Ras Manga, l’Ivoirien qui veut mettre l’international à ses pieds
Ras Manga. Ce nom pour le moment inconnu, va dans les jours à venir, être sur les lèvres des mélomanes ivoiriens, avec la présentation en Côte d’Ivoire de son premier album « Natty dread ».
Abidjan est la 3ème capitale du reggae au monde. C’est ce qui incite beaucoup d’artistes musiciens ivoiriens à se lancer dans cette musique urbaine. Ras Manga alias Léopold Dékassan Manga fait partie de ceux-ci. Né à Gagnoa, l’homme est un aventurier dans l’âme. Face aux pressions de ses parents qui veulent faire de lui, un modèle de réussite, à travers les études, dépose ses valises de 2002 à 2015, tour à tour au Ghana, au Togo et au Bénin. En 2016, de retour dans son pays natal, il enregistre son premier album baptisé : « Natty dread ». De nombreux événements ne lui accordent pas le loisir de promouvoir cette œuvre de sept titres. Il part pour la France en 2018, à la recherche d’ un terreau favorable à son épanouissement. Installé à Nantes, il multiplie les contacts et met en place un orchestre avec des amis, pour pouvoir s’exprimer en direct (live). Ses ambitions démesurées lui permettent de signer une tournée marquée par une série de spectacles. Malheureusement, la covid-19 s’invite en ce moment dans le social. Résultat, les spectacles avortent. La reprise est pour le moins incertaine jusqu’à ce que le vaccin soit trouvé et le déconfinement rangé dans la cave aux oublis. Ras Manga ne veut pas gâcher cette œuvre en qui il a foi. Il décide donc de faire découvrir son album à ses parents. Le mois de décembre 2020 est celui qu’il a choisi pour faire déguster ses sonorités. « Même si le dicton dit qu’on n’est pas prophète chez soi, Abidjan compte mondialement dans la sphère reggae. Il pourrait donc être pour moi, un bon point de départ pour l’international. Surtout qu’Abi-Reggae est un bon festival pour ce genre musical » a noté l’artiste. En attendant, Natty dread est diffusé sur des réseaux sociaux et en streaming.
Clément Koffi
