 02 décembre, il prendra fin vendredi prochain.

A l’ouverture de ce séminaire d’évaluation des activités que la Commission électorale indépendante (Cei) a déjà réalisées, le président de la Cei, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime, s’est réjoui du travail abattu par son équipe au terme de la tenue du scrutin du 31 octobre 2020.

« Je voudrais vous exprimer, à vous tous ici présents, mes sincères remerciements pour les efforts importants que vous avez accomplis. Merci pour votre contribution, merci pour votre appui financier et technique, merci pour votre courage et votre esprit de résilience, merci pour votre engagement, félicitations. Nous avons collectivement relevé ce premier défi, dans un contexte particulier », a déclaré le président Kuibiert. Il a par ailleurs reconnu que le processus électoral a été marqué par la survenue au moment inattendu par la pandémie à Covid-19. Puis ensuite, par des actes de violences incompréhensibles perpétrés par certains de nos compatriotes obéissant à un mot d’ordre de boycott du scrutin.

Situant l’objet dudit séminaire bilan, le premier responsable de l’Institution a soutenu qu’il s’inscrit dans leur ambition de toujours faire mieux. « Notre vision et notre engagement, c’est de mettre en place les conditions de déroulement des processus électoraux efficients caractérisés par la transparence et la crédibilité, afin d’asseoir les bases d’une bonne gouvernance électorale dans notre pays. C’est dans cet esprit que nous organisons cette séance d’autoévaluation », a-t-il fait remarquer.

En d’autres termes, Coulibaly-Kuibiert Ibrahime et tous ses collaborateurs travaillent en ce moment, pour jeter un regard sur les activités qu’ils ont menées ; un regard qu’ils veulent objectif, avec humilité, sans faux-fuyant, afin de tirer les leçons pour les échéances futures. « Nous devons nous montrer à la hauteur de ce défi. Dans un contexte aussi volontairement suspicieux, le levier de l’évaluation est l’un des atouts majeurs de progression et d’évolution pour entretenir notre crédit. Ne nous lassons donc pas de rechercher l’amélioration », leur a-t-il conseillé.

Pendant ces trois jours (mercredi 02, jeudi 03 et vendredi 04 décembre 2020 : ndlr), de travaux, les participants au séminaire auront donc à examiner les textes juridiques pour proposer les ajustements nécessaires entre la Constitution et le Code électoral, mais également l’applicabilité des dispositions à l’aune des contraintes opérationnelles.

« Il nous faudra aussi revisiter les opérations électorales, les questions liées au déploiement logistique et à la sécurisation. Nous ne devons pas non plus oublier les sujets aussi importants, tels que la sensibilisation et la formation. Nous avons certainement enregistré des acquis. Il faut les améliorer. Mais surtout corriger nos insuffisances par des recommandations pertinentes. A cet effet, les rapports des observateurs nationaux et internationaux nous seront d’un grand apport. (…) Voici, brièvement, l’objet et les attentes de cette rencontre de trois jours. Il est essentiel de maintenir le cap, de cultiver le travail bien fait pour nous-mêmes, et au bénéfice de notre Institution. Je voudrais vous réitérer, à tous, ma gratitude pour votre présence effective et remarquée », a encore souhaité le président de la Cei dans son discours, à l’endroit de ceux qui ont accompagné les activités de la Cei sous diverses formes.

Il a rappelé qu’il y a un peu plus d’un an (depuis le 30 septembre 2019 pour être précis), que lui et les membres de l’Institution se sont ‘’solidairement engagés’’ dans une ‘’aventure’’ ; dans une ‘’haute mission républicaine’’ ; une ‘’charge citoyenne’’ pour le renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire. Ce qu’il qualifie de ‘’providence divine’’ qui les a rassemblés à la Commission électorale Indépendante, pour conduire les processus électoraux dans le pays.

Tout compte fait, cette Cei peut se satisfaire du fait que le nouveau cycle électoral engagé par la Côte d’Ivoire vient de connaître la fin du premier épisode avec l’organisation du scrutin présidentiel du 31 octobre 2020, comme le prescrit la Constitution ivoirienne.

Marie-Rose N.

L K

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