Apôtre de la paix, bâtisseur, leadership…/Ouattara a ressuscité Houphouët-Boigny

Apôtre de la paix, bâtisseur, leadership…/Ouattara a ressuscité Houphouët-Boigny
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-Le parcours inspirant d’un homme d’Etat

-Comment il a transformé le pays en 10 ans

Alassane Ouattara est un personnage clé de la politique ivoirienne de ces trente dernières années. Son impact sur la vision du monde  et de nombreux habitants de la Côte d’Ivoire en a fait un leader incontesté durant toute cette période au sein de sa formation politique et au-delà, à l’échelle nationale. S’inspirant de son référant politique, Félix Houphouët-Boigny, il s’est non seulement donné une âme de bâtisseur mais aussi, d’apôtre de la paix. En dix ans de gestion du pouvoir idéologique d’Etat, il a sorti le pays de l’abime. Des réalisations des infrastructures au leadership sous-régional et international en passant par la consolidation de la paix à travers le dialogue, Alassane Ouattara a repositionné son pays.

L’apôtre de la paix

Lorsque la Côte d’Ivoire fut secouée par une grave crise sans précèdent de son histoire, Feu Félix Houphouët-Boigny, fit appel à un technocrate, un grand homme, un spécialiste de la sphère des hautes finances internationales, Alassane Ouattara. Il a fallu ce brillant économiste pour sortir son pays du bourbier économique en moins de trois ans. Et cet exploit légendaire a fait naitre autour de lui, un empire de jaloux méchants et ingrats qui ne ménageront aucun effort pour faire subir au sauveur de la nation ivoirienne de pires humiliations dont la monstruosité n’ a d ‘égal que l’ignominie de leurs auteurs.

Des hommes politiques aux  journalistes en passant par certains individus dont le sport favori est la xénophobie primaire .Chacun s’évertuera à salir l’image de l’actuel président du Rassemblement des houphouetistes pour la démocratie et la paix(RHDP) dont la popularité et le charisme forcent l’admiration. D’autres détracteurs ,toute honte bue et toute dignité humaine cessante ,se sont donnés le plaisir  de profaner la tombe de sa génitrice .Et cela dans le seul but de déstabiliser moralement l’époux de Dominique Ouattara .De la tentative d’établissement d’un certificat de nationalité burkinabè au rejet de sa candidature au scrutin de 2000 ,en passant par une tentative d ‘élimination physique, certains parmi ses farouches opposants  osent le qualifier de rebelle. En dépit de  cette somme macabre d’humiliations, il  a toujours su  garder  sa foi en la paix  en prônant le pardon et l’oubli du passé. Son comportement au quotidien se confond à la paix.  Car comme l’a si bien dit Félix Houphouët-Boigny: « la paix n’est pas un vain  mot, mais  un comportement ».Lorsque des compatriotes te traitent d’étranger dans ton propre pays et t’accusent de parrainer une rébellion que tu as vu naitre comme tous les autres citoyens, il faut être un homme exceptionnel doté d’une grandeur d’esprit et d’un cœur papal pour accepter de faire table rase sur le passé et s’asseoir à la même table de discussion avec ses détracteurs. Alassane Ouattara l’a fait et continue de prôner le pardon. A travers les différentes phases de dialogues politiques qu’il a initiés pour décrisper la situation sociopolitique.

Le bâtisseur

Quand il accède au pouvoir en 1960, Félix Houphouët-Boigny  se donne trois défis. Développer le port, investir dans l’agriculture et promouvoir l’industrie. Pour le port, il construit, outre le canal de Vridi, les ponts Houphouët-Boigny qui est opérationnel  en 1957 et Général de Gaulle en 1967.  Quant aux frontières nord du pays, elles  sont reliées par une voie bitumée. Toute chose qui va permettre au  port autonome  d’Abidjan(PAA) de prendre de l’ascendant sur ses concurrents de la sous-région. Mais surtout, de  se positionner comme le poumon de l’économie ivoirienne. Une économie qui va être fortement alimentée par les cultures d’exportation et une industrie naissante. S’il est vrai qu’on ne mange pas les routes et les goudrons, il n’en demeure pas moins que les routes précèdent et  accompagnent le développement. Pour attirer les investisseurs occidentaux, le père fondateur de la Côte d’Ivoire moderne, Félix Houphouët-Boigny va miser sur la construction des routes. Parce qu’on ne peut pas  demander à des industriels de s’installer s’il n’y a pas de routes pour évacuer leurs marchandises. Evidemment, cette vision sera payante. Vu que la performance du port autonome d’Abidjan et des zones industrielles vont attirer les investisseurs. Quand Ouattara arrive au pouvoir en 2011, il  met un accent particulier sur  les infrastructures du port, il  construit le 3e pont pour décongestionner Abidjan et faciliter la circulation des camions en provenance du port. Il lance les travaux du pont de Yopougon pour soulager l’Autoroute du nord. Il relie plusieurs  départements du pays à Abidjan par des voies bitumées. Conséquence, les usines qui avaient plié bagage sont revenues. Et mieux, Ouattara a favorisé la naissance d’une troisième zone industrielle sur l’autoroute du nord. Pour demain, le Président de la République a posé la première pierre d’autres zones industrielles, dont celle d’Adzopé qui accueille déjà ses premiers occupants. Mais surtout pour demain, Ouattara pose les fondamentaux pour une Côte d’Ivoire plus prospère. Avoir une âme de bâtisseur, c’est avoir en permanence à l’esprit la construction de son pays. C’est de bâtir pour les générations d’aujourd’hui et surtout celles de demain. Et traduire cela par les actes. Quand un bâtisseur est au pouvoir, on le reconnaît par son programme de développement et les actes qu’il pose. Quand vient à passer à la tête d’un État un bâtisseur, les actes de développement lui survivent, pendant longtemps. Et il hisse son pays à un tel niveau que les générations futures plastronnent, caracolent en tête dans toute compétition et ce dans tout domaine essentiel. La Côte d’Ivoire d’aujourd’hui, son poids dans l’Uemoa, son aura continentale et son existence dans le monde, c’est Houphouët. La Côte d’Ivoire de demain, son importance dans la sous-région, en Afrique et dans le monde, ce sera Ouattara. Quand Houphouët prenait les commandes du pays en 1960, la capitale de l’Afrique de l’Ouest francophone était Dakar. Les plus grandes écoles s’y trouvaient ainsi que le siège des grandes entreprises. Dix ans seulement après, toute l’Afrique de l’Ouest se mettait au garde-à-vous devant les Ivoiriens. Nos systèmes de santé, d’éducation scolaire et universitaire attiraient tout le monde. Des gens venaient aussi admirer le Plateau, nos routes, bref les prouesses de notre économie. Houphouët parti, la décadence s’installa. A une cadence effrénée. Si rapide que quand Ouattara arrive au pouvoir, le pays est dans l’abîme. Plus personne ne nous respecte. Plus personne n’envoie son enfant ni fréquenter ici ni se soigner. Les investisseurs avaient barré notre nom dans le carnet de leurs projections. Sur le plan diplomatique, c’était à peine si on nous informait des importantes décisions.  Dix après 2011, la Côte d’Ivoire est plus que de retour. Un bâtisseur est aux commandes. Il a mis en place un programme pour que dans dix ans, nous brillons encore plus. Avec une équipe qu’il a bien formée et qu’il soutient. Le second Houphouët, la seconde chance de la Côte d’Ivoire, décrypte un analyste bien au fait de l’actualité sociopolitique de la Côte d’Ivoire de ces trente dernières années. On peut le dire sans risque de se tromper, Félix Houphouët-Boigny  a construit la Côte d’Ivoire, Alassane Ouattara l’élève chaque jour pour le hisser au sommet.

Leadership sous-régional

Le leadership du chef de l’Exécutif ivoirien n’est plus à démontrer. Tout comme son pays, Alassane Ouattara est devenu incontournable dans la sous-région ouest africaine. Du règlement des conflits aux grandes questions de développement en passant par l’approvisionnement des autres pays en ressources naturelles et autres, le président ivoirien est toujours présent. Le Président Alassane Ouattara était au four et au moulin, les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan. Pour cause, le sommet Union Européenne-Union Africaine qui a drainé  sur les bords de la lagune Ebrié les responsables des 80 et leurs entourages, soit plus de mille personnes. Une présence qui traduisait le leadership du président ivoirien. Les grands sujets économiques et politiques ont  été passés au peigne fin. Les jeunes ont été  au centre de ce conclave dont le thème était : « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable ». Alassane Ouattara venait là, de relever le challenge, celui de convier vers son pays les sommités d’Afrique et d’Europe. Pour les observateurs, ce sommet  a confirmé le leadership fort du président ivoirien qui donnait  la preuve ainsi de tout le bien que le monde entier dit de lui. La Côte d’Ivoire a décroché l’organisation de ce sommet grâce à la très forte personnalité de son Président, et il est le premier pays d’Afrique subsaharienne qui bénéficie de cet honneur après l’Egypte en 2000 et la Lybie en 2010. Ce sommet  a renouvelé surtout la confiance placée en la Côte d’Ivoire par le monde depuis que le Président Ouattara ressuscite les temps Houphouët à travers une gouvernance saluée par tous. Ce leadership profite à l’ensemble des pays de l’Afrique de l’Ouest. Alassane Ouattara évolue dans les arcanes de la communauté internationale depuis 1968. Cette présence lui a conféré un carnet d’adresses des plus denses, ainsi qu’un savoir-faire qui profite au monde entier. Le Président ivoirien est progressivement devenu un leader dont la générosité constitue à présent,  le sésame de l’émergence de l’Afrique de l’ouest. Pour rappel, c’est grâce à  lui, alors président de la CEDEAO que les forces françaises ont stoppé la progression des rebelles qui avançaient vers Bamako en 2013. Grâce à son excellent bilan à la tête de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO), Ouattara devrait même effectuer un troisième mandat à la demande de ses pairs. En janvier 2018, la Côte d’Ivoire a siégé au conseil de sécurité des nations-unies. Grâce au nom, à la personnalité et au lobbying dense mené à travers le monde par Alassane Ouattara, 189 des 192 pays du monde ont voté dans ce sens. Les 8è jeux de la francophonie organisés par la Côte d’Ivoire continuent de susciter des commentaires favorables. Ainsi que l’implication de Ouattara dans l’émergence de 102 pays de la planète lorsqu’il était le DGA du Fonds monétaire international (FMI). Au titre des retombées, l’on peut affirmer que les participants à ce conclave ont été les avocats d’un pays positivement métamorphosé. Après ledit sommet,  ils ont mieux décrit une Côte d’Ivoire en positive métamorphose, un pays désormais fréquentable qui dresse avec fierté une silhouette moderne et futuriste. Priorisant,  la réconciliation de ses concitoyens, Ouattara a ramené la paix en Côte d’Ivoire. Il a remis les Ivoiriens au travail, et cela a entrainé la reprise des activités dans tous les secteurs. En seulement quelques années, la Côte d’Ivoire a rattrapé dix années de retard d’investissements grâce au travail d’hercule de son Président qui dote l’ensemble du territoire d’infrastructures économiques et de commodités indispensables à une vie normale. Balkanisée dix années durant en autant de portions qu’il y avait de téméraires, la Côte d’Ivoire forme désormais un bloc compact où le vivre-ensemble est une réalité. Grâce aux promesses tenues du Président Ouattara, la Côte d’Ivoire a totalement refait surface et s’est repositionnée comme la locomotive économique de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’ouest (UEMOA. C’est un secret de polichinelle. Le leadership du Président Alassane Ouattara a dépassé les frontières ouest-africaines. Le dernier sommet  UE-AFRIQUE a été une occasion pour « vendre » d’avantage la destination Côte d’Ivoire.  Au demeurant, présent depuis quelques jours au pays de l’oncle Sam pour une visite de travail, le chef du gouvernement Jérôme Patrick Achi  au cours d’un panel de haut niveau a rassuré les investisseurs sur les avancées économiques, politiques et sécuritaires de la Côte d’Ivoire. Cette rencontre qui avait pour thème, la présentation de la vision 2030 de la Côte d’Ivoire, vaste stratégie de développement qui vise à améliorer l’environnement des affaires, à renforcer le rôle du secteur privé et à favoriser la création d’emplois, a permis au Premier ministre ivoirien de détailler le nouveau programme de développement initié par le Président Alassane Ouattara et mis en œuvre par le gouvernement avec pour ambition, de transformer durablement la Côte d’Ivoire. « Venez, dérangez-moi, appelez-moi, parce que c’est ce que je veux. Mon gouvernement et moi ; sommes disponibles et sommes à votre service », a-t-il dit aux investisseurs américains. Second chef d’Etat ivoirien à avoir remis la Côte d’Ivoire sur les rails grâce à une politique ardue, empreinte de transparence et surtout de dialogue, Alassane Ouattara est en train d’élever la Côte d’Ivoire après qu’elle est été construite par Félix Houphouët-Boigny. D’où la résurrection de ce dernier par un digne héritier.

Bloffouê Bâ

Légende : Par ses actions de développement, Alassane Ouattara a ressuscité Félix Houphouët-Boigny

Encadré/Le sens des colloques organisés…

Pour édifier l’opinion sur le parcours à tout le moins atypique de l’actuel chef de l’Etat ivoirien  des  colloques ont  été organisés.  Pour les initiateurs de ces conclaves, ils  se voulaient  des rendez-vous scientifique d’échanges collégiaux. Des chercheurs de tout horizon ont donc été  invités à exposer des travaux originaux sur les enjeux économiques et sociaux de l’engagement professionnel d’Alassane Ouattara et de son investissement dans la politique nationale et internationale. Historiens, géographes, philosophes, littéraires, linguistes de l’énonciation, juristes, spécialistes des sciences politiques et de la communication, sociologues et économistes entre autres, ont dans leurs perspectives respectives, étudié  l’influence du technocrate et du politique sur la société ivoirienne au prisme de corpus rigoureusement délimités. Ainsi, des concepts dont il est porteur et en tant que vision politique,  «le Rassemblement,  l’houphouetisme et l’émergence » n’ont pas  manqué de susciter interrogations et analyses non seulement du point de vue de leur considérant programmatique mai aussi en raison des valeurs qu’ils incarnent dans l’imaginaire et les représentations sociales en Côte d’Ivoire. Un exemple évident de la polémique née desdites représentations sociales concerne les arguments en faveur de « Ouattara le bâtisseur » et ceux qui y rétorquent par la boutade : « On ne mange pas les ponts et le goudron ». Aussi, d’emblée porteur d’une idéologie du vivre ensemble quel bilan faut-il dresser de ce mode de pensée et de gouvernance né de son exclusion continuelle des joutes électorales entre 1995 et 2000 et de la politique de l’ivoirité ? Cette philosophie intégrationniste et idéaliste du vivre ensemble aura-t-elle été éprouvée à l’aune de l’exercice de l’exécutif depuis 2011 comme le laisse sous-entendre Miran-Guyon? Comment alors et pour quelles raisons doit-on considérer qu’une quelconque mutation conceptuelle régit-elle le vivre ensemble ? Autrement, quels rapports l’homme d’État entretient-il avec le pouvoir judiciaire voire le droit ? Particulièrement, lors des crises militaro-politique de 1999 et postélectorale de 2010 ? On l’aura compris, l’histoire de la Côte d’Ivoire depuis trente ans se confond pour partie à l’histoire d’Alassane Ouattara dont l’omniprésence dans le champ politique et médiatique lui aura permis de marquer durablement et d’infléchir au gré de maintes stratégies de communication mobilisées, l’actualité nationale. D’où l’adversité qu’il a  rencontrée avec d’autant plus d’acuité. Cependant, sa double casquette de technocrate et de politique dont il a argué pour se construire un soi composite de compétence et de puissance, invite à une réflexion sur les discours prononcés et les actions d’envergure qu’il a  entreprises durant son parcours d’homme d’État et d’opposant puis de chef d’État. La réponse à certaines de ces questions se trouve indubitablement dans les réalisations d’Alassane Ouattara plus d’une décennie après sa prise de pouvoir.

EKB

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