Pour le respect de la mémoire de Gon Coulibaly : Fatim Bamba doit rester loin de la scène politique

Pour le respect de la mémoire de Gon Coulibaly : Fatim Bamba doit rester loin de la scène politique
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Six mois seulement, après le décès de Gon Coulibaly,  Fatim Bamba, la seconde épouse du Premier ministre décédé le 8 juillet dernier à Abidjan, surprend toute la famille Rhdp avec sa prétendue candidature aux élections législatives à Anyama. En réalité, s’il elle a eu un brin d’amour pour l’homme qui lui devait tant de respect et d’attention, elle n’aurait pas dû annoncer sa volonté de candidater pour les prochaines députations. Parce qu’il y a seulement quelque temps qu’AGC, abandonnait les Ivoiriens et les militants du Rhdp, les laissant totalement dans le désespoir. Le Président Alassane Ouattara, président du Rhdp, Adama Bictogo, Directeur exécutif du Rhdp et bien d’autres leaders du parti n’ont pas encore fini de panser la plaie béante laissée dans leur cœur par le président du Directoire du Rhdp qu’était Amadou Gon Coulibaly, candidat du parti Houphouëtiste, depuis le jeudi 12 mars 2020. Ce Gon Coulibaly que pleure jusqu’à ce jour toute la Côte d’Ivoire, mérite respect. Le moment n’est donc pas indiqué pour Fatim Bamba de prétendre postuler aux législatives. En effet, toute élection politique a besoin de grelots, chants, tambours et fanfares pour signaler la présence du candidat aux populations. Il arrive souvent même que les candidats esquissent des pas de danses et expriment leur joie totale pendant les campagnes. Avec quelle mine va-t-elle se présenter aux populations ? Une mine de joie ou une mine qui n’a pas encore fini de digérer le mal laissé par la disparition de l’illustre disparu. Dans les deux cas, un deuxième qui recommande le moment de deuil et de regrets à l’Africaine, ne saurait s’accommoder avec une campagne électorale où les candidats se présentent aux populations avec une immense joie. Qui a pu conseiller la seconde épouse du Premier ministre décédé à aller aux élections législatives de 2020 ? N’a-t-elle pas de cellule de communication ou des conseillers capables d’attirer son attention ?  Le chef de l’Etat, après le décès de Gon Coulibaly, n’a pas voulu aller aux élections quand le parti a eu besoin de lui. C’est après plusieurs nuits blanches que Son Excellence Alassane Ouattara, a fait le sacrifice d’aller à cette présidentielle. Même le jour de son investiture, Ouattara a voulu que la cérémonie se fasse dans la sobriété avec un monde modeste, un lieu quasiment vide avec moins de 300 personnes parce que Ouattara digère mal cette grosse perte. Même de son vivant, le Premier ministre Gon coulibaly n’a jamais voulu qu’elle fasse la politique. Comment explique-t-on que Gon Coulibaly disparaît brusquement et elle s’affiche comme une championne sur la scène politique ivoirienne? La sagesse africaine, il faut le dire tout net, déplore ces agissements qui n’honorent pas le respect de la mémoire du disparu. Elle aurait dû prendre exemple sur Mme Assétou Gon Coulibaly qui depuis le décès du Premier ministre est totalement effacée et continue d’observer le veuvage. Dans la mémoire d’Assétou Gon, le Premier ministre est toujours vivant. Cela empêche celle-ci de se faire voir publiquement. La preuve, récemment, les 17, 18 et 19 décembre derniers qui consacraient un hommage du Rhdp au Premier ministre, Assétou Gon était totalement effacée. Parce qu’elle sait qu’en Afrique « les morts ne sont pas morts ». Ils méritent donc que les vivants pensent à eux et les respectent.

Romaric Sako

L K

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